Blandine Merten
Religieuse, Bienheureuse
1883-1918

Maria Magdalena (Marie Madeleine) Merten naît à Duppenweiler (diocèse de Trèves) en Allemagne en 1883, neuvième de onze frères et sœurs. Ses parents sont de simples fermiers ; ils lui inculquent une profonde religiosité. Dès son enfance, elle passe pour “un ange” de modestie, de douceur et de pureté. De 1902 à 1908, elle exerce le métier d’institutrice avec dévouement et conscience professionnelle.

 Mais, elle pense qu’elle servirait encore mieux les enfants dans la vie religieuse. Aussi, à 25 ans, entre-t-elle chez les Ursulines du Mont-Calvaire (Calvarienberg) où elle prend le nom de Blandine. Avec les petites filles et les jeunes adolescentes dont elle a la charge, elle sait allier bonté et fermeté. Sa spiritualité est simple ; elle aime à répéter : « Celui qui aime Dieu n’a pas besoin d’accomplir des actions exceptionnellement élevées ; il lui suffit d’aimer. » Cette sentence de sœur Blandine nous donne la clef de sa vie profondément sainte.

A son devoir d’état accompli avec une grande conscience, elle joint ce qui fait le centre de sa vie : sainte Eucharistie, Parole de Dieu et prière, unissant ainsi action et contemplation. Lorsqu’elle fait ses vœux solennels en 1913, elle s’offre en même temps en victime. Et le Seigneur agrée son offrande car, après onze ans à peine de vie religieuse marquée de profondes souffrances, elle est atteinte par la tuberculose, maladie qu’elle supporte avec patience, et elle meurt dans sa trente-cinquième année.

« Au cours de sa vie — dit le Pape Jean-Paul II, le 1er novembre 1987, lors de la cérémonie de béatification —, Sœur Blandine n’a rien fait d’extraordinaire ; mais ses tâches et ses devoirs de chaque jour, elle les a accomplis de manière extraordinaire. Après sa mort, sa vie et son action sont apparues dans une lumière telle qu’aujourd’hui l’Église peut la proposer solennellement comme bienheureuse à l’imitation des hommes : les maîtres, les éducateurs, les religieuses ainsi que tous les croyants qui, en accomplissant fidèlement leurs tâches quotidiennes et en aimant activement leur prochain, suivent le Christ dans la paix et l’obscurité et s’efforcent ainsi d’atteindre la perfection chrétienne. » (Jean Paul II)

 

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