Teresa Musco

La crucifiée de Caserte

Notes biographiques

CHAPITRE IV

Phénomènes mystiques

Pour ce chapitre particulier, nous allons faire appel, une fois encore au grand spécialiste en la matière, le père Gabrielle Roschini.

Pour donner une idée aussi précise que possible, nous avons pris la liberté de traduire en grande partie le Livre II de son œuvre : « Crocifessa col crocifesso ». Nous espérons que l’auteur n’en prendra pas ombrage, car il ne nous a pas été possible de lui en demander l’autorisation.

* * *

Regard panoramique

Teresa Musco, dans son « Journal », en parlant des phénomènes extraordinaires qui se sont vérifiés chez elle, a écrit que des tels phénomènes se vérifiaient « chaque jour ».

Ceci, n'est pas une hyperbole, mais la pure réalité. Pour s’en convaincre il suffit de donner un rapide coup d’œil à ce que nous nous apprêtons à raconter, en nous basant sur les nombreux documents que l’on nous a fournis, autres que le « Journal » de Teresa, du Révérend Père Franco Amico, qui fraternellement a assisté Teresa Musco dans les dernières cinq années de sa vie terrestre. Nous aurons le soin de citer les témoins oculaires des divers phénomènes.

Nous suivrons, dans l'exposition, l’ordre chronologique, qui nous a semblé plus apte.

Pour une rapide et synthétique information de l'imposante complexité des phénomènes qui font l'objet de notre information, je crois opportun de faire un rapide survol panoramique des divers phénomènes :

1)     le lieu et le temps des phénomènes ;

2)     les images qui ont pleuré ou sué ;

3)     les témoins oculaires ;

4)     les analyses scientifiques du sang miraculeux ;

5)     signification et description des phénomènes.

1. Le lieu et le temps des phénomènes

Nous nous trouvons, indiscutablement, devant le plus grand et impressionnant complexe de phénomènes extraordinaires qui se soient vérifiés, dès que le monde est monde, dans tous les temps et en tous lieux, dans l'histoire de l‘humanité. Ces phénomènes extraordinaires se sont vérifiés dans la maison de Teresa Musco en 175 jours, pendant une période de temps d’environ 18 mois (du 26 février 1975 au 19 août 1976).

Les phénomènes extraordinaires se sont vérifiés, ordinairement, plusieurs fois dans la même journée (jusqu'à trois, quatre et cinq fois) à diverses heures du jour.

Ces phénomènes consistent en versements de larmes, soit blanches (normales) soit de sang, et en des sudations de la part diverses effigies sacrées (images pieuses, photos ou statues de plâtre).

2. Les images sacrées qui ont pleuré ou soudé

Les images sacrées sur lesquelles on a vérifié les susdits phénomènes extraordinaires sont 24, toutes représentant Jésus ou Marie :

1)   Vierge Immaculée (statue : 60 cm.) ;

2)   Vierge Immaculée (statue : 30 cm.) ;

3)   Notre-Dame des Douleurs (30 cm.) ;

4)   Vierge à l'Enfant (15 cm.) ;

5)   Notre-Dame des Douleurs (cadre : 40x40) ;

6)   Reproduction papier de Notre-Dame de Fatima (6x9) ;

7)   Calendrier représentant la Vierge du Carmel avec l'Enfant (30x40) ;

8)   Vierge à l'Enfant et avec deux Anges (60x70 environ) ;

9)   Sainte Face de Naples (cadre : 40x40 environ) ;

10) Face et Cœur de Jésus (carte) ;

11) Face de Jésus (cadre : 20x20) ;

12) Face de Jésus (du linceul de Turin) (carte) ;

13) Cadre « Ecce Homo » (60x80 environ) ;

14) Tableau de S. Giuseppe avec l'Enfant (6x8) ;

15) Tableau de l'Enfant Jésus (5x7) ;

16) Sacré-Cœur de Jésus (statue : 50 cm.) ;

17) Sacré-Cœur (statue : 30 cm.) ;

18) Enfant-Jésus de Bethléem ;

19) Enfant-Jésus avec les petites mains à la face ;

20) Enfant-Jésus de Bethléem ;

21) Enfant-Jésus avec les cheveux blonds ;

22) « Ecce Homo » (petite statue : 35 cm. environ) ;

23) « Ecce Homo » (petite statue : 20cm);

24) Le Crucifix.

3. Les témoins des phénomènes

Les témoins qui ont vu les divers phénomènes et les ont attestés soit verbalement soit par écrit sont des centaines, de toutes les classes sociales classes sociales : Prêtres, religieux, religieuses, laïques, intellectuelles (Docteurs, Professeurs) et des personnes du peuple. Tous ont admis la réalité des phénomènes.

