La première apparition reconnue officiellement
aux États-Unis
«Je déclare
avec certitude morale que le contenu des faits, des
apparitions et des propos reçus par Adèle Brise en
octobre 1859 sont de nature surnaturelle, et par la
présente, approuve ces apparitions comme dignes de foi
pour les fidèles chrétiens.» – Mgr David L. Ricken
234 ans après leur
fondation (en 1776), les États-Unis d’Amérique ont eu en
2010 leur première apparition de la Sainte Vierge Marie
approuvée officiellement par l’Église, là où se trouve
maintenant le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours
(Our Lady of Good Help) à Champion, à quelques 18 milles
(29 kilomètres) au nord-est de Green Bay, dans l’État du
Wisconsin. L’Évêque de Green Bay, Mgr David L. Ricken, a
approuvé les apparitions de Notre-Dame à Adèle Brise en
1859, faisant de ces apparitions de Marie les premières
à avoir reçu l’approbation d’un évêque diocésain aux
États-Unis.
Le
8 décembre 2010, en la fête de l’Immaculée Conception,
patronne des États-Unis, Mgr Ricken a fait la lecture
solennelle de son décret reconnaissant officiellement
ces apparitions, au cours d’une messe spéciale célébrée
au sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours à Champion:
«Je déclare avec certitude morale et conformément aux
normes de l’Église que le contenu des faits, des
apparitions et des propos reçus par Adèle Brise en
octobre 1859 sont de nature surnaturelle, et par la
présente, approuve ces apparitions comme dignes de foi –
bien que non obligatoires – pour les fidèles chrétiens.»
Mgr Ricken a aussi cité dans son décret les flux
continus de fidèles venus au sanctuaire depuis plus de
150 ans pour prier Jésus par l’intercession de
Notre-Dame de Bon Secours, la longue tradition de
prières exaucées, les grâces déversées par les
sacrements, le caractère de la visionnaire, et les
effets immédiats et persistants de cette visite
de notre Sainte Mère.
Mgr Ricken
a également publié un second décret faisant de ce lieu
un sanctuaire diocésain: «J’encourage
les fidèles à
fréquenter ce lieu saint de réconfort et de
prières exaucées.»
Voici maintenant l’histoire derrière ce
sanctuaire de Notre-Dame de Bon-Secours, en commençant
par la voyante, Adèle Brise.
La voyante,
Adèle Brise
Adèle Brise
est née à Dion-le-Val, dans la province
du Brabant, en Belgique, le 30 janvier 1831. Dans son
enfance, Adèle fut impliquée dans un accident avec de la
lessive qui entraîna la perte d’un œil. Malgré ce
handicap et une faible scolarité, Adèle était connue
pour sa personnalité charmante et accueillante, une
piété fervente, des manières simples, et sa confiance en
l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.
Elle et
plusieurs de ses compagnes avaient promis à Notre-Dame à
l’époque de devenir religieuses et consacrer leur vie
aux missions à l’étranger. Adèle avait voulu rester en
Belgique, où elle avait fait sa première communion, pour
se joindre à une communauté religieuse, mais ses parents
voulurent qu’elle les accompagne avec le reste de la
famille aux États-Unis. Avant de quitter l’Europe, Adèle
parla de ses sentiments avec son confesseur, qui lui dit
d’obéir à ses parents et d’aller en Amérique, en
ajoutant: «Si Dieu le veut, vous deviendrez une sœur
en Amérique. Allez. Je prierai pour vous».
Parmi la
vague d’immigrants belges arrivés dans la région de
Green Bay dans les années 1850 se retrouve donc la
famille Brise. Les parents d’Adèle, Lambert et Marie
Catherine, avaient quitté la Belgique au début de juin
1855 avec leurs quatre enfants, dont Adèle, alors âgée
de 24 ans. Après un voyage de sept semaines, la famille
Brise atterrit à New York, puis s’aventure vers l’ouest
pour le Wisconsin. En août 1855, la famille Brise achète
240 acres de terre dans la ville de Red River pour 120
dollars. C’est quatre ans plus tard, en 1859, qu’Adèle
recevra les apparitions de Notre-Dame.
