Génebaud
était « aussi distingué par sa naissance que par son
savoir, fut ordonné premier évêque de Laon (en Picardie)
par saint Remi de Reims », au VIe
siècle, selon l’un de ses biographes qui utilisa les
renseignements laissés par Hincmar, archevêque de Reims.
Il était fils de
saint Celsin et neveu dudit saint Remi.
Certains
disent qu’il « était marié, mais après son
ordination, il se sépara de sa femme pour vivre dans la
continence, selon les règles de l’Église ».
D’autres
historiens disent qu’il fut en effet sacré évêque de
Laon par saint Remi de Reims, mais que dernier ignorait
que Génebaud fut marié, ce qui l’a beaucoup gêné, quand
il apprit la vérité.
D’autres
encore disent que, « ce serait Clovis qui l’aurait
enfermé pendant sept ans, dans une prison en forme de
cercueil, pour le punir de son mensonge ».
Et pour ne
pas être en reste, d’autres biographes disent que « que
les visites trop fréquentes qu’il (saint Remi ou
Clovis ?) permit à sa femme de lui rendre visite le
firent tomber, et il eut deux enfants étant évêque » Il
les appela Larron et Vulpecula.
Regrettant
son péché, il se jeta aux pieds de saint Remi, son
métropolitain et lui demanda pardon pour la grosse faute
commise. L’évêque de Reims lui pardonna, bien entendu,
mais laissa que justice se fasse.
Enfermé
donc dans une prison située près de l’église
Saint-Julien à Laon, il y purgea sa peine. À sa sortie,
il était devenu quelqu’un de sage et repris la direction
de son diocèse, jusqu’à sa mort. Le martyrologe romain
l’indique au 5 septembre.
Larron, son
fils, lui succéda sur le siège de Laon.
Nota sur
l'image:
Saint Génebaud dans sa cellule, tapisserie du musée
Saint-Remi de
Reims. |