Né le 17
février 1907 à Glatz en Silésie (Klodzko en Dolnoslaskie
dans l’actuelle Pologne), de père inconnu, il fut éduqué
chrétiennement et amoureusement par sa mère, Maria
Hirschfelder.
Au
terme de ses études à Glatz, il passe son baccalauréat
en 1927.
Il eut
besoin d’une dispense pour ses études et son ordination,
car il était illégitime. Il étudia la philosophie et la
théologie à l’université de Breslau (Wroclaw).
Le 31 janvier 1932, il fut ordonné
prêtre à Wroclaw (Pologne) pour la partie prussienne de
l’archidiocèse de Prague. Sur la photographie de sa
première messe, célébrée à Bad Lagenau, il écrit : Le
Christ, notre agneau pascal, est resssucité, Alleluia.
Vicaire à
Tscherbeney pendant deux ans, à Grenzeck jusqu’en 1939,
puis à Habelschwerdt, il prêchait contre les abus et la
violence des Nazis, en particulier en exhortant la
jeunesse à rejeter cette idéologie.
Il montra partout cette joie
naturelle, cet enthousiasme communicatif dans les
groupes qu’il animait. Il utilisait sa guitare pour
accompagner les chants de la jeunesse. Celle-ci se
joignait à lui spontanément. Il en vint à proclamer
courageusement en pleine homélie : Qui
cherche à arracher la foi au Christ du cœur de la
jeunesse, est un criminel.
La Gestapo
prouva combien il avait raison en l’arrêtant le 1. août
1941, durant une réunion avec la jeunesse.
En prison
à Glatz, il écrivit un Chemin de la Croix, et des
réflexions sur le sacerdoce, le mariage et la famille.
Très souvent revient sous sa plume le terme de
“expiation” (Sühne) : il s’offrait, comme le Christ et
en union avec Lui. Le monde ne peut pas comprendre notre
réelle richesse spirituelle, voilà pourquoi le chrétien,
et particulièrement le prêtre, peuvent toujours être les
hommes les plus heureux : parce que le Christ, pour qui
nous vivons, ne peut pas mourir.
Il a été
déporté au camp de concentration de Dachau le 15
décembre 1941, sous le matricule 28972.
Dans ce
camp s’était formé un groupe issu des prêtres du
mouvement de Schönstatt, fondé par Josef Kentenich en
1914, basé sur une spiritualité mariale ; il
s’organisait autour de Josef Fischer, Karl Leisner en
fit partie et Gerhard s’y joignit à son tour.
Gerhard
Hirschfelder mourut de faim et de pneumonie, un an
exactement après son arrestation, le 1. août 1942.
Il a été
béatifié en 2010
SOURCE:
http://www.samuelephrem.eu/ |