Sœur Marie de Saint-Pierre
(Perrine Éluère)
1816-1848

Annexe 1

Témoignage d'une carmélite de Tours,
après la mort de Sœur Marie de Saint-Pierre

 

Parler de sœur Marie de Saint-Pierre, rendre hommage à sa vertu, est pour moi tout à la fois un bonheur et un devoir. Je vais donc mettre simplement, par écrit, quelques particularités qui m’ont frappée dans les rapports que j’ai eus avec elle.

Elle entra en religion plusieurs années après moi; à cette époque, quoique professe, j’étais en au noviciat, ce qui me mit à même de la bien connaître, et, par suite, de l’admirer. Déjà nous voyions en elle une religieuse formée à toutes les vertus; celles que je remarquai davantage, c’étaient son humilité, son recueillent et son obéissance. Elle recevait les épreuves et les humiliations auxquelles on la soumettait avec tant de joie et de reconnaissance, que nous en étions toutes édifiées; loin de s’excuser, elle s’accusait toujours elle-même, et semblait rechercher sans cesse les occasions de s’anéantir. Elle était si recueillie, qu’elle ne voyait pas même ce qui se passait devant elle. Un jour, pendant son postulat, notre Mère lui avait permis de lever les yeux au chœur pour voir une cérémonie touchante; mais elle prit la fin pour le commencement, et lorsqu’elle leva les yeux par obéissance, tout était terminé; elle n’avait rien vu de ce qui venait de s’accomplir.

Jusqu’à sa profession, je n’eus avec elle que des relations de noviciat; mais bientôt après je m’aperçus de sa dévotion toute spéciale à la sainte Enfance de Notre-Seigneur, pour laquelle je me sentais aussi beaucoup d’attrait; c’est ce qui nous lia étroitement ensemble, et me fournit l’occasion de connaître un peu plus particulièrement cette belle âme. Sa piété était si douce et si aimable que j’en étais vivement touchée; nos pratiques de dévotion avaient toujours pour but d’honorer le mystère de la divine Enfance. Le saint Enfant-Jésus était l’objet de nos conversations. Avec quelle tendresse elle en parlait! Comme elle savait bien s’entretenir sur les vertus de ce divin Enfant! Et quoiqu’elle s’humiliât toujours, il m’était facile de voir qu’elle en possédait la connaissance à un haut degré. Pour règle de sa conduite, elle avait pris ces mots: Il leur était soumis. Je puis assurer qu’elle les mit en pratique avec la plus grande perfection.

L’office de portière, où elle fut mise peu d’années après sa profession, donna un grand exercice à sa vertu; je fus témoin de sa promptitude dans l’obéissance et de son entière abnégation. À l’époque de notre changement de monastère, ses occupations redoublèrent, et, quoiqu’elle en fût surchargée, elle ne perdait pas un instant son recueillement; elle était fort diligente, et suffisait à tout avec un zèle et une charité remarquables. Étant alors dépositaire, je ne manquais pas non plus d’embarras; mais lorsqu’elle me voyait un peu abattue, ou sur le point de m’échapper, elle me rappelait tout bas ces paroles: Il leur était soumis, et ajoutait: “Allons, soumettons-nous à la volonté du saint Enfant-Jésus; nous sommes ses petites servantes.” Le temps que nous passâmes hors de la clôture vint accroître ses mérites et embellir sa couronne. Elle eut à souffrir de toutes manières; mais les choses les plus pénibles la trouvèrent toujours douce, patiente et résignée. Elle ne se plaignit jamais, et sa gaieté même ne souffrit aucune altération.

