Mercedes Marie de Jésus Molina
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1828-1883

Mercedes Molina naît en 1828 au village de Baba, près de Guayaquil en Équateur. A 15 ans, elle est déjà orpheline de père et de mère. Ayant été élevée très chrétiennement, elle exerce sa charité envers les pauvres. Elle a la chance d’avoir successivement comme directeurs spirituels des prêtres remarquables, notamment le Père Garcia, jésuite. C’est d’abord comme laïque qu’elle s’engage dans une profonde vie chrétienne adonnée à la prière et à la pénitence. Elle puise son amour pour les plus pauvres, les plus déshérités et les plus abandonnés dans la contemplation de Jésus, spécialement dans ses douleurs et dans la méditation de l’Évangile. Mercedes ajoute “de Jésus” à son nom pour exprimer son amour exclusif pour le Christ, l’Époux de son âme.

Renonçant à ses biens, elle quitte sa maison pour s’occuper des orphelins à Guayaquil, puis elle suit le Père Garcia dans sa mission de Jibaros au milieu des Indios vivant dans les Andes. Ensuite, elle s’occupe à Cuenca de l’éducation des petites filles, ainsi que de la rééducation morale des femmes déchues et de l’assistance aux mourants.

En Janvier 1873, elle suit encore le Père Garcia à Riobamba où on lui confie la direction d’un orphelinat et, le 14 avril de la même année, elle fait profession entre les mains de l’évêque de cette ville, fondant ainsi l’Institut religieux de sainte Marianne de Jésus Paredes  ou ‘Marianites’, première congrégation équatorienne autochtone. Elle veut — c’est sa devise — qu’il y ait “autant d’amour qu’il y a de douleurs dans le monde”. Grâce à l’aide du Président de la République, Garcia Moreno, catholique ardent, la nouvelle fondation se développe rapidement. Mais le Président est assassiné en 1875. D’autre part, à cause d’un malentendu entre les directeurs spirituels, les religieuses sont obligées d’entreprendre des travaux étrangers à la finalité de leur institut. Sœur Mercedes de Jésus renonce à sa charge de supérieure et se consacre à la formation des religieuses, sans refuser d’autres emplois comme celui de portière. Elle meurt en 1883.

« Voilà ce que fut en réalité la sainteté de cette femme de la côte équatorienne : vivre l’amour du Christ dans l'amour du prochain. » (Jean-Paul II)

« En elle, nous vénérons une chrétienne exemplaire, une éducatrice missionnaire, la première fondatrice d’une Congrégation religieuse équatorienne. » (Jean-Paul II)

 

 

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