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Veillée pascale
— A — |
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Première lecture
:
La création de la nature de l'homme (Gn 1, 1 - 2, 2)
Au
commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était
informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit :
« Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la
lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres «
nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le
premier jour.
Et Dieu dit : «
Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare
les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui
sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut
un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Et Dieu dit : «
Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se
rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme.
» Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et
il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela
était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la
plante qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne,
selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut
ainsi. La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa
semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son
espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela
était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le
troisième jour.
Et Dieu dit : «
Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour
séparer le jour de la nuit ; qu'ils servent de signes pour
marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu'ils
soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer
la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands
luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus
petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la
lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y
eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Et Dieu dit : «
Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres vivants, et
que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le
firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les
grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et
viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon
leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que
cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez
féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les
oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il
y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Et Dieu dit : «
Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur
espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les
bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que
cela était bon. Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et
tout leur déploiement. Dieu dit : « Faisons l'homme à notre
image, selon notre ressemblance. Qu'il soit le maître des
poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de
toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui
vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l'homme à son
image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et
femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et
multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez
les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et
de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa
semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont
le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. Aux
bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et
vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme
nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit
tout ce qu'il avait fait : c'était très bon. Il y eut un
soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
Ainsi furent
achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le
septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite.
Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait
faite. |
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Psaume : Ps 103, 1-2a.5-6, 10.12,
13-14ab, 24.35c
Bénis le
Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Tu as donné son
assise à la terre :
qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l'as vêtue de l'abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.
Dans les ravins
tu fais jaillir des sources
et l'eau chemine au creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d'elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.
De tes demeures
tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l'homme qui travaille.
Quelle
profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l'a fait ;
la terre s'emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ! |
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Deuxième lecture
:
Sacrifice et délivrance d'Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22,
1-13.15-18)
Dieu mit
Abraham à l'épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci
répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton
fils unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah,
et là tu l'offriras en sacrifice sur la montagne que je
t'indiquerai. »
Abraham se leva
de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses
serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour le
sacrifice, et se mit en route vers l'endroit que Dieu lui
avait indiqué.
Le troisième
jour, Abraham, levant les yeux, vit l'endroit de loin.
Abraham dit à
ses serviteurs : « Restez ici avec l'âne. Moi et l'enfant
nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons
vers vous. » Abraham prit le bois pour le sacrifice et le
chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau,
et tous deux s'en allèrent ensemble.
Isaac
interrogea son père Abraham : « Mon père ! - Eh bien, mon
fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où
est l'agneau pour l'holocauste ? » Abraham répondit : « Dieu
saura bien trouver l'agneau pour l'holocauste, mon fils »,
et ils s'en allaient tous les deux ensemble.
Ils arrivèrent
à l'endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y éleva l'autel
et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur
l'autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit
la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l'ange du
Seigneur l'appela du haut du ciel et dit : « Abraham !
Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
L'ange lui dit
: « Ne porte pas la main sur l'enfant ! Ne lui fais aucun
mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m'as pas
refusé ton fils, ton fils unique. » Abraham leva les yeux et
vit un bélier, qui s'était pris les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la
place de son fils.
Du ciel l'ange
du Seigneur appela une seconde fois Abraham : « Je le jure
par moi-même, déclare le Seigneur : parce que tu as fait
cela, parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils
unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta
descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que
le sable au bord de la mer, et ta descendance tiendra les
places fortes de ses ennemis.
Puisque tu m'as
obéi, toutes les nations de la terre s'adresseront l'une à
l'autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
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Psaume : Ps 15, 5.8, 9-10, 1b.11
Seigneur, mon
partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur
exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Mon Dieu, j'ai
fait de toi mon refuge.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices ! |
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Troisième lecture
:
La libération d'Israël par le passage de la mer Rouge (Ex
14, 15-31 ; 15, 1a)
Les fils
d'Israël, voyant les Egyptiens lancé à leur poursuite,
étaient effrayés.
