Antonio fut un des membres de la communauté dominicaine
de Calanda, qui n’avaient pu quitter cette maison en
raison de leur âge ou de leur infirmité. Ceux qui
étaient plus jeunes demandèrent à rester auprès des plus
anciens pour les assister.
Il
était né le 15 septembre 1869 à El Ferrol (La Coruña,
Espagne). Il était prêtre.
Il
était connu pour son austérité et ses pénitences,
physiques ou morales, parfaitement obéissant ; dur, mais
très humble, reconnaissant ses limites, il ne lui
manquait qu’une grâce, disait un confrère, celle du
martyre, qui eut lieu le 29 juillet 1936.
Les
sept pères ou frères furent condamnés à mort dans un
simulacre de jugement, conduits en camion à quelques
kilomètres de Calanda, au lieu-dit Nueve
Masadas.
Antonio voulut aider le plus ancien de la communauté,
qui marchait difficilement, et ils restèrent ensemble.
Antonio rappela fraternellement à tous la nécessité de
se donner réciproquement l’absolution sacramentelle et
de pardonner selon l’esprit de l’Évangile.
En
chemin, les Religieux priaient le chapelet à haute voix,
tout en répétant qu’ils pardonnaient à leurs bourreaux.
Le 29 juillet vers minuit,
ils furent fusillés, tandis qu’ils criaient Vive
le Christ Roi.
Antonio, lui, avant
d’expirer, eut encore la force de dire : Seigneur,
pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font (cf.
Lc 23:34).
Ils furent béatifiés en 2001.
Source :
http://www.samuelephrem.eu/article-antonio-manuel-lopez-couceiro-123201397.html |