JÉSUS-CHRIST EST LE FILS DE DIEU
TOME I

 

par Paulette Leblanc

 

2
L'Âme de Jésus

 

Après s'être longtemps attardée sur le Verbe de Dieu et le mystère de son incarnation, Sœur Marie-Aimée de Jésus contemple l'âme de Jésus et sa nature humaine. "Le temple du Seigneur, c'est le Seigneur lui-même; car rien d'autre que lui ne peut le contenir..." Les délices de Dieu, ce sont les hommes, mais les hommes ayant péché, le Seigneur voulut les sauver. Et, "pour leur montrer les douceurs de sa tendresse, Il s'est bâti un temple: sa sainte humanité... un temple vivant..." qui a une âme, le véritable objet des délices du Seigneur.

  • 2-1-Jésus-Christ a une âme comme la nôtre (tome 1 – Chapitre 19)

"Cette partie du temple du Seigneur, cette source des délices du Seigneur, à laquelle on songe peu, c'est le Saint des saints de l'humanité sacrée de Jésus, c'est la source de la vie, c'est l'âme de Jésus-Christ... Que Jésus-Christ ait une âme comme les nôtres, cela est de foi. En effet, ce n'est pas la divinité qui anime le corps sacré de Jésus-Christ... Ce qui anime le corps de Jésus, c'est son âme... car Jésus-Christ est aussi véritablement homme qu'il est véritablement Dieu; Dieu comme son Père; homme comme nous... Le Verbe, en s'incarnant, s'est formé un corps, il s'est créé une âme et leur a donné la vie, car en lui était la vie... Donc, Jésus-Christ est homme et homme parfait parce qu'il a une âme raisonnable unie à un corps... Le Verbe a pris, le jour de son incarnation, un corps et une âme semblables aux nôtres...

De même que le corps de Jésus-Christ fut fait passible et mortel comme les nôtres, de même son âme, comme les nôtres, fut créée passible et immortelle... douée des mêmes puissances: entendement, mémoire, volonté, qui sont les facultés de penser, de se souvenir, d'aimer et d'agir librement... Mais la souillure du péché originel ne pouvait l'atteindre... et cela par droit, et non par privilège comme l'âme de Marie, en vertu des mérites de Jésus-Christ."

  • 2-2-Étudier l'âme sainte de Jésus est une source de sanctification-  (tome 1 – Chapitre 19)

Sœur Marie-Aimée de Jésus veut nous faire comprendre que le fait de laisser Jésus vivre en nous est une source de sainteté. Elle écrit, entre autres: "Développer en soi le règne et la vie de Jésus-Christ, substituer sa vie à la nôtre, faire passer en nous ses désirs, ses intentions, ses dispositions, agir comme il agissait en vue de glorifier son Père, c'est toute la sainteté.... En effet, où pourrions-nous mieux trouver la source de la sainteté que dans l'âme et le cœur de Jésus-Christ, dans cette âme et dans ce cœur qu'il a pris semblables aux nôtres, pour que nous puissions nous éclairer et nous instruire aux lumières de la première, nous enflammer et nous embraser au feu pur et vivifiant du second. L'âme de Jésus-Christ, miroir le plus parfait de la sainteté divine... nous permet de tourner nos regards avec confiance, vers celui qui nous appelle à être saints... Le Saint-Esprit, Esprit de toute sainteté lui faisait accomplir de moment en moment, le bon plaisir du Père céleste... À son école, l'âme se transforme vite...  Dans le chemin de la perfection, il ne s'agit pas de faire beaucoup, mais de bien faire... de reproduire le portrait de Jésus-Christ... Les saints en sont la preuve: les uns sont apôtres, les autres solitaires; ceux-ci sont vierges, ceux-là ne le sont pas... Diversité merveilleuse... On reconnaît en chacune des âmes saintes la véritable effigie de Jésus-Christ. Sans cette effigie... pas de vraie sainteté..."    

