Le Père Anicet Koplinski, capucin, « l’apôtre de la charité » de
Varsovie, avait voulu affronter ses souffrances
avec
la prière, en imitant le Maître de Nazareth ; lui aussi est mort
dans la chambre à gaz dans le camp d’Auschwitz. Le 26 mars 1999,
dans la Salle du Consistoire au vatican, en présence du Pape
Jean-Paul II, a été promulgué, par la Congrégation pour les
Causes des saints, le décret concernant le martyre d’Anicet
Koplinski, prêtre diocésain.
Issu d’une famille d’ouvriers de Prusse qui comptait douze
enfants, à son baptême, le 8 août 1875, il reçut le nom d’Albert
Antoine. Son prénom fut changé en Adalbert. Adalbert Koplin est
entré le 23 novembre 1893 au monastère de Sigolsheim, en Alsace,
chez les capucins de la province de Rhénanie-Westphalie, où il a
pris le nom d’Anicet (l’invincible). Ordonné prêtre le 15 août
1900, il a exercé sa mission durant de longues années dans la
Ruhr où il s’occupait plus spécialement des Polonais. En 1918,
il a été appelé à réorganiser la vie religieuse à Varsovie.
Durant des années, il a sillonné les rues, mendiant pour les
pauvres. Il a malheureusement perdu la vie dans de tragiques
circonstances avec d’autres prisonniers d’un camp de
concentration durant la Seconde Guerre mondiale.
Béatifié le 13 juin 1999 par le pape Jean Paul II
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