Né le 13 août
1876 à Ksiaz (Xionz ) près de Strzelno en Cujavie-Poméranie, qui
fut prussienne de 1772 à 1919,
Stanislas
(Stanislaw en polonais) Kubski venait d'une famille agricole; il
a eu pour parents Michael et Françoise.
Il a tout
d’abord fréquenté l'école secondaire à Trzemeszno, avant de
faire son entrée au séminaire en 1897 et fut ordonné le 25
novembre 1900, par l’évêque de Manilow. Il est devenu vicaire à
Gniezno (Gnesen) en cette même année, avant d’être nommé curé de
la paroisse de Saint-Laurent en 1901. Plus tard, en 1917, il
prit possession de la paroisse de la Sainte-Trinité, à Gniesno.
Il avait une grande dévotion pour Notre Dame de Czestochowa et a
eu le bonheur d’être nommé, en 1923, curé d’une paroisse dédiée
à Marie, celle de Sainte Marie Mère de Dieu à Inowroclaw,
l'ancienne Hohensalza. L’église de la paroisse étant en mauvais
état — dégâts causés par la guerre — il la fit réparer en 1929,
avec l’aide de ses paroissiens.
Le père
Stanislas Kubski a développé une pastoral efficace
particulièrement à l’adresse des enfants, des jeunes, des
pauvres et des mineurs ; il consacrait également beaucoup de
temps à promouvoir non seulement les œuvres charitables mais
aussi et surtout, il consacrait beaucoup de temps à l’adoration
du Saint-Sacrement.
Aussitôt
après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il a été
arrêté par les nazis le 8 septembre 1939 ainsi qu’un millier
d'autres habitants de la ville. La première nuit il la passa à
genoux, en prière, dans la cours de la caserne ; puis il fut
conduit à Pily et de là à Dachau et, de là encore à Buchenwald,
où il fut maltraité, car soumis à la torture. Extrêmement épuisé
et un bras cassé, il fut de nouveau ramené à Dachau, au camp
21878, où il a retrouvé un certain nombre de ses paroissiens.
Les témoins
de son emprisonnement ont affirmé que le père Stanislas Kubski
avait toujours gardé sa sérénité et démontré toute l’étendue de
sa dévotion à Marie — il récitait le chapelet tous les
jours — et de son zèle apostolique envers les infortunés qui,
comme lui, pâtissait de la haine des ennemis.
Considéré
comme inapte au travail par les nazis, ceux-ci lui ont fait
prendre place dans un convoi de malades à soigner et l’ont
envoyé à Hartheim Linz en Autriche, où il mourut gazé le 18 mai
1942.
Sa
béatification fut célébré le 13 Juin 1999 à Varsovie, et la
cérémonie présidée par le pape Jean-Paul II. |