  • 2-3-L'âme sainte du Verbe incarné: parties supérieure et inférieure (tome 1 – Chapitre 20) 

Marie-Aimée revient sur les deux parties de l'âme de Jésus-Christ, "ce qui n'empêche pas qu'elle soit absolument spirituelle, une, indivisible et toute semblable aux nôtres... Mais son âme, humaine par sa nature, a été unie à la nature divine... Cette prérogative est unique..." Cela peut être difficile à comprendre, aussi Marie-Aimée insiste-t-elle: "Mais il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais qu'une âme divine, parce qu'il n'y a et qu'il n'y aura jamais qu'un Fils de Dieu fait homme, Fils unique d'un Père unique..."

Il y a autre chose: l'âme de Jésus pouvait jouir, "sans interruption comme sans intermédiaire, en sa partie supérieure, de la vision béatifique." Mais dès le premier instant de sa création, bénéficiant de cette vision, elle connut la cause de sa propre création: réparer l'outrage fait à la majesté divine. "L'âme de Jésus-Christ entra dès lors dans une inexprimable contrition qui ne devait cesser de lui faire sentir ses amertumes... que lorsque Jésus expirerait sur la croix... C'est dans la partie inférieure de son âme que Jésus-Christ, durant toute sa vie voyageuse, ressentait les atteintes des passions et affections... Notre Seigneur Jésus-Christ avait une imagination qui surpassait celle de tous les hommes... Étant divine, elle ne lui représentait rien que de très réel, rien qu'elle ne connût; semblable à un miroir très pur, elle réfléchissait à son gré les ouvrages du créateur et les exposait aux yeux illuminés de son intelligence... Cependant, quelles que fussent les craintes, les tristesses, les angoisses qui se présentaient à flots dans cette partie inférieure de l'âme de Jésus-Christ, toujours elles s'arrêtaient au seuil de la partie supérieure..."

D'où l'enseignement de cette méditation: l'âme doit vivre unie à Dieu par sa partie supérieure, malgré les troubles de l'imagination et des sens. Marie-Aimée rappelle qu'il est de foi que Dieu est présent dans notre âme, par son essence, mais "encore qu'il est présent dans l'âme juste d'une manière particulière et ineffable par la grâce sanctifiante. Cette présence de la Trinité Sainte nous est indiquée par Jésus-Christ lui-même: 'Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, mon Père l'aimera et nous ferons en lui notre demeure.' ... Ce lieu privilégié, c'est la partie supérieure de notre âme dont le démon ne peut se rendre maître tant que l'Hôte divin y réside... Là, Dieu fait entrer l'âme dans ses conseils; il lui parle, il l'instruit, il l'écoute et il se montre. Là, il opère... Mais nous devons toujours garder une crainte salutaire, afin de ne pas tomber dans la présomption ou dans l'illusion.

D'autre part, parce que nous avons tous péché en Adam, nous portons le germe de toutes les passions mauvaises... et nous en éprouvons les tristes effets. Il s'ensuit que la partie inférieure de notre âme devient un véritable champ de bataille. C'est là qu'agissent les démons, leurs tentations venant se joindre à nos tendances perverses..."  Nous devons nous méfier de nos imaginations et éviter de suivre les impressions qu'elles donnent. " Dieu nous a donné l'imagination pour aider et servir l'intelligence, et non pas pour l'induire en erreur..."

Nous devons également surveiller notre sensibilité, sœur de l'imagination. Leurs impressions peuvent nous troubler, nous agiter. Nous devons mépriser ces impressions, suivant Jésus notre modèle qui se réglait toujours sur la volonté de Dieu.

Et nos affections, nos passions, nos tentations? "Ces ennemis sont réels, violents; ils doivent être combattus vigoureusement..." Dieu nous accorde sa grâce pour suivre Jésus: accueillons-la. "Regardons avec calme les passions s'élever, les tentations nous menacer. Imposons silence à la tempête, et, confiants dans la protection du Dieu des armées, demeurons dans la prière et l'humilité..."