L’histoire
d’Adèle
Sœur
Pauline La Plante, à qui Adèle a souvent raconté son
histoire, a écrit un compte rendu de ce qui s’était
passé:
«Elle
(Adèle) allait au moulin à environ quatre milles de là
(Champion) avec un sac de blé sur sa tête... Comme Adèle
arrivait au moulin, elle vit une dame tout en blanc
debout entre deux arbres — l’un un érable, et l’autre
une pruche. Adèle eut peur et s’arrêta. La vision
disparut lentement, laissant un nuage blanc après. Adèle
continua sur sa course et rentra chez elle sans rien
voir d’autre. Elle raconta à ses parents ce qui s’était
passé, et ils se demandaient ce que cette apparition
pouvait bien être – peut-être une âme du purgatoire qui
avait besoin de prières.
«Le
dimanche suivant, 9 octobre 1859, elle passa de nouveau
sur la même route pour aller à la messe à Bay Settlement,
à environ onze milles de chez elle... Cette fois, elle
n’était pas seule, mais était accompagnée par sa sœur,
Isabelle, et une voisine, Madame Vander Niessen. Quand
elles arrivèrent près des arbres, la même dame en blanc
se tenait à l’endroit où Adèle l’avait vue précédemment.
De nouveau, Adèle prit peur, et dit, presque sur un ton
de reproche: “Oh, voilà encore cette dame ! ”
«Adèle
n’eut pas le courage de continuer. Les deux autres
compagnes ne voyaient rien, mais elles pouvaient voir
dans le regard d’Adèle qu’elle avait peur. Elles
pensaient elles aussi que ça pouvait être une âme du
purgatoire qui avait besoin de prières. Elles
attendirent quelques minutes, et Adèle leur dit que
l’apparition était partie. Elle avait disparu comme la
première fois, et tout ce qu’elle pouvait voir, c’était
un peu de brouillard ou un nuage blanc.
«Après la
messe, Adèle se confessa et dit au prêtre comment elle
avait été effrayée à la vue d’une femme en blanc. Il (le
père William Verhoef) lui dit de ne pas avoir peur, et
de lui parler de cela en dehors du confessionnal. Le
Père Verhoef lui dit que s’il s’agissait d’une messagère
céleste, elle la verrait à nouveau, et elle ne lui
ferait pas de mal, et qu’Adèle devait lui demander, au
nom de Dieu, qui elle était et ce qu’elle désirait
d’elle. Après cela, Adèle eut plus de courage. Elle
retourna à la maison avec ses deux compagnes, et un
homme, qui avait défriché la terre pour les Pères de
Sainte-Croix à Bay Settlement, les accompagnait.
«Comme ils
approchaient du lieu de l’apparition, Adèle pouvait
apercevoir la belle dame, vêtue de blanc éblouissant,
avec une ceinture jaune autour de sa taille. Sa robe
tombait à ses pieds en plis gracieux. Elle avait une
couronne d’étoiles autour de sa tête, et ses longs
cheveux or ondulés tombaient lâchement autour de ses
épaules. Une telle lumière céleste resplendissait autour
d’elle qu’Adèle pouvait à peine regarder son doux
visage. Vaincu par cette lumière céleste et la beauté de
cette aimable visiteuse du Ciel, Adèle tomba à genoux.
«Au nom
de Dieu, qui êtes-vous et que voulez- vous de moi ? »
demanda Adèle comme elle en avait reçu instruction par
son confesseur. «La Vierge lui répondit:
“Je suis
la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des
pécheurs, et je désire que tu fasses de même. Tu as reçu
la sainte communion ce matin et c’est bien, mais tu dois
faire davantage. Fais une confession générale et offre
ta Communion pour la conversion des pécheurs. S’ils ne
se convertissent pas et ne font pas pénitence, mon Fils
se verra obligé de les punir.”
