Les deux
solennités de saint Joseph et de l’Annonciation sont parfois
reportées après Pâques, lorsqu’elles tombent durant la
Semaine Sainte ou l’Octave de Pâques.
Normalement, la
solennité de l’Annonciation se célèbre le 25 mars, neuf mois
avant celle de Noël.
Admirons la
prophétie d’Isaïe, qui annonce au roi, huit siècles avant la
naissance du Christ, qu’une jeune femme est enceinte, et
qu’elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel.
Cette prophétie
solennelle fait suite à une autre, à laquelle le roi Achaz
ne croyait pas. Il doutait que Dieu pouvait lui donner la
victoire contre deux envahisseurs ; et sa réponse au
Prophète est insolente : invité par une telle autorité à
demander un signe divin, au lieu de saisir l’occasion, il
répond avec mépris : Je ne tenterai pas le Seigneur.
Aujourd’hui,
c’est principalement la prédiction d’Isaïe qui va nous
occuper.
On peut d’abord
remarquer qu’Isaïe ne s’adresse plus au roi Achaz, mais à
toute la maison de David. La prophétie ne devant
s’accomplir que plusieurs siècles après la mort du roi, il
fallait en confier la prédiction traditionnelle à toute la
maison de David ; le signe sera le gage certain de la
conservation de la lignée royale. Ainsi le royaume de David
ne devait plus craindre d’être écrasé par les rois alentour.
Vient alors le
si fameux verset, qui a suscité beaucoup de commentaires
variés :
1. Voici,
la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils…
a. D’abord,
le mot Voici ne signifie pas que l’événement annoncé
doive se produire immédiatement. Ce terme introduit très
souvent une proposition qui intéresse le futur, comme par
exemple : Voici que des jours viendront (Je 30:3).
b. Passons
au terme de jeune vierge, en hébreu alma.
Le terme alma se
rencontre sept fois dans l’Ecriture, et désigne chaque fois
une jeune fille, vierge, dans l’innocence virginale la plus
absolue (v. Gn 24:43 ; Ex 2:8 ; Is 7:14 ; Ct 1:3 et 6:8 ; Ps
67:26 ; Pr 30:19).
Il faut
distinguer ce terme de deux autres : Naara, qui
désigne n’importe quelle jeune femme, mariée ou non, et Betula, qui
correspond à notre demoiselle, une femme non mariée,
sans distinction d’âge.
Saint Jérôme,
qui avait étudié l’hébreu auprès du meilleur scripturiste
hébreu de son temps, écrit précisément que le mot Alma
désigne toujours une femme jeune et vierge, jamais une
femme mariée. Etymologiquement, Alma signifie
cachée, retirée, gardée avec le plus grand soin par ses
parents. Comme certains docteurs juifs contestaient
cette explication, le même Docteur les défia de lui montrer
un seul endroit des Ecritures où Alma signifie
simplement jeune personne et non pas vierge.
Même
l’hérésiarque Martin Luther, proposait de donner cent
florins à un Juif qui lui prouverait qu’Alma signifie
autre chose qu’une vierge.
Revenant à la
prophétie d’Isaïe : quelle importance y aurait-il donc à
annoncer qu’une jeune femme enfanterait un enfant,
sinon pour signifier que cet enfantement devait revêtir un
caractère singulier ?
c. La
vierge est enceinte, elle enfantera… Il faut
remarquer que le texte original hébreu se sert ici de deux
participes présents. Il faudrait traduire littéralement : Voici
que la vierge (sera) étant enceinte et enfantant, ce qui
veut dire que cette Femme qui concevra et enfantera, sera et
restera vierge. Si le texte avait été au futur : «Voici que
la vierge concevra et enfantera», on aurait facilement pu
entendre que celle qui est vierge maintenant deviendra mère,
et ne sera donc plus vierge, ce qui n’aurait en soi rien de
très étonnant, comme on l’a dit plus haut.
d. Il ne
sera pas sans intérêt de noter ici une particularité
tout-à-fait exceptionnelle de l’Ecriture, qui se présente en
Is 9:6. Le texte hébreu de cette prophétie où Isaïe annonce
la naissance miraculeuse de l’Enfant Sauveur, offre une
irrégularité frappante dans l’orthographe du premier mot du
verset 6, lemarbé. Le substantif marbé commence
par la lettre mem ; or, en début de mot, un mem s’écrit
en «demi-lune», tandis qu’en Is 9:6 il est écrit sous la
forme du mem fermé, qu’on n’utilise qu’en fin de mot
ou de phrase.
L’ancienne
Synagogue n’est pas restée insensible à ce mystère. Elle
enseignait que ce mem fermé du terme lemarbé indique
un grand mystère dans la manifestation du Messie,
c’est-à-dire la pureté toujours intacte de la glorieuse Mère
du Christ.
