Chapitre 3
Des
enseignements plus approfondis
1
Quelques précisions sur la bible
Il est des paroles de Jésus,
rapportées dans l'Évangile, qui parfois, semblent
contradictoire, parce que nous les comprenons mal. Aussi, dans
certaines circonstances et le plus souvent à ses saints et à ses
mystiques, Jésus vient-il donner lui-même quelques explications.
Mais, pour éclairer ses explications, comme durant sa vie
publique, Jésus utilise souvent des paraboles ou des
comparaisons. Il lui dit:
– "Ma fille,
quand j’étais sur la terre, j’aimais à parler en paraboles; je
veux aussi vous parler comme cela."
Jésus veut
également montrer comment l’Ancien Testament fut souvent l’image
du Nouveau, et comment l’action de Dieu sur le peuple juif était
la figure de son action sur les âmes.
1-1-L'Ancien
Testament, figure du Nouveau (Livre 13, chapitre 1)
1-1-1-La
colombe de Noé, image de l'âme solitaire
Le Sauveur Jésus
dit un jour à Marie Lataste: "Ma fille, il est rapporté dans
les saints Livres que Noé envoya une colombe de l’arche où il
était enfermé... afin de connaître si les eaux du déluge avaient
baissé. La colombe rentra dans l’arche portant dans son bec une
branche d’olivier.
Cette colombe
est l’image de l’âme solitaire... Il est des âmes qui ont besoin
de la solitude extérieure pour parvenir à l’intérieure; il en
est d’autres qui se trouvent aussi solitaires au milieu du plus
grand tumulte que dans la profondeur d’un désert. L’âme
solitaire ... trouve Dieu dans la solitude et Dieu lui suffit...
Cette âme est simple et innocente comme une colombe, elle laisse
son cœur tout ouvert à Dieu, elle le lui donne tout entier. Elle
est timide et craintive comme une colombe, et cette crainte la
rend sage... Elle craint le monde... elle entre dans sa
solitude, portant l’olivier de sa victoire sur le monde... Les
mondains ne comprennent point les délices de la solitude et
ressemblent au corbeau envoyé de l’arche et qui ne revient pas.
La solitude est plus qu'un mystère pour eux; elle est un objet
d’ennui, et ils dépensent dans le tumulte et les agitations de
la terre leurs années et leur vie...
L’âme solitaire,
comme la maison d’Israël, a espéré dans le Seigneur; il est son
appui et sa protection. L'âme solitaire, comme la maison
d’Aaron, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa
protection... Aussi Dieu bénit-Il l'âme solitaire, retirée en
elle-même, comme il a béni la maison d’Israël, la maison d’Aaron
et tous ceux qui craignent le Seigneur... " (Livre 13,
chapitre 1)
1-1-2-La
fille de Pharaon (Livre 13, chapitre 2)
Jésus dit: "La
fille de Pharaon étant venue se baigner dans le Nil, aperçut,
exposé sur l’eau, un enfant si beau, qu'elle le prit et le fit
élever à la cour de son père. Cet enfant grandit, délivra les
enfants de Jacob, de la servitude des Pharaons. Pour quitter
l’Égypte, il dut traverser la mer avec le peuple qu'il
conduisait...
La fille de
Pharaon qui va se baigner dans le Nil est l’image des pécheurs
convertis, qui, venant se baigner dans les eaux salutaires de la
pénitence, y trouvent la charité qui est plus belle de beaucoup
que l’enfant exposé. Le pécheur converti prend la charité... il
la fait croître et grandir, il la défend, comme la fille de
Pharaon défendait son protégé contre les Égyptiens qui se
trouvaient à la cour de son père. La charité se fortifie, et...
la tire de l’Égypte, figure du monde... pour la mener au désert,
c'est-à-dire pour la faire vivre d'une vie tout intérieure et
retirée en Dieu. Mais, pour arriver au désert, il faut traverser
la mer Rouge, image de la mortification. L'homme alors s’arme de
la croix, et le passage de cette mer devient facile et aisé.
Quand l'âme se trouve ainsi délivrée, elle étend de nouveau la
croix avec reconnaissance pour rapporter tout à Dieu... et cette
âme poursuit son chemin vers la terre promise, le ciel."
(Livre 13, chapitre 2)
1-1-3-Moïse
(Livre 13, chapitre 3)
Jésus parle: "Ma
fille, les Israélites se trouvant dans le désert, sans
nourriture, commencèrent à murmurer contre Dieu et contre Moïse,
qui les avaient retirés de la servitude d’Égypte. Moïse essaya
de calmer le peuple et pria le Seigneur, et Dieu envoya aux
Israélites, malgré leur indignité, la manne pour les nourrir.