Le Seigneur dit
à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils
d'Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton
bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et
que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec.
Et moi, je vais
endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière
eux dans la mer ; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon
et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens
sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé,
pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses
guerriers. »
L'ange de Dieu,
qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta
à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint
se placer à l'arrière, entre le camp des Égyptiens et le
camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et
lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne
purent se rencontrer.
Moïse étendit
le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la
nuit par un fort vent d'est, et il mit la mer à sec. Les
eaux se fendirent, et les fils d'Israël pénétrèrent dans la
mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite
et à leur gauche.
Les Égyptiens
les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux - avec tous
les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers -
jusqu'au milieu de la mer.
Aux dernières
heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de
feu et de nuée, l'armée des Égyptiens, et il la mit en
déroute.
Il faussa les
roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les
conduire. Les Égyptiens s'écrièrent : « Fuyons devant
Israël, car c'est le Seigneur qui combat pour eux contre
nous ! »
Le Seigneur dit
à Moïse : « Étends le bras contre la mer : que les eaux
reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers
! »
Moïse étendit
le bras contre la mer. Au point du jour, la mer reprit sa
place ; dans leur fuite, les Égyptiens s'y heurtèrent, et le
Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux
refluèrent et recouvrirent toute l'armée de Pharaon, ses
chars et ses guerriers, qui avaient pénétré dans la mer à la
poursuite d'Israël. Il n'en resta pas un seul.
Mais les fils
d'Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les
eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là, le
Seigneur sauva Israël de la main de l'Égypte, et Israël vit
sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens.
Israël vit avec
quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le
Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et
les fils d'Israël chantèrent ce cantique au Seigneur: |
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Cantique : (Ex 15, 2-3, 4-5,
6.10a.11, 17)
Ma force et mon
chant, c'est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre;
j'exalte le Dieu de mon père.
Le Seigneur est le guerrier des combats :
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du
Pharaon et ses armées
il les lance dans la mer.
L'élite de leurs chefs
a sombré dans la mer Rouge.
L'abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite,
Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l'ennemi.
Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre.
Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ?
Qui est comme toi, magnifique en sainteté,
terrible en ses exploits, auteur de prodiges ?
Tu les amènes,
tu les plantes
sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait,
Seigneur, pour l'habiter,
le sanctuaire, Seigneur,
fondé par tes mains. |
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Quatrième lecture
:
L'amour de Dieu pour Jérusalem son épouse (Is 54, 5-14)
Parole du
Seigneur adressée à Jérusalem : Ton époux, c'est ton
Créateur, « Seigneur de l'univers » est son nom. Ton
Rédempteur, c'est le Dieu Saint d'Israël, il se nomme « Dieu
de toute la terre ».
Oui, comme une
femme abandonnée et désolée, le Seigneur te rappelle. Est-ce
qu'on rejette la femme de sa jeunesse ? dit le Seigneur ton
Dieu.
Un moment je
t'avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse je te
rassemblerai.
Ma colère avait
débordé, et un moment je t'avais caché ma face. Mais dans
mon amour éternel j'ai pitié de toi, dit le Seigneur, ton
Rédempteur.
C'est ainsi
qu'au temps de Noé, j'ai juré que les eaux ne submergeraient
plus la terre. De même, je jure de ne plus me mettre en
colère contre toi, et de ne plus te menacer.
Quand les
montagnes changeraient de place, quand les collines
s'ébranleraient, mon amour pour toi ne changera pas, et mon
Alliance de paix ne sera pas ébranlée, a déclaré le
Seigneur, dans sa tendresse pour toi.
Jérusalem,
malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je
vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des
saphirs.
Je ferai tes
créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et
tous tes remparts avec des pierres précieuses.
Tes fils seront
tous instruits par le Seigneur, ils goûteront un bonheur
sans limites.