Notre chère sœur a été aussi, pour moi, un grand sujet d’édification dans les souffrances corporelles qu’elle eut à supporter; elle fut prise par la maladie environ un an avant sa mort. J’étais alors infirmière; je ne puis dire quelle consolation j’éprouvais auprès de cette pieuse malade; elle ne refusait rien, trouvait toujours bien ce qu’on faisait pour elle, et semblait oublier ses besoins pour ne s’occuper que de Dieu. Elle était d’une soumission telle, qu’elle n’eût pas fait un pas hors de l’infirmerie sans ma permission. Son recueillement paraissait continuel; en un mot, il me semblait avoir un ange plutôt qu’un infirme. Aussi je ressentis une peine très sensible quand je cessai de lui donner mes soins? »

 

Annexe 2

La glorification du Nom de Dieu

 

Chargée de réparer le blasphème, Sœur Marie de Saint-Pierre comprit qu'elle devait s'appliquer à glorifier le Saint Nom de Dieu par l'exercice ci-dessous, et qu'en le faisant elle accomplirait l’ordre que Jésus lui avait donné: honorer son divin Cœur et celui de sa sainte Mère, car ils sont l’un et l’autre blessés par le blasphème."

On commence par le “Magnificat”, puis :

          1 En union avec le Sacré-Cœur de Jésus : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          2 En union avec le saint Cœur de Marie : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          3 En union avec le glorieux saint Joseph : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          4 En union avec saint Jean-Baptiste: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          5 En union avec les chœur des Séraphins: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          6 En union avec le chœur de Chérubins: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          7 En union avec le chœur de Trônes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          8 En union avec le chœur des Dominations: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          9 En union avec le chœur des Vertus: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          10 En union avec le chœur des Puissances: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          11 En union avec le chœur des Principautés: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          12 En union avec le chœur des Archanges: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          13 En union avec le chœur des Anges: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          14 En union avec les sept Esprits qui sont devant le trône de Dieu et les vingt-quatre vieillards: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          15 En union avec le chœur des Patriarches: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          16 En union avec le chœur des Prophètes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          17 En union avec le chœur des Apôtres et les quatre Évangélistes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          18 En union avec le chœur des Martyrs: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          19 En union avec le chœur des saints Pontifes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          20 En union avec le chœur des saints Confesseurs: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          21 En union avec le chœur des saintes Vierges: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          22 En union avec le chœur des saintes Femmes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          23 En union avec toute la cour céleste: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.

          24 En union avec toute l’Église et au nom de tous les hommes: Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom, et prosternons-nous devant lui. Pleurons en présence du Seigneur qui nous a faits, car il est le Seigneur notre Dieu; nous sommes son peuple et les brebis qu’il conduit lui-même à ses pâturages.

 

Annexe 3

Couronne à la gloire du saint Nom de Dieu
pour la réparation des blasphèmes

 

Cette couronne se récite comme un chapelet, mais :

À la place du Credo, on doit dire:

– Nous vous adorons, ô Jésus, et nous vous bénissons, parce que vous avez rachetez le monde par votre sainte Croix.

 

Puis, sur les trois petits grains de la Croix, on dira:

– Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par la très sainte âme du Verbe incarné.

– Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par le Sacré-Cœur du Verbe incarné.

-Que le très adorable Nom de Dieu soit glorifié par toutes les plaies du Verbe incarné.

 

Sur les cinq gros grains, on dira:

Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur nos autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom.

 

Sur chaque petit grain, on dira:

1 Je vous salue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

2 Je vous révère, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          3 Je vous adore, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          4 Je vous glorifie, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          5 Je vous loue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          6 Je vous admire, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          7 Je vous célèbre, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          8 Je vous exalte, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          9 Je vous aime, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

          10 Je vous bénis, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.

 

PRIÈRE : Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur les autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom. 

 

Annexe 4

Acte d’une parfaite donation au très Saint Enfant-Jésus, selon l’étendue de sa volonté sur moi,
pour l’accomplissement de ses desseins à la gloire du Saint Nom de Dieu.

 

Le 25 décembre 1943, Sœur Marie de Saint-Pierre faidsait à Dieu le don total d'elle-même: "Ô très Saint et très aimable Enfant-Jésus, le voilà donc arrivé ce jour que j’ai tant désiré, où, sans crainte de manquer à l’obéissance, je peux en toute liberté m’offrir toute à vous, selon l’étendue de votre puissance et de votre volonté sur mon âme, pour l’accomplissement de vos desseins. Je suis bien indigne, il est vrai, de vous faire cette offrande; mais, ô divin Enfant, puisqu’il me semble que vous le désirez, veuillez purifier votre victime par les larmes de votre sainte enfance et par votre précieux sang. Prosternée à vos pieds devant la crèche, en cette nuit à jamais mémorable de votre auguste naissance, oui, mon divin Époux, avec une pleine liberté je m’offre toute à vous, par les mains bénies de Marie et de Joseph, sur l’autel enflammé de votre Cœur plein d’amour, sous la protection des anges et des saints. Là je vous fais l’entier abandon de moi-même pour l’accomplissement de vos desseins à la gloire du Saint Nom de Dieu.

