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Les prédications de Jésus
4-1-Prédication à
Nazareth (tome 4 – Chapitre 8)
Le prophète Nahum avait
"vu" venir le Christ annonçant la paix, parcourant les villes en
disant: "Croyez à la Bonne nouvelle!" et aussi: "Faites
pénitence...". Maintenant, l'heure étant venue, le Christ est là
et s'écrie: "Faites pénitence et croyez à l'Évangile!"
La renommée de Jésus
s'était étendue dans tout le pays. Étant venu à Nazareth, il entra
dans la synagogue et lu un texte du prophète Isaïe disant:
"L'Esprit du Seigneur est sur Moi parce qu'Il m'a consacré par son
onction pour porter la bonne nouvelle aux pauvres... et publier
l'année favorable du Seigneur. Ayant fermé le Livre, Jésus annonça:
— Aujourd'hui vos
oreilles ont entendu l'accomplissement de cet oracle... Je suis ce
Désiré des nations dont ont parlé les patriarches..."
Mais personne ne crut
Jésus qui était trop connu; n'était-Il pas le Fils du Charpentier.
Et puis, nul n'est prophète en son pays. Les choses tournent très
mal et Jésus partit, passant au milieu d'eux; il poursuivra sa
mission ailleurs.
Marie-Aimée profite de
cet épisode pour rappeler les exigences auxquelles les âmes doivent
répondre dans le cadre de leur mission. "telle âme est appelée à
donner, dans la société ou dans la religion, dans le monde ou dans
un cloître, l'exemple d'un dévouement, d'une abnégation, d'une
charité dont le prochain éprouvera les bienfaits. Telle sera la
providence du pauvre ou de la mère de l'orphelin. Les unes sur un
vaste terrain, les autres cachées à tous les yeux... Dans l'Église
catholique... il n'y a pas de pierre inutile, chacune a sa place
marquée, et si l'une venait à manquer, la solidité serait
compromise..."
4-2-Les prédications
de Jésus en Galilée (tome 4 – Chapitre 15)
L'Évangile de saint
Matthieu nous dit que "Jésus parcourait toute la Galilée...
prêchant et guérissant. Sa réputation se répandit dans toute la
Syrie." Tout le monde parlait de sa puissance et de sa bonté. On
racontait qu'il vivait de jeûnes, d'aumône et de prière. Certains,
écrit Marie-Aimée, se souviennent des paroles d'Isaïe déclarant que
le Messie "porterait nos langueurs et nos infirmités." Jésus
instruit et guérit. Ses miracles révèlent sa divinité et l'amour de
Dieu pour les hommes. "On peut, écrit Marie-Aimée,
contempler la divinité en dehors de l'intérieur du Christ, car Dieu
nous enveloppe de toutes parts et nous sommes en Lui, mais nous y
sommes avec tous les objets créés, tandis que, dans le Christ, nous
sommes avec lui seul... Plus nous approcherons de l'humanité du
Christ, mieux nous contemplerons sa divinité..." Jésus est Dieu
et homme, "et pendant qu'il agit comme homme, il ne cesse pas de
faire sentir qu'il est Dieu... Sous tous les aspects, c'est toujours
le Dieu-Homme, l'Homme-Dieu. Dès que l'on entre dans le Christ, on
le trouve tout entier."
4-3-Après l'éloge de
Jean-Baptiste (tome 4 – chapitre 28)
Jésus vient de faire
l'éloge de Jean-Baptiste.
Pour convaincre son auditoire Il rappelle une prophétie: "Voici
que j'envoie mon ange qui vous précédera dans la voie où vous devez
marcher." Et Jésus rappelle ce que l'ange Gabriel avait dit à
Zacharie lors de la naissance de Jean:
"Il marchera
devant lui dans l'esprit et la vertu d'Élie."
Malheureusement, si les publicains baptisés par Jean acceptèrent
cette parole de Jésus, les pharisiens et les docteurs de la Loi la
méprisèrent. Alors Jésus compara ceux de sa génération "à des
enfants assis sur une place publique" qui sont incapables de
penser correctement. Et Jésus de comparer: "Jean-Baptiste est
venu ne mangeant point de pain et ne buvant pas de vin, et vous
dîtes: il est possédé du démon. Le fils de l'homme est venu,
mangeant et buvant et vous dîtes: c'est un homme ami des festins,
aimant le vin, compagnon des publicains et des pécheurs."
Alors Jésus adressa de
vifs reproches à quelques villes juives: "Malheur à toi, Corozaïm!
Malheur à toi Bethsaïde!" Oui, malheur à elles, car elles
refusent la vérité. Alors Jésus prie tout haut, rendant grâces au
Père qui "a caché ces choses aux sages et aux prudents selon le
monde, mais les a révélées aux petits", c'est-à-dire aux humbles
et aux fidèles.
Ces choses? Marie-Aimée
pense à l'Incarnation du Verbe, à la virginité de Marie, à l'union
hypostatique de la divinité avec l'humanité en la personne du Verbe
incarné. Jésus précise que "seul le Père connaît le Fils, et nul
ne connaît le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils a
voulu." L'auditoire de Jésus se divise. Alors Jésus, tentant un
suprême effort s'écrie: "Venez à Moi, vous tous qui êtes chargés,
et je vous soulagerai! Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi
que je suis doux et humble de cœur... Car mon joug est doux et mon
fardeau léger!" La charité de Jésus est pressante et Il veut
trouver dans les âmes fidèles l'amour qu'Il a pour ses amis.
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