Pour mieux
expliquer ceci, il est utile de faire observer qu’en hébreu
le nom de Marie (Myriam) commence par la lettre mem et
se termine par la même lettre. Fermée avant et fermée après,
Marie conserve son intégrité au commencement et à la fin.
Vierge dans sa naissance, vierge avant sa maternité, vierge
après l’enfantement, vierge à sa mort bienheureuse. Un
commentateur hébreu s’exprime ainsi : Le mem fermé se
maintient entier comme la mère céleste qui est elle-même ce mem fermé,
ainsi que nous le savons par le mystère du mot lemarbé d’Isaïe.
Cette prophétie
fut si solennelle, que non seulement elle fut transmise dans
la Synagogue de génération en génération, mais aussi elle
traversa les frontières et se colporta partout ailleurs,
avec les altérations dues aux milieux païens qui n’avaient
pas reçu la Vérité. Cette Femme est celle dont il est
question au livre de la Genèse :
Je mettrai
une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le
sien. Il (au masculin : le Messie) t’écrasera la
tête (Gn 3:15) ; cependant, à cause de l’union entre la
mission de Marie et celle de Jésus, la traduction latine de
ce verset porte le féminin : Elle t’écrasera la tête…
A propos du lignage
de la femme, il faut savoir que cette expression
ne se trouve nulle part ailleurs dans l’Ecriture. Ce lignage, cette
progéniture de la femme, c’est-à-dire le Messie, fils
de Marie, n’aura pas de père naturel humain. Quand plus
tard, le Christ parlant de soi-même dira le Fils de
l’homme, il faudra bien faire attention que c’est la
traduction littérale de l’hébreu, qui signifie tout
simplement «un individu du genre humain», de la même façon
qu’un Israélite est appelé «fils d’Israël» et qu’un étranger
à la nation est appelé «fils de l’étranger». Si
l’Ecriture avait voulu parler du fils d’un homme, le
texte aurait été traduit en latin par «filius viri».
2. On
l’appellera Emmanuel (c’est-à-dire Dieu avec nous) :
il semble clair que cette expression signifie que cet être
qui naîtra de la vierge, sera bien «Dieu avec nous». Comment
donc pourrait-on nier que Jésus est Dieu, comme font
certains qui, tout en se disant Chrétiens, nient la divinité
du Christ ?
3. De
crème et de miel il se nourrira : par cette
expression, Isaïe précise que, comme tous les autres bébés,
on donnera à ce nourrisson une nourriture d’homme, car ce
Dieu sera en même temps homme. Il est bon de savoir que les
Hébreux nourrissaient les enfants du premier âge d’un
mélange de miel et de lait ou beurre clarifié. Le Talmud en
parle, de même ensuite que saint Jérôme et d’autres auteurs.
Jérôme affirme aussi que les néophytes goûtent du miel et du
beurre, pour signifier l’enfance, de même aussi Tertullien.
D’après la Mythologie, Jupiter reçut enfant une nourriture
semblable.
4. Avant
même que cet enfant sache rejeter le mal et choisir le bien…
: ici le Prophète ne parle plus du Messie,
qui spontanément connaît le bien et rejette le mal ; le
démonstratif cet signifie précisément «le petit
garçon ici présent, que tu vois près de moi», en
l’occurrence le propre fils d’Isaïe, Scheèr-Yaschub ; et
avant que ce petit garçon sache discerner ce qui est bien et
ce qui est mal, les deux rois dont Achaz avait si peur,
seront effacés de la terre.
Il ne s’agit
pas ici de céder à la polémique. On a rassemblé quelques
idées qui semblaient s’imposer par leur clarté. Il est vrai
que certains Rabbins les contestent, mais les meilleures
autorités juives, fidèles à la tradition authentique de la
Synagogue, ont parfaitement reconnu, et même avant le
Christ, que la prophétie concernait le Messie, et qu’il
naîtrait d’une Vierge.
*****
Le psaume 39,
que saint Paul va ensuite commenter, semble s’articuler en
deux sections. Le psalmiste, David, rappelle d’abord les
bienfaits qu’il a reçus de Dieu, puis L’appelle au secours
dans les malheurs actuels. Cette deuxième section
constituera plus tard le psaume 69.
On pourrait
imaginer le Christ-Homme chanter ce psaume : au début,
membre de la communauté juive, il se rappelle les moments
glorieux de l’histoire du peuple juif – la libération de
l’Egypte, les Juges, les Prophètes –, et il remercie Yahwé
: Combien tu as fait, toi, de merveilles, de projets pour
nous ! Je veux le publier… Puis il évoque la fin des
anciens sacrifices, et dit l’extrait que nous avons
aujourd’hui : Tu ne voulais ni offrande ni sacrifices… ni
holocauste ni victime, alors j’ai dit : «Voici, je viens».
