.

La PASSION de MARIE
selon
Anne-Catherine EMMERICH

7
La résurrection

La nuit de la Résurrection

La Sainte vierge reprenait des forces et revivait depuis que Jésus lui était apparu. Aussi conseilla-t-elle aux saintes femmes qui avaient fini de préparer les aromates de se reposer. Il était près de onze heures de la nuit quand, poussée par un désir irrésistible, Marie sortit et “parcourut tout le Chemin de Croix à travers les rues désertes, s’arrêtant à tous les endroits où le Sauveur avait eu quelque chose à souffrir ou quelques outrages à essuyer... Elle était absorbée dans l’amour et l’adoration... Elle alla ainsi jusqu’au Calvaire... et s’arrêta tout d’un coup...”  Jésus était là, qui lui dit qu’Il allait ressusciter, et qu’elle devait L’attendre près de la pierre où Il était tombé au Calvaire. Il était minuit passé. Quand le ciel commença à blanchir, les saintes femmes quittèrent le Cénacle avec leurs aromates.[1]  

La Résurrection du Seigneur

Anne-Catherine raconte: ”Je vis bientôt Jésus resplendissant s’élever à travers le rocher. La terre trembla; un ange... se précipita comme un éclair dans le tombeau, mit la pierre à droite et s’assit dessus.”  Au moment où l’ange entra dans le tombeau, le Sauveur ressuscité apparut à sa Mère près du Calvaire. Il était merveilleusement beau et radieux... Ses blessures étaient larges et resplendissantes... Les âmes des patriarches (libérées par Jésus) s’inclinèrent devant la Mère de Jésus à laquelle le Sauveur adressa quelques mots pour lui dire qu’elle Le reverrait. “Il lui montra ses blessures et, comme elle se prosternait à terre pour baiser ses pieds, il la prit par la main, la releva et disparut .”  [2] 

Anne-Catherine Emmerich raconte ensuite la visite des saintes femmes au tombeau, puis les apparitions de Jésus aux femmes et à Marie-Madeleine, et enfin l’arrivée des apôtres Pierre et Jean. [3]  Elle mentionne également, assez rapidement, ce qui était arrivé aux gardes et comment ils firent un rapport, d’abord à Pilate puis aux membres du Sanhédrin. Mais tout ceci est déjà dans l’Évangile. [4]