On porterait tort, indubitablement, au bon sens et à l'estime de tant et tant de témoins oculaires si on osait mettre en doute leurs attestations unanimes.

Tous les nombreux témoins oculaires (à l'exception d'un : un Prêtre) sont unanimes pour affirmer qu’il ne s’agit nullement d’une cause naturelle (trucs, manipulations etc.), et sont d’accord pour reconnaître une cause préternaturelle. Il va de soit que la cause préternaturelle peut être double : ou Dieu ou son plus grand antagoniste, Satan.

Qu'il ne puisse pas s’agir de Satan, cela ressort du fait que les effets produits par ces phénomènes extraordinaires sont tous contre Satan et en faveur de Dieu : conversions, c'est-à-dire, retours à Dieu, retour à la pratique de la vie chrétienne, à la prière, aux Sacrements (particulièrement ceux de la pénitence et de la de l'Eucharistie).

« On reconnaît l’arbre à ses fruits » — a dit le Maître des maîtres — si les fruits sont bons, l'arbre ne peut être que bon ; si les fruits sont mauvais, l'arbre ne peut être que mauvais.

4. Les analyses scientifiques du sang miraculeux

Nous ajoutons ici le rapport de l'analyse du sang miraculeux exécuté par le docteur Francesco Guarino.

« Je soussigné, docteur Guarino Francesco, biologiste analyste, déclare ce qui suit : Le 19 avril de 1975, samedi après-midi vinrent chez moi l'ingénieur Lojacono, l’huissier de la Mairie de Cappabianca et ma fiancée Lucia de Pascale. L'ingénieur me demanda s'il était possible d’effectuer une recherche de groupe sanguin. Après lui avoir expliqué que je ne pouvais le faire qu’en laboratoire, puisque je n'avais pas chez mois les appareils nécessaires, nous rendîmes à Caserte chez mademoiselle Teresa Musco pour prélever le sang du tableau de Jésus qui, dans journée, avait pleuré abondamment des larmes de sang. Arrivés à Caserte, chez Teresa, nous trouvâmes le Père Franco Amico, madame Antonietta Donisi in Di Gioia, madame Cellini in Cappabianca avec ses deux fils.

En leur présence je prélevai le sang qui était sous le bord inférieur du cadre du tableau et dans le fond d'une boîte en plastique dur qui faisait fonction de protection du tableau. Le sang était en partie coagulé et en partie encore liquide. Avec une petite cuillère je ramassai le sang du cadre du tableau et je le mis dans une éprouvette, que j’avais apporté de chez moi, et qui contenait deux goûtes de EDTA. Ensuite Teresa recueillit encore du sang du fond de la boîte plastique et le déposa dans la même éprouvette. Le sang ramassé faisait environ 3-4 cl. J'agitai l'éprouvette pour faire en sorte que la partie de sang encore liquide ne coagula pas. Puis, moi, le monsieur de Cappabianca et Lucia nous repartîmes avec le sang au laboratoire de l'hôpital Palasciano di Capua, où je travail. Dès que nous arrivâmes au laboratoire je pris dans le frigo les réactifs immunum testserum anti-A de la Beringwerc, anti-B de l'Institut Sieroterapico de Milan et anti-Rh de l'Ortho Diagnostics nécessaires pour déterminer le groupe sanguin, afin qu'ils retrouvent la température ambiante.

En présence des deux témoins je versai le sang dans une éprouvette plus grande, ajoutai 5-6 cl de solution physiologique de Baxter et avec un bâtonnet j'ai cassé le sang coagulé. Après avoir centrifugé l'éprouvette la faisant tourner à grande vitesse et éloigné le superflottant, je répétai une autre fois cette opération et à la fin je fus prêt pour déterminer le groupe sanguin sur la « bouillie » amassée et restée dans l'éprouvette. Toujours en présence des deux témoins, je posai avec une pipette de 1 cl trois goûtes de sang respectivement sur deux lamelles, à l’une j’ai ajouté une goûte de réactif anti-A, à la deuxième de l’anti-B et à troisième, posée sur la seconde lamelle, de l’anti-Rh (D). Après avoir stratifié circulairement le sang avec les respectifs sérums avec la pointe d'une autre lamelle, j'ai encore fait tourner, “délicatement” les lamelles. Après quelques minutes, à la lumière d'une lampe, je lus le résultat : il n'y avait pas d’agglutination ni où j'avais ajouté à l’émacié le sérum anti-B, ni où j'avais ajouté l’anti-B, mais il y avait une bonne et évidente agglutination là où j'avais ajouté à l’émacié du sérum anti Rh (D).

Le groupe de ce sang est, donc, 0 (zéro) Rh positif.

La lecture du groupe avec confirmation du résultat fut faite aussi par Lucia puisque elle-même était experte : elle travaillait dans un laboratoire d'analyses cliniques.