Tu seras
établie sur la justice, délivrée de l'oppression, que tu ne
craindras plus, délivrée de la terreur, qui ne viendra plus
jusqu'à toi. |
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Psaume : 29, 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13
Quand j'ai crié
vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le
Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie.
Avec le soir,
viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon cœur ne
se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce ! |
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Cinquième lecture
:
Le mystère de l'eau et de la parole (Is 55, 1-11)
Vous tous qui
avez soif, venez, voici de l'eau ! Même si vous n'avez pas
d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin
et du lait sans argent et sans rien payer.
Pourquoi
dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous
fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc :
mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses
!
Prêtez
l'oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je ferai
avec vous une Alliance éternelle, qui confirmera ma
bienveillance envers David.
Lui, j'en ai
fait un témoin pour les nations, un guide et un chef pour
les peuples.
Et toi, tu
appelleras une nation que tu ne connais pas, et une nation
qui t'ignore accourra vers toi, à cause du Seigneur ton
Dieu, à cause de Dieu, le Saint d'Israël, qui fait ta
splendeur.
Cherchez le
Seigneur tant qu'il se laisse trouver. Invoquez-le tant
qu'il est proche.
Que le méchant
abandonne son chemin, et l'homme pervers, ses pensées !
Qu'il revienne
vers le Seigneur qui aura pitié de lui, vers notre Dieu qui
est riche en pardon.
Car mes pensées
ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos
chemins, déclare le Seigneur.
Autant le ciel
est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont
élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de
vos pensées.
La pluie et la
neige qui descendent des cieux n'y retournent pas sans avoir
abreuvé la terre, sans l'avoir fécondée et l'avoir fait
germer, pour donner la semence au semeur et le pain à celui
qui mange ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me
reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux,
sans avoir accompli sa mission. |
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Psaume : Cantique : Is 12, 2,
4bcde, 5bc-6ac
Voici le Dieu
qui me sauve :
j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant c'est le Seigneur,
Il est pour moi le salut.
Rendez grâce au
Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : "sublime est son nom!"
Car il a fait
les prodiges
que toute la terre connaît.
Jubilez, criez de joie :
car Dieu est grand au milieu de vous ! |
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Sixième lecture
:
Dieu offre aux hommes la vraie sagesse (Ba 3,
9-15.32-38; 4, 1-4)
Écoute, Israël,
les préceptes de vie, prête l'oreille pour acquérir la
connaissance.
Pourquoi donc,
Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant
sur une terre étrangère, souillé par le contact des
cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
– Parce que tu
as abandonné la Source de la Sagesse !
Si tu avais
suivi les chemins de Dieu, tu vivrais dans la paix pour
toujours.
Apprends où se
trouvent et la connaissance, et la force, et l'intelligence
; apprends en même temps où se trouvent de longues années de
vie, la lumière de tes yeux, et la paix.
Mais qui donc a
découvert la demeure de la Sagesse, qui a pénétré jusqu'à
ses trésors?
Celui qui sait
tout en connaît le chemin, il l'a découvert par son
intelligence. Il a pour toujours aménagé la terre, et l'a
peuplée de troupeaux.
Il lance la
lumière, et elle prend sa course ; il la rappelle, et elle
obéit en tremblant.
Les étoiles
brillent, joyeuses, à leur poste de veille ; il les appelle,
et elles répondent : « Nous voici ! » Elles brillent avec
joie pour celui qui les a faites.
C'est lui qui
est notre Dieu : aucun autre ne lui est comparable.
Il a découvert
les chemins de la connaissance, et il les a confiés à Jacob,
son serviteur, à Israël, son bien-aimé.
Ainsi la
Sagesse est apparue sur la terre, elle a vécu parmi les
hommes.
Elle est le
livre des commandements de Dieu, la Loi qui demeure
éternellement : tous ceux qui l'observent vivront, ceux qui
l'abandonnent mourront.
Reviens à elle,
Jacob, reçois-la ; à sa lumière, marche vers la splendeur :
ne laisse pas ta gloire à un autre, tes privilèges à un
peuple étranger.