Ne
reconnaissez-vous point là, ma fille, la dégradation et
l’ingratitude de l'homme? Dieu veut éprouver une âme convertie
et pendant un moment, Il la prive de ses douceurs et de ses
consolations; mais cette âme s’impatiente... et regrette les
consolations du monde auxquelles elle a renoncé, comme les
Israélites regrettaient les oignons d’Égypte.
Que ceux qui
sont dans l’affliction ou dans les épreuves imitent plutôt la
conduite de Moïse. Qu’ils mettent en Dieu leur confiance... et
il leur enverra toutes sortes de biens... et la grâce coulera
sur eux comme une manne céleste qui leur donnera la force pour
traverser le désert de la vie."
En une autre
circonstance, le Sauveur Jésus dit à Marie Lataste: "Ma
fille, pendant que Moïse recevait de Dieu les lois qui devaient
régir son peuple, les Israélites firent un veau d’or et
l’adorèrent. Moise, descendant de la montagne, brisa ce veau
d’or avec indignation.
Ainsi agissent
les orgueilleux vis-à-vis de Dieu. Ils aiment à être élevés...
et ils s’attribuent le bien de Dieu, comme s’ils en étaient les
auteurs véritables. Agir comme cela, c'est dérober à Dieu
l’honneur qui lui est dû. Je viendrai comme Moïse briser ces
ingrats et ces orgueilleux... Ma fille... ne cherchez que
l’humilité et l’oubli, et vous ne perdrez point la seule
véritable gloire: la possession et l’amour de Dieu." (Livre
13, chapitre 3)
1-1-4-Moïse
et Josué (Livre 13, chapitre 4)
Josué succéda à
Moïse, et fut placé par le Seigneur à la tête du peuple juif
pour qu'il l'introduisît dans la terre promise. Moïse et Josué
sont les modèles de ceux qui sont chargés de la conduite
temporelle ou spirituelle des peuples. "Ils sont les modèles
des rois pour maintenir la justice dans la société. Quelle
sagesse et quel désintéressement en eux! Leur désintéressement
était le fondement inébranlable de leur sagesse. Que de
potentats... sont marqués du sceau de la folie à cause de leur
cupidité!... Malheur à ces potentats! Ils devaient faire régner
la justice de Dieu sur la terre, et par eux l’injustice règne
partout, et ils oppriment le faible et l’innocent.
Un jour leur
conscience s’élèvera contre eux avec la voix de tous ceux qu'ils
ont opprimés... Le Seigneur a tracé aux princes et aux rois ses
commandements, comme il les a donnés à Moïse et à Josué. S’ils
les font observer comme eux, ils rendront leurs peuples heureux
et feront couler dans tout leur empire le lait et le miel en
abondance, c'est-à-dire que Dieu bénira le roi et les sujets, et
les comblera de biens, comme les Israélites dans la terre
promise. Les bons rois font les bons peuples, et les pervers les
pervertiront.
Moïse et Josué
sont encore les modèles de ceux qui sont chargés de la conduite
spirituelle des âmes. Tous leurs actes sont empreints de
sagesse, de douceur et de charité. Quand le zèle et l’intérêt de
la gloire de Dieu les obligeaient à user de sévérité, c’était...
toujours selon l’esprit de Dieu, afin de rappeler les coupables
à une sincère pénitence... Enfin, ils s’interposaient entre Dieu
et le peuple pour fléchir la colère du Tout-Puissant par leurs
prières et leurs larmes. Ainsi doivent faire les directeurs des
âmes, en enseignant, en exhortant, en reprenant, en
corrigeant... et surtout en priant beaucoup pour ceux qu'ils
dirigent... S’ils font comme cela, Dieu les récompensera, quand
même ils auraient obtenu peu de succès, car Dieu récompense
toujours la bonne volonté..." (Livre 13, chapitre 4)
1-1-5-Déborah
et Jahel (Livre 13, chapitre 5)
"Après la mort
de Moïse et de Josué Dieu suscita des chefs à son peuple pour le
délivrer de l’oppression de ses ennemis. Jabin, roi de Chanaan,
voulant opprimer les Israélites, Dieu donna pour chef à son
peuple une femme nommée Déborah... Déborah marcha contre les
Chananéens et les mit en déroute. Plus tard, le commandant des
troupes chananéennes, Sisara, se retira sous la tente d’Haber
ami de Jabin, où il s’endormit. Jahel, femme d’Haber, profita du
sommeil de Sisara pour lui donner la mort en enfonçant un clou
dans sa tête. Ainsi, par le ministère de deux femmes, Dieu
délivra son peuple des Chananéens.