*****
Ce je viens exprime
très bien l’arrivée du Fils de Dieu sur la terre, se
présentant à son peuple, allant au-devant du Sacrifice
suprême, pour accomplir ce qui est écrit pour (lui) dans
le livre (des prophéties).
Durant sa vie
publique, le Christ a annoncé dans la grande assemblée le
message de la Bonne Nouvelle, et c’est bien cet Evangile que
Paul transmet à son tour aux premiers Chrétiens, aux Hébreux
convertis.
Nous arrivons
ainsi à l’Instant solennel où le Fils de Dieu entre dans le
monde, en prenant chair dans le corps virginal de Marie.
De saint Gabriel, le
pape saint Grégoire le Grand commente qu’il fut envoyé à
la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque : pour ce
ministère, il s’imposait d’envoyer un ange du plus haut rang
annoncer le plus haut de tous les événements, l’Incarnation
du Verbe éternel et divin. Et d’ajouter : A la Vierge
Marie, c’est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie
«Force de Dieu» : ne venait-il pas annoncer Celui qui voulut
se manifester dans une humble condition pour triompher des
puissances démoniaques ? C’est donc par la «force de Dieu»
que devait être annoncé Celui qui venait comme le Dieu des
armées, le vaillant des combats.
Tout ce qui a
été dit à propos d’Alma concerne évidemment cette Vierge de
Nazareth, qui s’appelait Marie.
Marie est pleine
de grâce. Le texte original grec comporte ici un
verbe au participe passé, intraductible en français sinon
par une lourde périphrase : toi qui as été et demeure
toujours remplie de la grâce. Notre expression pleine
de grâce veut dire tout cela, et nous devons y voir la
présence pérenne de la grâce en la personne de Marie, conçue
sans péché, toujours vierge, avant, pendant et après sa
sainte maternité.
Marie est
tellement pleine de grâce que, même avant qu’elle ait
répondu à l’invitation de l’ange, elle est déjà habitée par
le Seigneur : Le Seigneur est avec toi, lui dit-il.
L’ange a
commencé par un salut : le grec Xairé est encore
aujourd’hui utilisé par les Grecs, mais n’a pas le sens fort
qu’il a dans l’Evangile. Quand l’ange dit Xairé, il
veut vraiment dire : Réjouis-toi, Marie, tant
l’annonce qu’il apporte est une Bonne Nouvelle, une
réelle joie.
Et l’ange
expose à Marie la mission que Dieu va lui proposer ; en
quelques mots, il reprend l’essentiel de ce qui fut annoncé
par les prophètes :
Tu vas
concevoir et enfanter un fils (cf. l’hébreu tu seras
concevant et enfantant un fils, voir plus haut)
tu lui
donneras le nom de Jésus (Yahvé sauve)
il sera
appelé Fils du Très-Haut, au futur, car c’est l’Eglise
qui, plus tard, chantera l’Altissimi Filius.
il siègera
sur le trône de David
il régnera
pour toujours sur la maison de Jacob
son règne
n’aura pas de fin.
Marie, qui a
vécu au Temple depuis son enfance, connaît les Ecritures,
elle connaît la prophétie d’Isaïe. Simplement, humblement,
elle demande une explication à l’Ange : comment cela va-t-il
donc se faire ? Marie ne dit pas puisque je suis vierge
; cet état de virginité, pourrait-on en effet objecter,
a été si agréable à Dieu, qu’Il va maintenant t’accorder le
don de la maternité, avec Joseph.
En disant je
ne connais pas d’homme, Marie exprime, au temps présent
qui signifie un état permanent, qu’elle n’a pas ni n’aura
jamais de relations avec un homme. En quelque sorte, elle a
fait le vœu perpétuel de virginité, ce qui exclut priori toute
progéniture, humainement parlant.
Qu’il soit
permis d’ajouter aussi cette réflexion, à l’attention de
ceux qui regretteraient l’absence totale de Joseph dans tout
cet événement. L’attitude de Joseph est plus longuement
racontée dans l’évangile de Matthieu. Joseph est réellement
le père de Jésus au sens où c’est Dieu le Père qui engendre
son Fils, car Joseph est là pour représenter visiblement
Dieu le Père sur terre. Jésus, pourrait-on dire, n’avait pas
besoin d’être engendré selon la loi naturelle humaine,
n’avait pas besoin de «recevoir» la vie, puisqu’il était
Lui-même la Vie. Il devait seulement recevoir sa forme
humaine, de Marie.
Celle-ci reçoit
alors l’explication du miracle de cette conception divine :
c’est l’Esprit Saint, l’Amour de Dieu, qui va intervenir,
qui va te couvrir, te prendre sous son ombre. Cette
dernière expression rappelait la présence de Dieu dans la
nuée qui couvrait l’arche (v. Ex 13:22, cette nuée guidait
le peuple, comme le Christ devait guider l’Eglise). Encore
une fois, Marie pouvait comprendre immédiatement l’allusion.