Heureux
sommes-nous, Israël ! Car ce qui plaît à Dieu, nous le
connaissons. |
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Psaume : Ps 18, 8, 9, 10, 11
La loi du
Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes
du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte
qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
plus désirables
que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons. |
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Septième lecture
:
Le cœur nouveau et l'esprit nouveau (Ez 36,
1-17a.18-28)
La parole du
Seigneur me fut adressée : « Fils d'homme, lorsque les gens
d'Israël habitaient leur pays, ils le souillaient par leur
conduite et par toutes leurs actions.
Alors j'ai
déversé sur eux ma fureur, à cause du sang qu'ils avaient
versé dans le pays, à cause des idoles qui l'avaient
profané.
Je les ai
dispersés parmi les nations païennes, ils ont été disséminés
dans les pays étrangers. Je les ai jugés selon leur conduite
et selon leurs actions.
Dans les
nations où ils sont allés, ils ont profané mon saint nom, et
l'on disait : 'C'est le peuple du Seigneur, ils sont sortis
de son pays.'
Mais j'ai voulu
préserver la sainteté de mon nom, que les gens d'Israël
avaient profané dans les nations où ils sont allés.
Eh bien ! tu
diras à la maison d'Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ce n'est pas pour vous que je vais agir, maison d'Israël,
mais c'est pour mon saint nom que vous avez profané dans les
nations où vous êtes allés.
Je montrerai la
sainteté de mon grand nom, qui a été profané dans les
nations, mon nom que vous avez profané au milieu d'elles.
Les nations apprendront que je suis le Seigneur - déclare le
Seigneur Dieu - quand par vous je me montrerai saint à leurs
yeux.
J'irai vous
prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de
tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre.
Je verserai sur
vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos
souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai.
Je vous
donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit
nouveau. J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous
donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en
vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous
observerez mes commandements et vous y serez fidèles.
Vous habiterez
le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple,
et moi, je serai votre Dieu. » |
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Psaume : Ps 50, 12-13, 14-15, 18-19
Crée en moi un
cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la
joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Si j'offre un
sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu,
c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu,
un cœur brisé et broyé. |
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Lecture de la lettre de saint Paul
Apôtre
aux Romains (Rm 6, 3b-11)
Frères,
nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est
dans sa mort que nous avons été baptisés.
Si, par le
baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec
lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous
aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du
Père, est ressuscité d'entre les morts.
Car, si nous
sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble
à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui
ressemblera à la sienne.
Nous le savons
: l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec
lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance,
et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui
est mort est affranchi du péché.
Et si nous
sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que
nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons
en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt
plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir.
Car lui qui est
mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même vous
aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour
Dieu en Jésus Christ. |
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Psaume : Ps 117, 1.4, 16-17, 22-23
Rendez grâce au
Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
Le bras du
Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
La pierre
qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux. |
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Évangile de Notre Seigneur Jésus
Christ
selon saint Matthieu (Mt 28, 1-10)
Après le sabbat, à l'heure où
commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et
l'autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus.
Et voilà qu'il y eut un grand
tremblement de terre ; l'ange du Seigneur descendit du ciel,
vint rouler la pierre et s'assit dessus.
Il avait l'aspect de l'éclair et
son vêtement était blanc comme la neige.
Les gardes, dans la crainte
qu'ils éprouvèrent, furent bouleversés, et devinrent comme
morts.
Or l'ange, s'adressant aux
femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que
vous cherchez Jésus le Crucifié.
Il n'est pas ici, car il est
ressuscité, comme il l'avait dit. Venez voir l'endroit où il
reposait.
Puis, vite, allez dire à ses
disciples : 'Il est ressuscité d'entre les morts ; il vous
précède en Galilée : là, vous le verrez !' Voilà ce que
j'avais à vous dire. »
Vite, elles quittèrent le
tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent
porter la nouvelle aux disciples.
Et voici que Jésus vint à leur
rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles
s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se
prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez
sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se
rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. » |
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