3-1-Les désirs de Jésus
Le 24 novembre 1843, en la fête
de saint Jean de la Croix, après la communion, le Seigneur précisera:
"Jusqu’à présent, je ne vous ai montré que peu à peu les desseins de mon Cœur;
mais aujourd’hui je veux vous les montrer tout entiers. L’univers est couvert de
crimes! L’infraction des trois premiers commandements de Dieu a irrité mon Père.
Le saint Nom de Dieu blasphémé et le saint Jour du Dimanche profané mettent le
comble à la mesure d’iniquités. Ces péchés sont montés jusqu’au trône de Dieu et
provoquent sa colère, qui se répandra si on n’apaise sa justice. Dans aucun
temps ces crimes n’ont monté si haut. Je désire, mais d’un vif désir, qu’il se
forme une Association bien approuvée et bien organisée pour honorer le Nom de
mon Père. Votre supérieure a raison de ne vouloir rien faire qui ne soit solide
en cette dévotion, car autrement, mon dessein ne serait pas rempli."
3-2-1-La
perplexité de Sœur Marie de Saint-Pierre
Les supérieurs doivent être
consultés à la demande expresse de Jésus. Sœur Marie de Saint-Pierre est
perplexe. Elle dit à Jésus:
– Ah! mon Dieu, si j’étais
bien sûre que ce fût Vous qui me parliez, je n’aurais pas de peine à dire ces
choses à mes supérieurs.
Jésus lui répondit :
-Ce n’est pas à vous de faire
cet examen, mais à eux. Je me suis déjà assez communiqué à votre âme pour me
faire connaître; ne vous ai-je pas donné tout ce que je vous ai promis, lorsque
je me suis fait entendre à votre âme de la même manière que je le fais
maintenant ? Prenez bien garde: car si, manquant de simplicité, vous mettiez
obstacle à mon dessein, vous seriez responsable du salut de ces âmes; si, au
contraire, vous êtes fidèle, elles embelliront votre couronne.
3-2-2-La sanctification du dimanche
Par ailleurs, la question de la
sanctification du dimanche devenait pressante, en France. Le 2 février 1844,
Sœur Marie de Saint-Pierre reçoit une nouvelle communication du Seigneur. Elle
écrit: "Notre Seigneur m’a fait entendre que l’association qu’Il voulait
établir en France avait deux buts: premièrement la réparation des blasphèmes,
secondement la sanctification du Saint Nom de Dieu, pour extirper les blasphèmes
et les travaux du saint jour du dimanche, qui sont les principaux péchés qui
provoqueraient la colère de Dieu sur la France. Ainsi on joindra aux règles de
l’association de Rome: que les associés ne travaillent point aux jours défendus
par l’Église et ne fassent point travailler, mais contribuent de tous leurs
efforts à empêcher les travaux dans ces saints jours..."
Les associés devraient également
porter une petite croix sur laquelle serait gravé d’un côté : 'Sit nomen
Domini benedictum' et de l’autre : 'Vade retro Satana'. "Ainsi, à
chaque fois qu’on entendra blasphémer, on dira ce qui est écrit sur cette croix,
ainsi on fera la guerre au démon et on donnera gloire à Dieu."
3-2-3-La réparation des blasphèmes et
la France
Tout cela semblait tellement
important à Sœur Marie de Saint-Pierre qu'elle demandait à sa supérieure
d'intervenir auprès de l'évêque, Mgr Morlot qui venait d'arriver à Tours. Mgr
Morlot approuva la création, dans son diocèse, d'associations conformes au bref
pontifical du 8 août 1843. Il ne fit rien de plus pour l'instant. Mais la petite
sœur se sentait chargée, devant Dieu du peuple français.