L’Ange ajoute c’est
pourquoi l’enfant sera saint et sera appelé Fils de Dieu, au
futur. Plus tard seulement, on proclamera la divinité de
Jésus. Pour l’instant, la naissance, l’enfance,
l’adolescence de Jésus adviendront, dans la plus complète
discrétion, comme celles de tous les enfants des hommes, car
Jésus doit être parfaitement homme. Le premier à crier que
Jésus est le Saint de Dieu, sera un possédé (v. Lc
4:34), à qui Jésus intimera le silence. Ce sera Pierre qui
fera une profession de foi en déclarant à Jésus : Nous
savons que tu es le Saint de Dieu (Jn 6:69) et aussi Tu
es le Christ, le Fils du Dieu vivant (Mt 16:16) ; déjà
en Mt 14:33, Pierre était de ceux qui, dans la barque,
reconnurent : Vraiment tu es Fils de Dieu ; finalement,
le premier fidèle à le proclamer sera le centurion : Vraiment
cet homme était fils de Dieu (Mc 15:39), et l’on sait
que Marc rédigea son évangile sur la parole de Pierre.
L’Ange ajoute c’est
pourquoi l’enfant sera saint et sera appelé Fils de Dieu, au
futur. Plus tard seulement, on proclamera la divinité de
Jésus. Pour l’instant, la naissance, l’enfance,
l’adolescence de Jésus adviendront dans la plus complète
discrétion, comme tous les enfants des hommes, car Jésus
doit être parfaitement homme. Le premier a crier que Jésus
est le Saint de Dieu, sera un possédé (v. Lc 4:34), à
qui Jésus intimera le silence. Ce sera Pierre qui fera une
profession de foi en déclarant à Jésus : Nous savons que
tu es le Saint de Dieu (Jn 6:69) et aussi Tu es le
Christ, le Fils du Dieu vivant (Mt 16:16) ; déjà en Mt
14:33, Pierre était de ceux qui, dans la barque, reconnurent
:Vraiment tu es Fils de Dieu ; finalement, le premier
fidèle à le proclamer sera le centurion : Vraiment cet
homme était fils de Dieu (Mc 15:39), et l’on sait que
Marc rédigea son évangile sur la parole de Pierre.
Vient ensuite
l’annonce du signe de cette promesse : la naissance
de Jean-Baptiste (voir Lc 1:5:25 et 57-80). C’est parce
qu’Elisabeth en était au sixième mois, que la fête de
Jean-Baptiste a été établie trois mois après l’Annonciation,
le 24 juin. Et c’est en raison du lien entre ces deux
événements, que la fête de la Visitation de Marie fut
établie récemment au 31 mai.
La réponse de
Marie n’est pas une simple formule : Je suis la servante
du Seigneur. De même qu’Isaïe avait annoncé la passion
du Serviteur de Dieu (cf. Is 42:1-9 ; 49:1-6 ; 50:4-9
; 52:13-15-53:1-12), Marie comprend qu’elle sera unie
de tout son être à cette passion et sera, véritablement,
elle aussi la Servante de Dieu. Non sans raison
l’Eglise l’invoque comme Reine des Martyrs.
Une mère est
toujours intimement liée à son fils. En particulier, les
prêtres et leur maman conservent toujours un lien très fort
dans tous les moments de leur vie. Marie a vraiment vécu
intimement toute la vie de son fils Jésus.
*****
En conclusion,
on ne pourra que recommander la pratique si douce et si
facile de la brève prière de l’Angelus, par laquelle
nous revivons trois fois par jour l’Annonciation,
l’Incarnation, la Passion et la Résurrection du Messie,
notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, fils de Marie,
notre Sauveur.
Cette prière se
dit, quand c’est possible, à genoux, sauf le dimanche, en
signe de résurrection. Elle ne se dit pas au temps pascal,
étant remplacée par l’antienne glorieuse du Regina Cæli.
Le jour de Noël
et de l’Annonciation, où l’on proclame le Credo, on
s’agenouille aux mots Et incarnatus est… Par
l’Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est
fait homme.
Voici une version française de cette prière :
L’ange du Seigneur apporta
l’annonce à Marie.
Et elle conçut du Saint-Esprit.
Réjouis-toi, Marie, pleine de
grâce…
Voici la servante du Seigneur.
Qu’il me soit fait selon ta parole.
Réjouis-toi, Marie, pleine de
grâce…
Et le Verbe s’est fait chair.
Et il a habité parmi nous.
Réjouis-toi, Marie, pleine de
grâce…
Prie pour nous, sainte Mère de
Dieu.
Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur notre
Père, se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu
nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé,
conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu’à la
gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre
Seigneur. Amen.
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