«“Adèle,
qui est-ce ? ” demanda l’une des femmes. “Pourquoi ne
pouvons-nous pas la voir comme toi? ”, dit une autre les
larmes aux yeux.
«“Agenouillez-vous”, leur dit Adèle, “la dame dit
qu’elle est la Reine du Ciel”. Devant cette scène, la
Vierge pose son regard sur les amies de la jeune femme
et dit: “Heureux ceux qui croient sans avoir vu”.
«La Dame en
blanc continue: “Que fais-tu ici à ne rien faire
alors que tes compagnes travaillent dans la vigne de mon
Fils” ?
«“Que
puis-je faire, chère dame ? ” demanda Adèle en
pleurant.
«“Rassemble les enfants de ce pays sauvage et
enseigne-leur ce qu’ils doivent savoir pour leur salut.”
«“Mais
comment leur enseignerai-je, quand j’en sais si peu
moi-même ? ” répondit Adèle.
«“Enseignez-leur, répondit la radieuse visiteuse
rayonnante, leur
catéchisme, comment faire le signe de la croix avec leur
main, et comment s’approcher des sacrements; c’est ce
que je veux que tu fasses. Va et ne crains rien, je
t’aiderai.”»
Notre-Dame
éleva les mains comme pour implorer une bénédiction sur
les personnes à ses pieds, et puis disparut lentement,
laissant Adèle écrasée et prosternée sur le sol.
Quand la
nouvelle de la vision de la Sainte Vierge se répandit,
la plupart des gens crurent, mais d’autres non. Pour
répondre à la demande de la Sainte Vierge, le père
d’Adèle érigea, avec des rondins, une chapelle de
fortune près du lieu de l’apparition. Plus tard, une
seconde chapelle fut construite, avec un couvent et une
école.
Adèle était
une tertiaire franciscaine qui portait un habit et
vivait comme une religieuse, car il n’y avait pas de
communauté formelle à cette époque où elle aurait pu
demander à être admise.
De porte à
porte
Après
avoir reçu l’apparition de Notre-Dame, Adèle Brise
commença immédiatement à remplir les demandes de la
Sainte Vierge. Elle rassemblait les enfants de la
localité et leur enseignait comment prier, faire le
signe de la Croix, et remercier le Seigneur. Un
observateur pour le journal local Keewaune Enterprise
écrivait au sujet d’Adèle:
«Avec
une patience et une ardeur sans défaillance, elle
persévérait dans sa mission, allant de maison en maison,
et aidant sans qu’on lui demande à faire toute besogne
qui pouvait être à faire dans la maison, ne demandant en
retour que la permission de donner elle-même des cours
de catéchisme aux enfants.»
Elle
admonestait les pécheurs dans toute la région de la
péninsule de Green Bay. Les conditions météorologiques,
la fatigue, le manque d’éducation, s’aventurant parfois
jusqu’à cinquante milles de son domicile pour accomplir
sa mission.
Adèle Brise, la voyante
En 1865, le
révérend Philip Crud est nommé curé de la colonie belge.
Impressionné par la sincérité d’Adèle et le succès de
son travail, le père Crud conseille à Adèle de recruter
de l’aide pour sa mission, de faire appel à des fonds
pour construire un couvent et une école de sorte que,
selon les paroles de Sœur Pauline, ceux qui ont besoin
d’instruction religieuse «pourraient venir à elle au
lieu d’elle aller à eux.» Se faire aider ainsi par
d’autres permettrait à Adèle de conserver sa santé et
ses forces. Avec une lettre de recommandation du Père
Crud, Adèle et une compagne anglophone, Sœur Marguerite
Allard, partirent solliciter des fonds autour de la
péninsule de Green Bay.