Elle écrit le 27 février 1844 :
"Après avoir reçu ce divin Roi, j’ai été fortement appliquée à Le prier pour
notre patrie. Alors Il s’est communiqué à mon âme et Il m’a fait entendre qu’il
me chargeait de la France, qu’Il me faisait son ambassadeur pour traiter de paix
avec Lui; qu’il fallait alors que je me tienne à ses pieds au très
Saint-Sacrement, en grande humilité, priant pour la France et pour
l’établissement de l’Œuvre de la Réparation. Ensuite Il m’a fait entendre de
bien peser les obligations de la charge qu’Il m’imposait et que quand un
ambassadeur se retire du royaume, que c’est signe de guerre. Notre-Seigneur
voulait me faire comprendre de ne pas me retirer volontairement de sa présence
au très Saint-Sacrement, où je dois me tenir en esprit au nom de la France..."
3-3-Les supérieurs commencent à agir
3-3-1- Le carmel écrit à l'évêque de
Tours, Mgr Morlot
Sœur Marie de Saint-Pierre put
enfin écrire, en mars 1844: "Nous eûmes l’honneur d’écrire à Monseigneur.
Déjà nos dignes supérieurs l’avaient instruit de tout ce que divin Maître
m’avait fait connaître sur l’œuvre de la réparation. Alors ce pieux prélat fit
imprimer des feuilles qui, précédemment, l’avaient été à Nantes. Il y joignit
son approbation personnelle, le 15 mars 1844, en recommandant l’association à
Messieurs les curés et autres ecclésiastiques de son diocèse, 'dans l’espérance
qu’elle intéresserait vivement les fidèles, et qu’elle contribuerait à mettre un
terme aux outrages contre la souveraine Majesté'. On répandit un grand nombre de
ces feuilles; mais on n’établit point d’association comme Notre-Seigneur le
demandait: il paraît que l’heure n’était pas encore venue. Adorons en silence
les desseins de Dieu."
3-3-2-L'Œuvre avance
Le 19 septembre 1846,
eut lieu l'apparition de la Salette. Il y avait, incontestablement, un lien
entre l'Œuvre de la réparation et les paroles de la Sainte Vierge. Les
responsables vont s'agiter un peu. Une notice, destinée aux carmels et à
quelques initiés, fut composée par M. Alleron, le supérieur du carmel,
et soumise à l'évêque, sous le titre: "Abrégé des faits concernant
l'établissement de l'Œuvre pour la Réparation." Ce document ne fut pas
imprimé, mais copié à la main en une cinquantaine d'exemplaires. Par contre le
petit livre de l'abbé Salmon, l'aumônier du carmel: L'Asssociation contre le
blasphème", fut imprimé.
Le 30 juillet 1847, l'évêque de
Langres érigeait une Confrérie réparatrice du blasphème et de la profanation
du dimanche couramment appelée Association de Saint-Dizier. Un bref
de Pie IX fut accordé: la confrérie devenait archiconfrérie, avec des
indulgences spéciales. Pie IX s'inscrivit dans cette archiconfrérie.
Mais qui couvrira les frais? Sœur
Marie de Saint-Pierre raconte: "Tandis que je cherchais les moyens de couvrir
les frais de ces dépenses, Notre-Seigneur m’ordonna de m’adresser à son
serviteur, Monsieur Dupont, et de lui dire que l’Enfant-Jésus lui demandait
cette œuvre de charité comme la dîme des biens qu’il lui avait donnés, et que
cette œuvre lui serait fort agréable. Je dis alors à ce divin Sauveur:
– Si vous vouliez me promettre
quelque bien pour lui, ou du moins quelque grâce pour sa famille.
Notre-Seigneur me répondit :
– Son amour est assez grand
pour me rendre ce service sans qu’il soit besoin qu’on lui promette des grâces
afin de l’y engager, et, pour cet amour désintéressé, je le récompenserai plus
magnifiquement dans le ciel; quant à vous, faites cette commission comme étant
ma petite domestique; ne craignez point de demander pour moi, et vous aurez le
même mérite que si vous faisiez l’œuvre."
