Angelo de Furcio,
augustin, naquit en 1246 dans le petit château de Furci, diocèse
de Chieti, dans les
Abruzzes.
Ses parents, Adaliptus et Albatia, à ce que racontent les
biographes du bienheureux, eurent une vision de l'archange saint
Michel, qui leur annonça la naissance d'un enfant rempli de dons
de Dieu. Le bienheureux passa son enfance à Furci, et à
Cornaclano, où son oncle était supérieur du monastère bénédictin
de Saint Ange.
Après la mort de
son père, il embrassa la vie religieuse dans le couvent des
augustins, à Vasto Aimone, où il acheva ses études et fut
consacré prêtre. Vers l'an 1271, il se rendit à Paris, où
enseignait alors Gilles Colonna. Il y resta cinq ans, et de
retour en Italie, fut d'abord lecteur de théologie dans le
couvent de Saint-Augustin de Naples, ensuite provincial en 1287.
Il refusa les évêchés de Melfi et d'Acerra, qui lui avaient été
offerts. Ses vertus, en particulier son humilité, lui valurent
un grand renom de sainteté.
Il exerça une
grande influence sur les âmes comme prédicateur et confesseur.
Sa mort eut lieu le 6 février 1327, à Naples. Ses reliques
furent transférées de Naples à Furci en 1808. Son culte
ab immemorabili
a été confirmé par le Saint-Siège, le 17
décembre 1888. Il écrivit un
Commentaire sur l'Évangile de
saint Matthieu,
qui, paraît-il, n'est pas
arrivrjusqu'à nous.
SOURCE :
Dictionnaire d’Histoire et de Géographie ecclésiastiques ;
Letouze, Paris, 1914. |