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Nicolas I
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Saint Nicolas Ier, Pape était romain de naissance, son père se nommait Théodore.
Après la mort de
Benoît III, il fut élu avec une unanimité de suffrages admirable par
le clergé ; on le tira par force de la
Il ne borna pas ses soins aux affaires intérieures de l'Église, il s'occupa de la conversion des infidèles ; il amena à Jésus-Christ et rattacha à l'Église romaine la nation très nombreuse des Bulgares, malgré les grincements de dents d'un empereur schismatique. En même temps, il était très assidu à ses devoirs particuliers de piété ; il se fit donner les noms de tous les indigents afin de pouvoir les mieux secourir. Il répara et orna les églises de Rome, en particulier la basilique de Latran. Enfin il passa de la terre au ciel an commencement de la dixième année de son pontificat, et fut enseveli au Vatican. (Propre de Rome.) Le texte qui suit est l’un de ses conseils à ceux qui se montraient alors trop zélés : Aucun emploi de la force dans l'acceptation de la foi.« 647 – Chap. 41. Au sujet de ceux qui refusent de recevoir le bien du christianisme, nous ne pouvons rien vous écrire d'autre, sinon que vous devez les convaincre d'accéder à la vraie foi par des monitions, des exhortations et des instructions, plutôt que de les convaincre par la force de ce que leur pensée est vanité. Par ailleurs, en aucune manière, il ne doit leur être fait violence pour qu'ils croient. Car tout ce qui ne provient pas d'un désir, ne peut être bon Ps 53,8 ; Ps 118,108 ; Ps 27,7 ; Dieu commande en effet une soumission volontaire, et qui soit manifestée par des volontaires seulement, car s'il avait voulu mettre en œuvre la force, personne n'aurait pu résister à sa toute-puissance. » Il en est de même pour cet autre texte : La forme essentielle du mariage.« 643 – Chap. 3... Il suffira selon les lois du seul consentement de ceux dont on considère l'union ; si ce seul consentement devait faire défaut lors des noces, tout le reste, même réalisé avec l'union charnelle elle-même, sera vain, comme l'atteste le grand docteur Jean Chrysostome qui dit : “Ce qui fait le mariage, ce n'est pas l'union charnelle, mais le consentement”. » SOURCE : Les Petits boullandistes : Vies des Saints ; Tome 11. Paris 1866. |