  • 2-4-La première puissance de l'âme du Verbe incarné: l'intelligence (tome 1 – Chapitre 21)

Marie-Aimée de Jésus ayant rappelé que des trois puissances de l'âme: intelligence, mémoire et volonté, l'intelligence, ou faculté de connaître, est la première; elle contemple l'intelligence du Verbe de Dieu incarné. Comme toutes les intelligences, l'intelligence de Jésus était à la fois raison, jugement et esprit; elle n'ignorait rien, mais, étant humaine, elle restait finie tout en contemplant Dieu et découvrait toujours en Dieu de nouvelles perfections. Sa raison, quoique éclairée des lumières surnaturelles, était humaine et s'arrêtait sur Dieu pour L'adorer et Le contempler. Son jugement était infaillible, et les pensées de son esprit étaient d'une sublimité angélique, sa divinité lui communiquant sa pensée éternelle. Et dès le premier instant de sa création, son âme fut élevée, par la grâce de l'union hypostatique, à la gloire d'être l'âme du Fils de l'homme.

Ayant achevé son raisonnement, Marie-Aimée s'élève contre ceux qui ne sont qu'ignorance et faiblesse, ne reconnaissant pas Jésus-Christ. "Qu'ils disparaissent devant lui, avec leur prétendue science!... Mais qu'ils paraissent les apôtres, les évangélistes, les docteurs... tous ceux qui sont autour de Jésus-Christ, comme les rayons sont autour du soleil... Et nous les simples, les petits, les pauvres de science, nous les écoutons, nous apprenons et nous croyons... nous avons assez de foi pour professer hautement notre croyance et confondre les incrédules..."

Et voici que Marie-Aimée, comme elle le fait si souvent, se retourne vers la Trinité: "L'intelligence de Jésus-Christ contemple le Père, le Fils auquel elle appartient spécialement, et le Saint-Esprit. Elle contemple la Trinité d'esprit à esprit sans que le corps qu'elle habite lui soit un obstacle... car, pendant que Jésus-Christ vivait sur la terre, son admirable intelligence contemplait, non seulement Dieu en lui-même, mais encore, en Dieu, tout ce qui n'est pas Dieu... L'intelligence de Jésus-Christ adore l'incréé parce qu'elle est créée; elle adore l'immense parce qu'elle est bornée; elle adore l'infini parce qu'elle est finie..."

Marie-Aimée découvre alors dans la divine intelligence de Jésus-Christ deux dispositions: une disposition d'humilité, et une disposition de dépendance. Toujours face à la divinité elle s'anéantit devant l'infinie Majesté de Dieu et connaît ses ordres. Ici encore Jésus est le modèle de l'intelligence de l'âme dans l'oraison. Marie-Aimée s'explique: "L'oraison ou la contemplation, est le regard de l'intelligence appliquée à découvrir  en Dieu quelque chose de ce qu'Il est, quelques-unes de ses perfections pour le connaître, et à chercher sa volonté pour l'accomplir... Fixer ainsi son regard sur Dieu ou Jésus-Christ, c'est suppléer par la foi à la vision qui nous manque ici-bas... C'est pourquoi le principal exercice de notre intelligence dans la prière, et en particulier dans l'oraison mentale, quelle qu'en soit la forme, est celui de la foi...

La foi est, pour l'oraison, le flambeau qui lui montre le but à atteindre;  elle lui en découvre les beautés, les splendeurs... Il nous faut croire, de telle sorte que notre conduite se modèle sur cette foi: c'est le moyen infaillible de contempler et d'adorer en esprit et en vérité... L'âme embrassera la vérité, non parce qu'elle la comprend, mais parce que Dieu qui l'a révélée, a le droit de nous en cacher les secrets... Nous devons rechercher le don d'oraison, mais le meilleur moyen de l'obtenir est celui de la foi."

