Madeleine Panatieri
Tertiaire Dominicaine, Bienheureuse
+ 1503

Née d’une bonne famille, près de Verceil, Madeleine eut autant d’esprit que de beauté. Enfant, elle fit vœu de virginité, prit l’habit du tiers-ordre de Saint Dominique, et se livra à des pénitences excessives. Extases, communications avec Dieu et nombre de saints, assauts diaboliques, esprit prophétique, tels sont les  faits surnaturels qui se lisent dans sa vie : elle eut surtout une stigmatisation annuelle des plus notables.

Chaque année, pendant la Semaine-Sainte et celle de Pâques, elle se retirait dans l’église des sœurs du Tiers-Ordre pour y contempler à loisir les mystères de la vie du Sauveur. Le vendredi-Saint, en pleine extase, elle devenait la représentation vivante des scènes de la Passion. À l’heure de l’agonie, une sueur de sang inondait son front ; au moment de la flagellation, le sang coulait sur ses bras et ses épaules ; au couronnement d’épines et au crucifiement, il ruisselait de la tête et des membres, tandis qu’au jour de la Résurrection, sa figure était inondée de joie et de lumière.

La Sainte Vierge lui mit souvent l’Enfant Jésus dans les bras à Noël, à la Circoncision et à la Purification. Elle était transportée en esprit à Jérusalem, à Nazareth, à Béthanie ; puis elle décrivait ces lieux saints avec une exactitude merveilleuse.

Dieu lui fit connaître le jour de sa mort. La veille, elle fut visitée par la cour céleste ; sa chambre fut à ce moment remplie des parfums les plus suaves.

Elle mourut le 14 octobre 1503 et fut enterrée dans l’église de Sainte=Catherine de Turin.

Il se fit des miracles sur son tombeau, entre autres, la résurrection d’une petite fille.

Son culte a été autorisé par Léon XII.

Antoine Imbert-Gourbeyre

 

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