Maria Teresa
Fasce naquit le 27 décembre 1881 à Torriglia, dans la région de
Gênes, au sein d’une famille
bourgeoise où l’on respirait une
intense religiosité qui a généré trois vocations à la vie consacrée,
dont Teresa. Sa vie a pour cadre le diocèse de Spoleto-Norcia en
Ombrie.
Le 18 juin 1906
elle entra chez les sœurs augustines contemplatives — malgré les
réticences familiales — de Cassia et reçut l’habit lors de la nuit
de Noël de la même année.
Le 28 mai 1912
elle se consacra à Dieu par des vœux perpétuels, dans le ferme
propos d’immoler sa vie pour le Christ et pour l’Église.
Elle y exerça par
la suite la charge de Maîtresse des novices, puis celle de Vicaire
et pour finir celle d’Abbesse. Dan cette dernière, comme dans les
autres charges, elle se montra toujours « Mère » et modèle à suivre
au sein de sa communauté.
“Dieu est la
source originelle de toute sainteté.” C'est en fixant son regard sur
lui que la bienheureuse Maria Teresa y est parvenue. Dans la
contemplation du mystère du Christ et dans l'approfondissement de la
connaissance de Dieu, la bienheureuse trouve un élan pour un
singulier rayonnement apostolique. Dans le monastère de Sainte Rita
à Cassia dont elle est abbesse, elle mène une vie austère et
radicale selon le style de son Ordre.
De son cloître,
cette fidèle servante de Dieu construit une grande variété d'œuvres.
Dans sa personne se réalise ainsi une synthèse vivante entre la vie
contemplative et la solidarité envers les hommes, en particulier les
plus pauvres, les humbles, les personnes abandonnées et celles qui
souffrent. "Je le veux bien que cela coûte, dit-elle souvent, je le
veux car cela coûte, je le veux à tout prix." Cette devise résume
bien sa vie qui s'écoule dans le travail, la souffrance offerte au
Seigneur et l'expérience mystique. Les mains pleines de nombreux
gestes d'amour, elle va à la rencontre de son Seigneur et meurt le
18 janvier 1947. |