Entre temps, le 29 septembre
1846, le carmel de Tours prenait possession de ses nouveaux locaux. Puis ce fut
la crue de la Loire au mois d'octobre suivant, et les désastres qui
s'ensuivirent.
3-3-3-L'Association de Saint-Dizier.
Bref historique
Le 28 juin 1847, fête des saint
apôtres Pierre et Paul, le règlement de l'Association de Saint-Dizier était
officiellement terminé. Le 16 juillet 1847, jour de la fête de Notre-Dame du
Mont Carmel, elle fut canoniquement érigée. La Sœur raconte:
"Notre-Seigneur m’avait
envoyée vers sa sainte Mère afin de recevoir de ses mains bénies la grâce que je
sollicitais depuis si longtemps pour la gloire du saint Nom de Dieu. Je me jetai
donc en toute confiance dans le cœur de cette Mère de miséricorde, la priant
d’être mon avocate en la cause de Dieu, lui recommandant avec insistance cette
grande affaire, pendant le beau mois de mai qui est tout consacré à sa gloire.
Je ne l’invoquai point en vain: elle regarda les larmes de sa petite servante,
elle entendit ses soupirs et ses vœux. Bientôt elle inspira à un de ses
serviteurs, Monseigneur l’évêque de Langres, qui entendit parler du projet, d’y
prendre le plus vif intérêt. Son zèle pour le saint Nom de Dieu le fit
travailler avec une pieuse ardeur, à l’établissement de l’association.
Le règlement fut donné le 28
juin 1847, en la vigile de la fête des bienheureux apôtres saint Pierre et saint
Paul, et, ce qui est bien remarquable pour la gloire de la sainte Vierge,
l’association fut canoniquement et solennellement érigée le 16 juillet 1847,
jour de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel.
Ô mains puissantes de Marie,
c’est vous qui avez tout fait, les hommes n’ont été que vos instruments. Je vous
remercie un million de fois; soyez bénie en tout temps et tous lieux! Mais
admirons un autre trait de la divine Providence et de la miséricorde de Marie:
cette œuvre réparatrice des blasphèmes et de la violation du dimanche est portée
par Monseigneur l’évêque de Langres aux pieds du souverain Pontife pour obtenir
un bref qui enrichisse cette association des indulgences et des bénédictions de
la sainte Église. Le Saint-Père donne ce bref pour la confrérie, en date du 27
juillet 1847; le 30, il en donne un second qui érige l’association en
archiconfrérie.
Je regarde avec admiration
l’Église enfanter cette œuvre dans ces trois jours de douloureuse mémoire;
je vois la miséricorde de Dieu « surabonder où le péché abondait": soyez-en béni
à jamais, ô mon Dieu! Cela ne s’est point fait par hasard; votre providence a
tout conduit et dirigé pour la gloire de votre saint Nom et pour le salut de la
France. Protégez donc cette œuvre, qui est votre ouvrage, et défendez-la contre
ses ennemis; propagez-la dans ce royaume, qui est consacré à la glorieuse Vierge
Marie."
3-3-4- La protection de sainte Thérèse
d'Avila
L'œuvre de la réparation est menacée,
c'est normal... Mais sainte Thérèse d'Avila va la protéger. Sœur Marie
de Saint-Pierre raconte dans sa lettre du 4 janvier 1848
l'apparition de sainte Thérèse: "Notre sainte mère Thérèse m’est
apparue ce matin dans l’intérieur de mon âme. Elle est députée de Dieu pour
combattre les ennemis de l’œuvre réparatrice, que les démons veulent dévorer.