O divin Enfant, qui avez dit à votre sainte Mère, lorsqu’elle vous retrouva dans le temple de Jérusalem: “Pourquoi me cherchiez-vous? Ne savez-vous pas qu’il faut que je sois occupé à ce qui regarde le service de mon Père?” Ah! veuillez en ce jour me recevoir pour votre disciple; faites que désormais je sois occupée en union avec vous aux choses qui regardent le service de votre divin Père, pour la gloire de son Nom.

O très saint Enfant-Jésus, Dieu et homme, je renonce à tout ce que je suis, et je me donne à tout ce que vous êtes. Faites de moi et en moi tout ce qu’il vous plaira, pour l’accomplissement de vos desseins, possédez-moi souverainement. Oui, divin Enfant, de bon cœur, pour l’amour de vous, je me dépouille de tout pour toujours. Daignez donc, dans votre grande miséricorde, me revêtir de la robe de vos sacrés mérites, qui est parfumée de la bonne odeur des vos vertus, afin qu’au jour de mon jugement je puisse recevoir la bénédiction de votre Père céleste.

Amen."

Sœur Marie de Saint-Pierre de la Sainte Famille, Carmélite indigne.
(25 décembre 1943)

 

Annexe 5

Déclaration de Sœur Marie de Saint-Pierre
concernant l'année 1847

 

"Maintenant, je crois qu’il ne sera pas inutile pour la gloire de Dieu que je dise quelque chose de mon intérieur, afin qu’on puisse discerner plus facilement quel est l’esprit qui me conduit. Je parlerai sous les yeux de Dieu, dans la simplicité et la vérité.

La voie par laquelle Notre-Seigneur me conduit est très pénible à la nature, car ce divin Sauveur exige de moi une mortification continuelle intérieure. J’ai rarement des consolations spirituelles et toutes les communications que je reçois de Notre-Seigneur sont plutôt de nature à me faire souffrir, puisqu’elles me montrent si souvent la justice de Dieu irritée, la perte éternelle de tous les pécheurs et la France sur le bord d’un abîme! Cette œuvre de réparation que je porte depuis près de quatre ans, avec des peines que Dieu seul connaît parce qu’Il est en Lui-même l’auteur; œuvre par laquelle il me semble que Dieu ferait grâce à la France, comme Il me l’a promis. Et cependant des époques terribles approchent et l’Œuvre de la Réparation ne paraît pas:

– Ô mon Dieu, levez-vous: c’est votre cause aussi bien que la nôtre que nous vous prions de défendre. Cachez la France dans le secret de votre Sainte-Face, et faites-lui miséricorde pour la gloire de votre Saint Nom.

Oui, dans la lumière, je crois fermement que de cette œuvre dépend l’avenir de la France. Je la vois toujours liée à la France comme moyen de salut que Dieu a choisi dans son infinie miséricorde. Aussi je voudrais donner jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour l’obtenir; car Dieu s’apaiserait à cause de cette œuvre réparatrice, et bien des âmes seraient sauvées.