Le restant de sang fut recueillit, la physiologique employée « à laver » l'émacié, les lamelles sur lesquelles avaient été effectuées la recherche (j’ai déposé celles-ci dans une capsule de Petri en les scellant avec du sparadrap) et accompagné des deux autres personnes, nous retournâmes à Caserte chez Teresa à laquelle nous remîmes le tout ».

S. Maria C.V., 19-6-1976

En foi Docteur Franco Guarino

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Toutes ces explications — quelque peu rébarbatives, il est vrai — nous semblent utiles, pour une meilleure compréhension de ces phénomènes mystiques qui peuvent rebouter un certain nombre de lecteurs.

Cela démontre en tous cas, le sérieux apporté par ces spécialistes, dont le seul but était de faire jaillir la vérité, quelle qu’elle soit.

5. La signification et le but des phénomènes

Quelle est ou pourrait être la signification de cette imposante série — jamais vue par le passé — de phénomènes extraordinaires ? Il ne semble pas difficile de le comprendre. Nous vivons dans un temps de crise universelle de la foi et de la morale, crise qui n’a jamais elle été vérifiée dans le passé. L'athéisme, spéculatif et surtout pratique, l'éloignement généralisé de Dieu, ce sont des choses que tout le monde peut voir. C’est donc plus qu'explicable qu’un fort, un inouï, un extraordinaire appel de la part de Dieu à une humanité qui se promène chancelante au milieu des ténèbres des erreurs, et qu'il vit plongée dans la matière, dans la boue, dans le matérialisme payen.

Cette série très imposante de phénomènes extraordinaires est comme un encerclement suprême d’amour de la part de Dieu pour l'humanité errante ; il est suprême et, Dieu ne voudrait pas qu’il soit extrême, mais un insistant appel à revenir à Celui qui est notre principe et le nôtre fin suprême, le Bien par excellence, le seul capable de rassasier cette faim et cette soif d'infini, de bonheur sans limites, qui envahissent et tourmentent l'homme de notre siècle.

Le but de tout cet imposant complexe de phénomènes ? La Madone l’a clairement précisé à Teresa le 19 août 1975 : « Les signes qui viendront, et ceux qui déjà se produisent, sont pour le salut des âmes. Je désire que tous les voient !… » (Journal, p. 2455).

Ceux-ci semblent répéter à tous, avec sainte Catherine de Sienne, dans une lettre à un éminent Prélat : « Hélas ! ne gardez plus le silence, et criez comme si vous aviez mille voix. C’est le silence qui perd le monde ; l’Épouse du Christ est toute pâle ; elle a perdu sa couleur, parce qu'on a épuisé son sang, le sang du Christ qui est donné par grâce. Hélas ! je meurs et je ne puis mourir ! » (Lettre 84 (38) à un grand Prélat).

Le monde — il ne s’agit pas ici d’une phrase rhétorique ! — va à la ruine : il est désormais arrivé au bord du précipice. Pour l’empêcher de tomber, le Rédempteur et la Corédemptrice ont employé tous les moyens : ils ont employé, en premier lieu, la parole, à travers divers messages (rappelons-nous, par exemple, celui de Fatima).

N’ayant pas réussi avec les mots, Ils firent appel aux faits, et ont versé des larmes (par exemple à Syracuse).

Les larmes blanches ayant été inutiles, Ils eurent recours aux larmes de sang. C’est l'appel suprême : « Vox sanguinis clamat » (Gn. 4.10).

Cette voix si puissante nous invite tous à réfléchir sérieusement à quel haut prix nous avons été rachetés : « Vous savez — a écrit saint Pierre — que vous avez été affranchis de la vaine conduite héritée de vos pères, mais par un sang précieux, comme d'un agneau sans reproche et sans tache, le Christ » (1 Pr 1, 18). Le Seigneur peut répéter avec raison : « Que pouvais-je encore faire pour ma vigne que je n'aie fait ? » (Is. 5, 4).

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Au risque d’alourdir un peu ce chapitre, nous ne résistons pas à mettre devant vos yeux, une chronologie des faits survenus soit chez Louis, le frère de Teresa Musco.

Il s’agit, bien entendu, d’un rapport des faits, inclus dans le livre du père Gabrielle Roschini, dont nous traduisons maintenant l’une des années citées : 1974.

Phénomènes extraordinaires vérifiés à Castel San Lorenzo
(Diocèse de Vallée de la Lucania)

« Intimement liés aux phénomènes extraordinaires qui se sont vérifiés chez Teresa Musco, divers autres phénomènes impressionnants se sont vérifiés chez M. Luigi Musco, frère de Teresa.

Pour mieux ordonner ces phénomènes je suis l’ordre chronologique en me basant sur les nombreuses et précises notes fournies par le père Franco Amico.