Elle m’a dit que cette œuvre serait l’honneur du Carmel, et qu’elle était bien
en rapport avec l’esprit de notre sainte vocation, dont la fin est la gloire de
Dieu et les besoins de l’Église; c’est pourquoi elle m’a pressée de m’y dévouer
avec ferveur. Ensuite elle m’a recommandé l’obéissance, me faisant entendre que
Jésus opérait des miracles pour les âmes qui possédaient cette vertu, et
qu’elle-même avait toujours soumis à l’obéissance les communications qu’elle
avait reçues du Ciel. Elle m’a fait voir aussi avec quelle fidélité je devais
m’acquitter de toutes mes observances religieuses, dont la moindre est très
agréable au Seigneur et peut m’enrichir de mérites. Enfin j’ai compris que Dieu
donnait à l’œuvre une très puissante protection en notre sainte Mère, et à moi
une très douce consolation dans mes peines. Depuis lors, je me sens liée d’une
manière toute spéciale à cette grande sainte, qui a eu tant de zèle pour la
gloire du Très-Haut. Elle va soutenir ma faiblesse, et m’aider à marcher dans
une voie épineuse."
Dans sa lettre du
Lettre du 3 mars 1848, la sœur insiste : “En
sortant de mon action de grâces, je m’empresse de vous écrire ce que
Notre-Seigneur vient, dans la sainte communion, de me faire connaître.
Premièrement, il veut absolument que je parle à Monseigneur l’archevêque ou à
son secrétaire, et que je dise de vive voix ce que le Seigneur m’a révélé depuis
quatre ans et demi; il m’assure, ce bon Maître, qu’il mettra ses paroles en ma
bouche :
– J’ai encore, a-t-il ajouté,
la verge en ma main, la verge de ma justice; si on veut l’en arracher, qu’on y
mette en la place l’œuvre réparatrice! Quant à vous, soyez fidèle à remplir
votre mission, et songez que c’est une grande chose que d’avoir à manifester ma
volonté. Si vous étiez infidèle à ma voix, vous vous exposeriez à sentir
vous-même les coups de cette verge; faites vos efforts pour l’arracher de mes
mains.
Et Sœur Marie de Saint-Pierre
supplie :
Ma Révérende Mère, pour obéir
au divin Maître, je vous prie très humblement de vouloir bien solliciter pour
moi la visite de Monseigneur. Si Sa Grandeur avait trop d’occupations, elle
voudrait bien m’envoyer son secrétaire, qui rendrait compte de ce que je lui
communiquerais."
3-3-6-Le secrétaire de Mgr Morlot se
dérange
Mgr Morlot envoya son secrétaire,
car son conseil s'était prononcé contre l'œuvre. Sœur Marie de Saint–Pierre dans
son rapport de l'entretien qu'elle eut avec le secrétaire en donne la raison:
– Ma sœur, je viens vous dire
de la part de Monseigneur qu’il a montré vos lettres aux membres de son conseil,
et que tous unanimement se sont prononcés contre l’établissement de l’œuvre que
vous demandez. Monseigneur a prié, examiné sérieusement cette affaire, et il
n’est pas possible qu’il puisse agir comme évêque; on ne reconnaît pas la
validité de votre mission.
La demande de la Sœur fut
refusée, et elle se soumit. Le Seigneur la consola et l’appliqua de nouveau, et
avec plus d’intensité que jamais, à contempler sa Sainte-Face et à l’offrir au
Père céleste. Il lui dit :
– Rien, n’est plus propre à
désarmer sa justice irritée que de lui offrir cette très Sainte-Face, qui a mis
sur sa tête les épines de nos péchés et qui s’est affermie comme un rocher sous
les coups de cette même justice. Elle a payé nos dettes. Elle est notre caution.
C’est pourquoi notre aimable
Sauveur m’a commandé de me tenir sans cesse devant le trône de son Père, malgré
mon indignité, et de lui offrir cette divine Face, objet de ses complaisances;
et ce tendre sauveur m’a fait cette consolante promesse:
– À chaque fois que vous
offrirez ma face à mon Père, ma bouche demandera miséricorde.