Voilà les sentiments que Dieu m’inspire et que je fais connaître pour l’acquit de ma conscience. Je déclare aussi que personne au monde ne m’a donné l’idée de cette œuvre que Dieu seul, et que j’ignorais parfaitement qu’il y eût à Rome une œuvre semblable à celle que Notre-Seigneur me communiquait. Je ne l’ai su que longtemps après par une disposition toute spéciale de la Providence. Je déclare aussi que je n’ai jamais été influencée par personne pour demander l’établissement de cette œuvre, mais au contraire de nos dignes et sages Supérieurs des réprimandes et des humiliations à cause de cette nouvelle dévotion[1]. Je déclare encore que la liaison qu’on trouvera dans la succession de ces communications est de la grâce et non de mon imagination, car à chaque lumière que je recevais de Notre-Seigneur, j’en faisais bien vite un petit extrait que je remettais à notre Mère, afin d’être soulagée; et je n’y pensais plus que pour prier Dieu d’accomplir ses desseins. Je n’osais même pas m’en entretenir avec notre très Révérende Mère, car j’éprouvais une grande confusion à faire connaître ces lumières. Lorsque Notre-Seigneur me chargea de cette mission, je Lui demandai deux grâces, qu’Il a eu la miséricorde de m’accorder: premièrement, celle de ne jamais avoir de sentiments de vanité à cause de ces communications; et la seconde: de n’être point connue comme instrument de Dieu dans cette Œuvre.

Notre-Seigneur qui dirige Lui-même mon âme en cette voie a si bien soin, si je peux m’exprimer ainsi, de me faire connaître ma misère et mon néant, qu’il n’est pas possible que je ne sois couverte de confusion à la vue de ces grâces singulières de mes  continuelles ingratitudes. Je laisse le soin à mes dignes supérieurs de s’occuper de l’établissement de cette œuvre de réparation. Pour moi, ma mission est de leur soumettre toutes les lumières que je reçois de Dieu et de prier pour l’accomplissement de ses grands desseins à la gloire de son Nom. C’est ce que j’ai fait en copiant les lettres écrites dans cette relation...

Voyant l’œuvre se développer peu à peu dans chaque communication, on en peut mieux juger, et il sera facile de voir quelle est la main puissante qui, par sa grâce et sa miséricorde infinie a cultivé un si beau fruit dans une aussi mauvaise terre! qui porte encore des chardons et les épines du péché après avoir été arrosée tant de fois des rosées divines de la grâce.

Cette œuvre, comme on le voit dans ces deux relations, a deux buts: la réparation des blasphèmes et la réparation du saint jour du dimanche profané par les travaux. En conséquence, elle embrasse la réparation des outrages faits à Dieu et la sanctification de son saint Nom. Maintenant on demandera peut-être si la dévotion à la Sainte-Face doit être unie à l’Œuvre?

Oui, elle en fait la richesse et le plus précieux ornement, puisque Notre-Seigneur a fait présent de sa très Sainte-Face à l’Œuvre, pour être l’objet de la dévotion de ses associés, afin que cette Face adorable qui est en quelque sorte de nouveau méprisée et outragée, comme Il s’en plaint Lui-même, par les blasphèmes des pécheurs, qu’elle soit, dis-je, honorée et révérée avec un très profond respect par un culte spéciale.

En second lieu, Notre-Seigneur fait don de sa très Sainte-Face à l’Œuvre afin que les associés deviennent tout puissants auprès de Dieu par l’offrande qu’ils doivent Lui faire de cette Face auguste et sacrée, dont la présence Lui est si agréable qu’elle apaise infailliblement sa colère et attire sur les pauvres pécheurs sa miséricorde infinie. Oui, quand le Père éternel regarde la Face de son Fils bien-aimé, qui a été meurtrie par les soufflets et couverte d’ignominie, quand Il regarde ce chef sacré qui a été couronné d’épines, emblème des péchés des hommes qu’Il a pris sur sa tête afin de sauver ses membres (comme il le dit un jour), cette vue, dis-je, émeut les entrailles de sa miséricorde.

Tâchons donc de profiter d’un si précieux don et prions ce divin Sauveur de nous cacher dans le secret de sa Sainte-Face pendant les jours mauvais.

Ô Dieu! notre protecteur, regardez-nous, et jetez les yeux sur la Face de votre Christ!" (Ps. 83,9)

 

Bibliographie

 

SŒUR MARIE DE SAINT-PIERRE (Carmélite de Tours-1816-1848)
Dom Guy-Marie OURY (publié chez C.L.D. en 1983)

Vie de la SŒUR SAINT-PIERRE
Chanoine Janvier (publié en 1884 par l'Oratoire de la SAINTE FACE)

Journal spirituel de Sœur MARIE DE SAINT-PIERRE


[1] Dévotion à Sainte Véronique (Oratoire de la Sainte-Face).

   

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