Mais attention! "Ce don d'oraison ne consiste pas dans les consolations ni dans les grâces de choix, mais dans la seule recherche de Dieu lui-même et dans l'accomplissement de toute sa volonté... Nous sortirons de la prière, transformés, en quelque sorte, en l'image du Verbe incarné que nous désirons imprimer en nos âmes; car la foi obtient tout ce qu'elle demande, elle est toute puissante sur le cœur de Dieu..."

Marie-Aimée peut alors résumer: "Par le don d'oraison, il faut entendre une union habituelle d'esprit à Dieu; et par ses plus grandes merveilles, la transformation en Jésus-Christ. Cette contemplation ayant la foi pour base, ne peut manquer d'être accompagnée des dispositions d'humilité et de dépendance que nous avons admirées dans l'âme de Notre Seigneur Jésus-Christ... Cette dépendance dans l'Esprit-Saint, loin d'enchaîner l'âme... la met au large et l'établit dans la situation pour recevoir de Dieu des lumières et des connaissances plus élevées..."

  • 2-5-La deuxième puissance du Verbe incarné: la mémoire (tome 1 – Chapitre 22)

Selon Marie-Aimée de Jésus, "l'intelligence donne, la mémoire garde; l'intelligence connaît, ma mémoire reconnaît. La mémoire est inférieure à l'intelligence... L'intelligence de Jésus-Christ sait tout, sa mémoire n'oublie rien... elle ne cesse de bénir Dieu... C'est ainsi que Jésus-Christ est devenu l'action de grâce vivante de toutes les créatures... Les souvenirs de sa mémoire sont aussi étendus que ses connaissances..." Dès lors, les souvenirs de Jésus sur la terre, étaient, tantôt douloureux quand il pensait à Dieu offensé ou à la déchéance des hommes, et tantôt très doux, lorsqu'il se rappelait les faveurs merveilleuses dont sa nature humaine avait été comblée.

D'où l'attitude qui devrait être celle des âmes fidèles: vider leur mémoire de tous les souvenirs inutiles et ne garder que celui de Dieu. "C'est là être animé véritablement de l'Esprit de Jésus-Christ... Il faut faire le vide dans la mémoire pour que Dieu remplisse ce vide de lui-même; il faut écarter tous les souvenirs nuisibles, inutiles... Ces dispositions constituent la préparation à l'oraison... Et suivons l'attrait que le Saint Esprit, qui souffle où il veut nous donne. Le besoin, c'est lui qui le fait sentir; ne nous ingérons pas dans notre propre conduite, mais livrons-nous sans réserve à cet Esprit d'amour qui nous conduira infailliblement au Père et au Fils. " 

  • 2-6- La troisième puissance de l'âme du Verbe incarné: la volonté (tome 1 – Chapitre 23)

"La volonté divine est souverainement libre, indépendante et immuable. La volonté humaine est libre, mais dépendante et sujette au changement... La créature perd sa liberté quand elle pèche; elle l'affermit et l'ennoblit quand elle reste fidèle. Lorsque nous choisissons le mal, nous devenons esclaves de nos passions; aussitôt que nous abusons de notre liberté nous cessons d'être libres... La volonté de Jésus fut créée libre, mais absolument incapable de se porter à aucun mal. Elle fut dès lors et pour toujours, parfaitement unie à la volonté divine...

La volonté est non seulement la puissance de vouloir librement, mais aussi d'aimer librement; personne ne peut lui imposer l'objet de son amour. Le cœur est le foyer de l'amour, mais c'est de l'âme que vient la flamme qui l'allume... Que penser alors de l'âme de Jésus-Christ, âme d'un Dieu, âme qui possédait dès ici-bas une puissance d'amour merveilleusement supérieure à celle dont tous les élus jouissent et jouiront dans le ciel. Cette puissance, c'est sa volonté humaine... toujours désireuse de répondre à un amour infini... Cette volonté sainte se livre au Verbe sous l'influence bénie du Saint-Esprit...

Pendant le séjour de Jésus-Christ sur la terre, son intelligence et sa mémoire lui montrant et lui représentant sans cesse Dieu offensé... sa volonté humaine appelait les souffrances, les humiliations, la mort ignominieuse de la croix..."

