Marie-Hélène Stollenwerk
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1852-1900

Maria Helena Stollenwerk naît dans la région de l'Eifel, massif boisé de la Rhénanie.

Dès son enfance, la lecture des “Annales” de l'Œuvre pontificale missionnaire la fait vibrer, c’est pourquoi elle finit par être attirée à Aix-la-Chapelle, par la vie missionnaire et, toute sa vie sera dominée par le désir de partir en mission bien qu'elle n'ait jamais pu réaliser concrètement ce vœu.

En 1882, elle s'associa à l'œuvre du P. Arnold Janssen, hollandais et fondateur du premier institut missionnaire d'Allemagne, la Société du Verbe Divin (Verbistes). Cette rencontre lui permet enfin d'être cofondatrice avec celui-ci de la Congrégation des Missionnaires servantes du Saint Esprit. Ne pouvant l'envoyer en Chine, le Père Arnold lui offre seulement un service de cuisinière qu'elle accepte malgré les oppositions. Pourtant elle fait confiance à l'Esprit Saint dont sa Congrégation porte le nom, elle a à cœur de l'adorer, et elle comprend qu'il est la force de l'activité missionnaire. D'autre part l'adoration eucharistique lui donne l'espérance qu'elle est proche du Seigneur et qu'elle est envoyée par lui.

En 1895, la communauté (4000 membres actuellement) commençait en Argentine puis au Togo.

En 1898, la fondatrice décida de passer le reste de sa vie en prière pour les missions, et rejoignit les sœurs de l'Adoration perpétuelle, également fondées par le P. Janssen.

Mère Stollenwerk fut une « grande personnalité féminine », une « pionnière de la mission », sans qu'elle ait pu elle-même réaliser ce vœu. Elle voyait la force de l'Esprit Saint à l'origine de l'œuvre missionnaire, et se dédiait à l'Adoration eucharistique disant : “Dieu seul peut remplir notre cœur qui est trop grand et trop large pour se laisser saisir par les choses créées”.

Encore bien jeune — 48 ans — elle rendit sa belle âme à Dieu, s’en allant l’adorer pour toute l’éternité, le 3 février 1900.

 

 

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