Adèle
voyagea ainsi durant des années, à une époque où le
transport sur roues n’existait pas à cet endroit,
catéchisant les enfants et admonestant les pécheurs.
Plus tard, installée dans son école, elle devait voyager
encore pour quêter argent, légumes, grains et viandes.
Durant des
années, elle ne fit rien payer aux enfants pour leur
pension et l’enseignement reçu, et plus tard elle ne
demanda qu’un dollar par semaine.
D’autres
femmes se joignirent à Adèle pour l’aider. Le meilleur
nom qu’on puisse leur donner est celui de «Sœurs
Franciscaines Séculières». Ce ne fût jamais un ordre
religieux, puisqu’on n’y faisait pas de vœux, et chacune
gardait sa propriété et son indépendance. Mais elles
avaient un costume religieux distinctif, et elles
s’appelaient «Sœurs» les unes les autres. Elles
appartenaient toutes au Tiers-Ordre de saint François,
et étaient admises sans aucun noviciat. Le groupe fut
dissous en 1902, parce qu’il ne restait que trois Sœurs
qui ne pouvaient plus suffire à la tâche. Mais combien
d’âmes ces femmes n’ont-elles pas sauvées, en consacrant
quelque trente ans de leur vie à l’instruction
religieuse des enfants ?
Quand les
Sœurs ne voyaient plus où elles pourraient trouver le
déjeuner du lendemain matin, Adèle réunissait ses
compagnes à la chapelle, et toutes ensemble imploraient
le secours de Marie. Et chaque fois, le lendemain matin,
elles trouvaient à leur porte des provisions de
nourriture qu’un bienfaiteur avait laissées là pendant
la nuit.
Avec tous
les talents variés des différentes Sœurs, l’école du
Sanctuaire atteignit vite un niveau honorable
d’éducation, malgré l’appartenance des enfants à tant de
groupes de langues différentes. Les cours étaient donnés
en français et en anglais. Mais Sœur Adèle n’enseigna
jamais que le catéchisme, et cela, aux enfants belges de
langue française. Elle leur montrait de beaux cantiques,
en français, et ils disaient que sa voix était très
belle.
L’incendie
du 8 octobre 1871
En 1871,
l’hiver, le printemps et l’été furent très secs, et
comme les hommes allumaient des feux pour dégager leurs
terres de la forêt, il se produisit le plus grand feu de
forêt de l’histoire des États-Unis. 1,2 million d’acres
(1850 milles carrés, la taille de l’État du Rhode
Island) furent brûlés, et près de 2 000 morts. Dans
certaines régions on vit «un mur de flammes d’un mille
de haut, cinq milles de large, le feu voyageant à une
vitesse entre 90 à 100 milles à l’heure, la température
dépasse celle d’une fournaise, transformant le sable en
verre.»
Un témoin
raconte: «Des balles de feu tombaient comme des météores
dans différentes parties de la ville de Peshtigo,
allumant tout ce qu’elles touchaient... Tous les
habitants coururent vers la rivière, mais plusieurs
tombèrent en chemin à cause de l’air brûlant. Ceux qui
réussirent à se rendre à la rivière jetaient de l’eau et
des linges humides sur leurs têtes, et se maintenaient
sous l’eau le plus longtemps possible, et malgré tout,
plusieurs d’entre eux furent brûlés à mort.» D’autres
qui avaient cherché refuge dans des étangs ou des puits
moururent ébouillantés.
L’incendie
fit rage durant des semaines, les bêtes sauvages et les
hommes fuyaient à perdre haleine, se voyant barrer la
route par des arbres renversés et des ponts en proie aux
flammes. Le feu sautait par-dessus les clairières, nul
ne réussissait à l’arrêter, et le Sanctuaire de
Notre-Dame de Bon Secours était droit devant.
Préservation miraculeuse
Contre tout
espoir, Adèle et ses compagnes croyaient que le
Sanctuaire serait épargné, et décidèrent d’y rester.