Ce bon Jésus m’a promis qu’il
aurait pitié de la France. Ayons donc grande confiance; son Nom tout-puissant
sera notre bouclier et sa Face adorable notre divin rempart. Mais il me faisait
comprendre qu’il désirait voir se développer autant que possible la dévotion à
cette Face adorable. O bon Jésus, cachez-nous dans le secret de votre
Sainte-Face, afin qu’elle soit pour nous une tour et une forteresse imprenables
contre les attaques de vos ennemis.
3-4-Insistance du Seigneur sur l'immense valeur de
la réparation
Dans sa lettre du 23 mai 1847 Sœur
Marie de Saint-Pierre rapporte les propos de Jésus concernant la nécessité et la
valeur de l'Œuvre de la réparation: "Notre-Seigneur m’a fait entendre qu’il
ne voulait que mon cœur et ma volonté, et que, plus je l’aimerais, plus aussi
j’obtiendrais de grâces de sa libéralité pour l’accomplissement de son dessein.
Bientôt ce divin Sauveur, s’emparant de plus en plus des puissances de mon âme,
l’a favorisée d’une lumière admirable sur la beauté et l’excellence de cette
œuvre réparatrice. Je l’ai vue sous l’emblème d’une mine d’or, et Notre-Seigneur
m’a dit qu’il fallait travailler pour l’exploiter, et que ce n’était qu’à force
de travail qu’on réussirait. Le divin Maître m’a dit encore:
– Oh ! si l’on savait les
biens immenses que je réserve à ceux qui travaillent à ma mine, je ne manquerais
pas d’ouvriers. Faites connaître cette communication.
Ensuite ce bon Sauveur m’a
montré, pour ma consolation, que le travail fait à cette mine depuis quatre ans
n’avait pas été infructueux. J’ai vu, en effet, que les nombreuses prières de
Réparation déjà répandues, ainsi que le petit Manuel et les autres objets
concernant l’œuvre, étaient comme de l’or exploité de cette mine précieuse, et
Notre-Seigneur m’a adressé ces mots consolants, à propos des prières
réparatrices:
– Cette nouvelle harmonie a
charmé mes oreilles, ravi les anges et apaisé mon courroux ; mais je ne reviens
pas sur ce que j’ai dit primitivement, je veux l’œuvre achevée.
Cette déclaration si
encourageante a rempli mon cœur de joie ; les larmes cependant inondaient mon
visage, mais c’était avec une extrême douceur; alors j’ai repris:
– Mon Sauveur, si je vais dire
à présent que vous n’êtes plus fâché, j’ai grand’peur que cela ne nuise au
projet, en refroidissant le zèle de ceux qui n’y sont pas trop portés par
eux-mêmes.
Notre-Seigneur m’a répondu :
– Ah ! ma fille, que
dites-vous là ? Il faudrait avoir bien peu d’amour envers moi pour ne pas
s’enflammer, au contraire, d’une nouvelle ardeur à perfectionner une chose qui
m’est si agréable, qu’elle calme mon courroux.
Ensuite il m’a donné une
grande lumière touchant la sublimité de cette association, et la préférence
qu’il lui attribuait sur les autres déjà établies dans l’Église, à cause que sa
fin est de réparer les outrages faits à la Divinité pas les blasphèmes et la
violation du dimanche, comparant les premières au vin commun des noces de
l’Époux, et cette dernière au vin miraculeux qui fut servi à la fin du souper
aux noces de Cana. Je lui ai dit que nous avions de grands obstacles qui
s’opposaient à son dessein. Il m’a consolée, en m’assurant que toutes ces
oppositions ne feraient que lui donner une lumière plus éclatante, et que je
devais dire à ma Mère prieure de continuer d’y travailler quand elle trouverait
des occasions favorables; il m’a fait entendre qu’il fallait prier, désirer et
souffrir.
Voilà à peu près, ma très
Révérende Mère, ce qui s’est passé dans mon âme. En finissant, ce divin Sauveur
m’a dit :
– C’est à ma sainte Mère que
vous êtes redevable de la communication que vous venez de recevoir; c’est elle
qui vous l’a obtenue; continuez de l’honorer.
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