Et pour nous, simples créatures, dont la volonté, depuis le péché, est toujours portée à se révolter contre Dieu?... La pensée de la révolte de la créature contre son créateur est difficilement soutenable, et l'homme était condamné à disparaître. Mais la miséricorde de Dieu est intervenue, et, "en s'incarnant, le Fils de Dieu a voulu, dans sa bonté infinie, faire comprendre à l'homme, par sa propre soumission, les droits que Dieu a sur sa créature, et avec quel amour elle doit mettre à exécution ses volontés... Jésus-Christ s'est caché aux pharisiens superbes... mais il se découvre aux humbles qui ne désirent le connaître que pour l'aimer. La disposition de simplicité et de pureté de cœur est la meilleure que l'âme puisse apporter à l'oraison... La contemplation n'est pas une paresse ou une inaction spirituelle... L'âme pieuse n'aime pas moins l'amour quand elle se distrait pour des nécessités extérieures que quand elle prie..."

  • 2-7-La beauté de l'âme du Verbe incarné (tome 1 – Chapitre 24    

Marie-Aimée de Jésus présente les quatre qualités qui caractérisent la beauté de l'âme de Jésus:

– Sa pureté, qui dépasse celle d'Adam avant la faute, et même celle de la Vierge Marie, sa Mère,

– L'éclat qui lui vient d'abord de sa divinité, puis de la grâce "éminente, suréminente, abondante, surabondante, qui renferme toutes les grâces",

– La richesse, car "l'âme de Jésus jouit de tous les trésors de la science et de la sagesse de Dieu... Ajoutons à cela les vertus infuses... enchâssées comme autant de pierres précieuses, dans l'or le plus pur de la plus pure charité: humilité, patience, obéissance, simplicité, prudence, zèle, bonté, innocence..."

– La variété qui consiste dans sa participation aux perfections de la divinité et aux dons du Saint-Esprit.

En un mot, l'âme de Jésus-Christ est un monde spirituel qui "reproduit l'image de Dieu," mais une image intacte, contrairement aux autres âmes humaines. L'âme de Jésus est belle, surtout parce qu'elle possède Dieu. "Dans l'âme de Jésus-Christ Dieu habite comme en lui-même puisque Jésus-Christ est ce lui-même..."

L'âme fidèle reçoit quelque chose de la beauté de l'âme de Jésus-Christ. Cette âme fidèle aura sa perfection dans la gloire, dès aujourd'hui; par la force de l'amour, elle se transforme en celui qu'elle aime. Elle se purifie de plus en plus, dans sa conscience, dans son cœur et dans son esprit. Et Marie-Aimée d'ajouter: "Chaque âme est appelée à un degré particulier de grâce, à un degré d'union à Dieu plus ou moins intime avec Dieu; le tout dépend de la volonté divine et de ses desseins sur chacune... Ce degré voulu par Dieu nous est indiqué dans telle ou telle circonstance... Une lumière nous est donnée d'une manière tout à fait inattendue sur Dieu ou sur les choses divines... Et si l'âme avance ainsi... sans retour sur elle-même... son humilité la rendra plus belle encore."

La richesse de l'âme, ce sont ses vertus auxquelles il convient d'ajouter l'amour et la pureté d'intention. "Les vertus, richesses de l'âme lui valent une ressemblance de plus avec l'âme très sainte de Notre Seigneur Jésus-Christ... Un trait manquerait à l'âme dans sa ressemblance avec l'âme de Jésus-Christ, si, à la pureté, à l'éclat, à la richesse qui l'embellissent, la variété ne venait s'ajouter, variété qui consiste pour l'âme dans les dons du Saint-Esprit, dans les vertus infuses ou même acquises. Ces dons et les vertus infuses ne s'acquièrent pas à force de travail. L'âme, ou bien les reçoit gratuitement, ou bien les acquiert par la prière..."   

    

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