Que de leçons
admirables vous pouvez tirer naturellement de ces faits
rapportés par les saints Livres! Dieu se sert des instruments
les plus faibles en apparence pour opérer des prodiges. C'est
une femme qu'il donne aux Israélites pour leur assurer la
liberté. C'est une femme aussi qui met à mort le chef de leurs
ennemis. Ma fille... que les faibles espèrent en Dieu, ils
pourront tout par Celui qui est et qui veut être leur force. Que
les puissants cessent d’espérer en leur propre puissance... Si
vous êtes faible venez à moi, je serai votre force..."
(Livre 13, chapitre 5)
1-1-6-Gédéon
(Livre 13, chapitre 6)
Dieu ayant choisi
Gédéon pour délivrer son peuple, lui envoya un ange pour lui
donner ses ordres. Gédéon, se défiant de lui-même, demanda un
signe pour reconnaître la mission que Dieu lui donnait... Un
sacrifice fut offert sur une pierre, et un ange toucha avec
l’extrémité de sa baguette le sacrifice de Gédéon; le feu sortit
de la pierre; tout fut consumé et l'ange disparut.
"La crainte de
Gédéon, ma fille, figure ces âmes pusillanimes qui sont tout
étonnées des grâces que Dieu leur accorde... Mais il y avait
plus de prudence et de sagesse que de crainte dans la conduite
de Gédéon qui voulait s’assurer de la volonté bien expresse de
Dieu...
Admirable leçon
pour ceux que Dieu appelle à diriger et à commander autrui!...
Cela ne signifie pas qu'il faille demander à Dieu un miracle
pour connaître sa volonté; ce serait de la présomption. Il
suffit d’avoir une certitude morale de cet appel de Dieu par les
circonstances qui se présentent... Alors on sera béni par le
Très-Haut, pourvu qu’on imite la conduite de Gédéon, en immolant
à Dieu toutes les passions de l’âme, toutes les attaches
coupables et criminelles, en les consumant par le feu brûlant de
la croix, et répandant sur elles les larmes de la pénitence et
du repentir." (Livre 13, chapitre 6)
1-1-7-Saul
et David (Livre 13, chapitre 8)
Marie Lataste
priait quand le Seigneur lui dit: "Saül mérita par sa
désobéissance la malédiction de Dieu qui donna le trône d’Israël
à un petit berger nommé David. Saül se voyant abandonné de Dieu,
plein de fureur contre David, chercha à le faire mourir, mais il
ne put y parvenir; le Seigneur Dieu veillait sur David. Celui-ci
connaissait les desseins de son ennemi; néanmoins, au lieu de se
venger, il ne lui fit que du bien.
Saül, ma fille,
est l’image du pécheur, et David, du juste persécuté par le
pécheur. Le pécheur est un roi déchu de son trône... qui
persécute le juste par ses calomnies, ses médisances, cherchant
à l’abaisser, à l’opprimer, à l’anéantir s’il le pouvait. Que
fait le juste? Il imite David; il n’oppose point la force à la
force, la calomnie à la calomnie... Il souffre avec patience les
persécutions et ne se venge point. C'est ainsi que doivent agir
les pauvres et ceux qui sont faibles. Dieu les retirera un jour
de leur faiblesse... de leur pauvreté; il les établira sur le
trône magnifique de la sainteté... C’est ainsi que doivent agir
tous eux qui souffrent persécution pour la justice. Ils
recevront la bénédiction de Dieu dans le temps et dans
l’éternité." (Livre 13, chapitre 8)
Les justes
danseront de joie, comme David, devant l’arche du Seigneur.
David fut traité d’insensé par son épouse elle-même. "C’est
ainsi, dit Jésus, que les âmes justes, pures et saintes sont
transportées de joie et marchent pleines d’allégresse devant le
Seigneur. Elles ne cherchent point la joie dans les festins...
elles la trouvent dans la retraite au pied des autels. Le monde
s’étonne de les voir si joyeuses et ne comprend point... Le
monde les traite d’insensées. Et cependant, ma fille, la joie
véritable n’est pas parmi les mondains, elle se trouve parmi les
justes et les saints... rien n’est capable de leur enlever la
paix du coeur; et leur joie demeure, parce qu'elle repose sur un
fondement solide, la vertu." (Livre 13, chapitre 9)
1-1-8-Le
temple de Salomon (Livre 13, chapitre 10)
Le Sauveur Jésus
dit un jour: "Ma fille, le roi Salomon ayant fait bâtir à
Dieu un temple magnifique, y plaça l’arche d’alliance, et Dieu
témoigna d’une manière sensible qu'il y habitait. C'est pourquoi
on y offrit de nombreuses victimes. Ce temple est l’image de
l'âme que tout homme tâche d’orner et d’embellir selon ses
moyens, en la purifiant de toute attache et de toute affection
au péché, pour y placer la véritable arche d’alliance qui est le
Fils de Dieu fait homme, dans l’Eucharistie.