Toutes les familles des environs se hâtèrent de se
réfugier sur les terrains du Sanctuaire avec leurs
animaux. Le feu encerclait le Sanctuaire, et les
fermiers purent voir leurs bâtiments devenir la proie
des flammes. Avec respect, ils prirent la statue de
Marie et la portèrent en procession. Quand la fumée
venait sur le point de les suffoquer, ils se tournaient
dans une autre direction et continuaient à réciter le
Rosaire. Ils passèrent ainsi la longue nuit du 8 octobre
1871, douze ans après la troisième apparition de Marie à
Adèle Brise, presque jour pour jour.
Le ciel
répondit par une pluie abondante et continue. L’aube
permit enfin de voir un spectacle étonnant, que les
Sœurs de St-François décrivirent en ces termes: «Tout
autour d’eux avait été détruit; c’était la désolation
complète pour des milles tout autour. Mais le couvent,
l’école, la chapelle et les cinq acres de terre
consacrés à la Vierge Marie brillaient comme un îlot de
belle ver- dure dans une mer de cendres. Le feu dans sa
fureur avait léché les palissades extérieures, y
laissant des cicatrices noircies comme témoignage. Des
langues de feu s’étaient rendues jusqu’à la clôture de
la chapelle, menaçant de détruire tout ce qui se
trouvait à l’intérieur: mais le feu n’avait pas mis pied
sur les terrains de la chapelle».
Les
dernières années
Suite à un
accident dans lequel elle fut projetée d’un wagon alors
qu’elle se rendait à une messe à Champion, Sœur Adèle
connut la souffrance physique permanente à partir de ce
jour jusqu’à sa mort. Elle transféra de plus en plus de
responsabilités de la chapelle et de l’école à Sœur
Maggie Allard. Après la mort de sœur Maggie en février
1890, sœur Adèle, malade, confia la gestion de la maison
à Sœur Marie Madeleine, une jeune femme qui avait
rejoint le groupe de sœur Adèle en 1888. Cette décision
découragea les membres plus âgées, ce qui provoqua le
départ de plus de la moitié d’entre elles en même temps.
Six ans plus tard, le groupe de sœurs furent réduit à
trois.
Le 5
Juillet 1896, Sœur Adèle Brise prononçait ses dernières
paroles: «Je me réjouis de ce qui m’a été dit. Nous
entrerons dans la maison du Seigneur.» Elle est morte ce
jour-là et a été enterrée près de la chapelle. Une
pierre tombale simple porte le texte suivant en
français: «Croix sacrée, sous ton ombre je me repose et
espère. Sœur Marie Adèle Joseph Brise, décédée le 5
juillet 1896, à l’âge de 66 ans».
Sœur
Pauline se souvenait de son amie et enseignante, Sœur
Adèle, dans cet extrait d’une lettre qu’elle écrivit 11
ans après la mort d’Adèle: «Notre chère sœur Adèle a eu
beaucoup à souffrir de quelques malentendus, en
particulier du clergé, mais tout cela était pour que
nous sachions que notre vraie demeure n’est pas ici-bas
sur la terre, et elle a tout accepté avec foi. Je ne
l’ai jamais entendu dire une seule parole malveillante
contre ses détracteurs. Elle était toujours charitable
et obéissante. Son travail a prospéré, et elle a fait
beau- coup de bien... Chère sœur Adèle, de votre céleste
demeure, ne nous oubliez pas.»
Plus de
cent ans après sa mort, les laïcs et les catéchistes
religieux continuent dans la voie de Sœur Adèle Brise en
continuant sa mission d’enseigner les principes
chrétiens à notre jeunesse. En raison de son obéissance
aux demandes de notre Sainte Mère et sa confiance
inébranlable en Dieu, Sœur Adèle a été, est, et sera
toujours un merveilleux exemple pour tous les
catéchistes et toutes les familles catholiques.
Melvin Sickler
Source:
www.versdemain.org |