ANNÉE 1974

1. Dans les derniers jours de Juillet de 1974, une image du Cœur Immaculé de Notre-Dame de Fatima (offerte par le père Franco à Teresa qui à son tour en fit cadeau à son frère Luigi le 25 octobre 1972) verse des larmes normales, blanches, qui, avec la répétition du phénomène deviennent de couleur rose (de l'eau et du sang), ceci en présence de monsieur Luigi Musco et de son épouse.

2. Le 11 septembre, vers 11 heures, la même image émet des yeux des larmes de couleur rose.

3. Le 14 septembre, vers 10 heures la même image verse des larmes de sang.

4. Le 3 octobre, la même image verse d’abondantes larmes de sang qui rejoigne sur l’image la hauteur du Cœur.

5. Le 5 octobre la même image présente une sudation répandue sur la face.

6. Le 20 octobre l'image verse dans un verre des larmes blanches, en présence de plusieurs personnes.

7. Le 21 octobre, l'image, de 9 heures à12 heures 30, verse des larmes de sang en présence de nombreuses personnes. Le lendemain l'Évêque de Vallée de la Lucania est informé des phénomènes.

8. Le 23 octobre, de 6 heures 30 à 7 heures, l'image émet des goûtes de sueur.

9. Le 24 octobre, de 7 heures à 7 heures 15, l'image verse des larmes blanches et de la sueur. Le Curé du lieu ramasse avec le doigt une de ces larmes.

10. Le 28 octobre, de 6 heures 30 à 7 heures l'image verse des larmes normales qui descendent jusqu'au Cœur ».

* * *

Nous pourrions continuer ainsi pendant de nombreuses pages encore. Mais cela nous semble inutile, car l’évidence est là, devant nous et, celui qui croit en la puissance du Seigneur, n’aura aucune difficulté à admettre ces faits qui, il faut le rappeler ont été contrôlés par des spécialistes, tant ecclésiastiques que laïcs.

Pour ceux qui ont du mal ou qui n’accepte pas ce genre de phénomènes mystiques, continuer à les exposer s’avère également inutile, car, comme déjà dit, il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

A la fin dudit rapport sur ces faits extraordinaires, le père Roschini termine en donnant des chiffres, tel un expert comptable qui a soin de son travail minutieux :

« Les phénomènes (uniquement ceux enregistrés) chez Teresa Musco, à Caserte, se montent à environ 757.

À Castel S. Lorenzo, les phénomènes extraordinaires, jusqu'au 27 août 1977 se situent autour de 216 ».

Teresa parlait l’araméen

Un autre phénomène, et non des moindres, chez Teresa, était le don des langues, ou plutôt, le don de parler la langue que Jésus parlait en son temps : l’araméen.

Le père Franco Amico, son Directeur spirituels, en donne un témoignage saisissant :

« Nombreux sont ceux qui se sont demandés quelle était la langue que parlait Teresa pendant ses extases, ou que, parfois, elle employait dans la prière, ou avant donner un conseil ou de répondre aux personnes qui venaient la visiter. De la part de Don Stefano Gobbi (fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial) j'ai reçu cette explication de vive voix.

Le 1er février 1975, Don Carlo de Ambrogio (salésien) vint en visite à Caserte. Ce prêtre domicilié à Turin était un grand apôtre Marial et l’animateur des groupes J. A. M. (Jeunesse Ardente Mariale). En outre, il était aussi un spécialiste des langues sémantiques et on lui doit de ce fait la traduction de certains psaumes de l’Ancien Testament. Eh bien, lorsque en sa présence Teresa parla cette célèbre langue, le P Carlo lui demanda de prononcer lentement chaque mot. Conclusion : Don Carlo de Ambrogio, parlant à Don Gobbi, lui affirma avoir compris la signification de chaque mot et qu’il était en mesure d’affirmer que la langue parlée par Teresa était la même que l’on parlait du temps de Jésus et de Marie et que donc, selon lui, cette langue était l’araméen parlé à Nazareth.

Souvent, pendant que l’on récitait le Rosaire, voilà que Teresa, les yeux fermés, semblait absente, mais répondait à temps aux prières communes, mais dans cette langue. Il en était de même lors de la récitations des Litanies de la Vierge, auxquelles elle répondait au même temps que le autres : “priez pour nous”, mais toujours en araméen.

La maman de Teresa affirma que sa fille parlait ce langage étrange depuis l’âge de neuf ans. Souvent elle voyait Teresa comme hors d’elle, regarder dans n’importe quel angle de la maison et parler avec une personne invisible. Cela arrivait même à école, car il est vrai que la maîtresse disait à Teresa, en la réprimandant : “Teresa, je t'ai enseigné l'italien, de ce que tu dis, je ne comprends rien ; qui t'a enseigné cette autre langue ?” ».

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