Je préfère un
cœur pur à des tabernacles de pierre ou de bois doré, j’y
établis ma demeure avec plaisir... et Dieu, mon Père, manifeste
dans ce cœur sa présence et la mienne, car il est partout où je
suis, par les pensées, les désirs et les œuvres de celui en qui
nous habitons. Aussi, que de sacrifices offerts à mon Père par
celui qui nous reçoit et en qui nous habitons... C'est une
victime qui s’immole sans cesse. Quelle beauté dans cette
âme!... Recevez-moi souvent et je serai en vous l’arche de
l’alliance véritable entre vous et mon Père, et rien ne brisera
cette alliance qui durera à jamais." (Livre 13, chapitre 10)
1-1-9-Les
Madianites (Livre 13, chapitre 11)
Jésus dit encore:
"Les Madianites, les ennemis du peuple de Dieu qui
ravageaient leurs terres sont l’image des passions qui sont
comme l’ennemi de l'homme. Par le baptême, Dieu fait entrer
l'âme dans la véritable terre promise, éloigne le péché et lui
donne sa grâce...
Mais, si l'homme
se révolte, Dieu le livre encore aux Madianites, c'est-à-dire
aux passions, à l’entraînement au mal, à ses péchés. Ce n’est
qu’à l’heure du repentir et de la contrition que Dieu le
délivre, comme il délivrait les Juifs quand ils revenaient à
lui." (Livre 13, chapitre 11)
1-1-10-Babylone
(Livre 13, chapitre 12)
Jésus dit encore:
"Les Juifs captifs à Babylone soupiraient sans cesse vers
Jérusalem, leur patrie, et le Temple du Seigneur... C'est ainsi
qu'ils se préservèrent de l’idolâtrie des Babyloniens. Il en est
de même de l’âme chrétienne. La révolte de l'homme, son péché,
l’éloigna de l’état de grâce pour le reléguer dans la Babylone
du péché: la disgrâce de Dieu et l’éloignement du ciel... À la
vue des effets et des malheurs du péché... l'homme s’écrie:
'Assis sur les bords du fleuve de Babylone, je versais des
pleurs au souvenir de Sion. Ô sainte Jérusalem, si jamais je
t’oublie, que ma main droite se sèche, que ma langue s’attache à
mon palais!' Ma fille, la vie de la grâce est la vie de la
liberté; le péché est l’esclavage de l’âme. Soyez libre, et vous
jouirez un jour de la vie dans le ciel, votre patrie."
(Livre 13, chapitre 12)
1-1-11-Nabuchodonosor
(Livre 13, chapitre 13)
Jésus poursuit ses
explications: "La gloire et la grandeur éblouirent tellement
Nabuchodonosor qu'il s’imagina que sa puissance était au dessus
de toute puissance. Dieu, pour le punir, le réduisit non
seulement au dernier rang parmi ses sujets, mais encore au rang
des animaux sans raison, lui donnant le même toit, les mêmes
vêtements et la même nourriture... Les hommes qui recueillent
précieusement tous les honneurs... au lieu de tout rapporter à
Dieu... pour qui l'orgueil domine en eux, dans leurs
démarches... verront Dieu s’élever contre eux et les réduire,
non plus au rang des animaux dénués d’intelligence, mais au rang
des démons.
Si vous voulez
toujours avoir part aux bienfaits de Dieu, vivez dans
l’humilité, et les bienfaits qu'il vous accordera dans le temps
ne seront que l’avant-goût des biens qu'il vous donnera dans
l’éternité." (Livre 13, chapitre 13)
1-1-12-La
reine Esther (Livre 13, chapitre 14)
Voici enfin une
dernière parabole expliquée par Jésus: elle concerne plus
spécialement la France. Jésus dit: "Ma fille, le roi Assuérus
ayant résolu de perdre la nation juive, Mardochée conseilla à
Esther, sa nièce et l’épouse d’Assuérus, de demander grâce pour
le peuple juif. Elle se présenta devant le roi, et, saisie de
frayeur, elle tomba évanouie. Le roi lui fit aussitôt prodiguer
des soins. Esther reprit ses sens et le roi, ému de compassion,
lui promit de lui accorder tout ce qu'elle demanderait. C'est
ainsi qu’Esther put sauver son peuple.
Ma fille, je
vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d’une âme qui se
présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui
lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur
déjà levé contre une nation tout entière. Priez, ma fille, priez
beaucoup pour la France: le nombre de ses iniquités s’accroît de
jour en jour; priez pour elle, et désarmez le courroux de mon
Père. Joignez-vous aux âmes pieuses et saintes qui lui adressent
leurs incessantes supplications. Si Dieu veille sur la France et
la protège malgré ses iniquités, c'est à cause des prières et
des supplications nombreuses qui lui sont adressées, et qui
montent jusqu’à lui pour le fléchir." (Livre 13, chapitre
14) |