Nous
vivons aujourd'hui des choses surprenantes: ainsi, quand un
homme politique ose dire, sans aucune arrière pensée, que
toutes les civilisations ne se valent pas, ce qui est une
évidence, alors, immédiatement, la plupart des médias qui
rassemblent tant d'ignorants ainsi que de très nombreuses
personnes aussi peu cultivées, se mettent à hurler: mais si,
mais si, toutes les civilisations se valent!... Incroyable!
Comment peut-on affirmer de telles sottises? Non, les
civilisations ne se valent pas, d'ailleurs elles ne le
peuvent pas, car elles sont toutes influencées par le
climat, les catastrophes naturelles et d'autres événements
extérieurs à l'homme. L'histoire de toutes les civilisations
le montre, et toutes les études qui nécessitent des retours
à l'histoire des civilisations le montrent. Est-ce pour
cela, pour cacher la vérité sur l'évolution de
l'intelligence humaine, pour dissimuler la vérité de Dieu
révélée peu à peu aux hommes jusqu'à la venue de
Jésus-Christ, est-ce pour cela que l'on n'apprend plus, ou
que l'on déforme l'histoire dans nos écoles? Les vérités
historiques sont-elles si redoutables pour que l'on cherche
à les faire oublier?
Essayons
de redécouvrir l'histoire des principaux peuples que nous
connaissons, depuis l'antiquité lointaine jusqu'à nos jours.
Nous verrons alors apparaître une évolution remarquable de
l'intelligence des hommes et du progrès de leurs
civilisations. Nous connaissons tous au moins quelques
bribes de l'histoire de l'Égypte ancienne, très en avance
sur son temps, mais trop liée à l'esclavage et à la
polygamie. Nous connaissons aussi un peu les civilisations
sumériennes, perses et mèdes, présentant les mêmes valeurs
et les mêmes défauts. Nous avons tous entendu parler de la
civilisation assyrienne très cruelle, surtout envers les
prisonniers de guerre que l'on dépeçait tout vivants. Nous
constatons que le commerce était très développé entre
l'Europe et l'Asie, et que la route de la soie permettait
des échanges financiers fructueux… Nous voyons que la Grèce
et l'Empire romain surent développer des philosophies
entraînant de grands progrès intellectuels, au moins pour
ceux qui avaient la possibilité de les connaître et de les
faire évoluer. Et l'on découvre avec stupeur que nos pays de
l'Europe de l'ouest: Gaule, Saxe, Francs, et autres
Barbares, ne connaissant pas l'Écriture, étaient restés très
en arrière des avancées intellectuelles et architecturales
romaines. Nous découvrons aussi que nous savons bien peu de
choses des civilisations asiatiques ou précolombiennes
américaines: Aztèques, Incas, Mayas, Algonquins, Iroquois,
Hurons, etc…
Que de
civilisations oubliées! Curieusement, toutes ces
civilisations avaient quelques points communs: des guerres
constantes, une cruauté que nous ne comprenons pas, souvent
le mépris de la femme d'où la polygamie; à cela il faut
ajouter que, parfois, le cannibalisme était bien installé.
Nous sommes atterrés et nous découvrons que c'est seulement
à partir du moment où Abraham reçut sa mission de Dieu
Lui-même que les sociétés commencèrent à découvrir le Dieu
unique et sa Loi très liée aux lois de la nature. En suivant
Abraham et l'histoire du peuple juif, nous sommes étonnés de
constater la lente mais constante progression d'un tout
petit peuple, sans grandeur terrestre, mais instruit par
Dieu. Et l'on aboutit tout naturellement à Jésus-Christ.
Certes, la civilisation dite chrétienne traversa parfois des
périodes très regrettables, mais dès que des saints
arrivaient quelque part, pensons notamment aux moines qui
ont fait l'Europe, alors le monde changeait, la paix
s'installait et le niveau de vie montait. Certes, cela ne
durait pas toujours car le péché de quelques-uns détruisait
souvent l'œuvre de progrès; mais une nouvelle civilisation
encore plus charitable car plus chrétienne s'installait.
Ce petit
panorama, beaucoup trop rapide, fait qu'une question se
pose: pourquoi ne pas demander à un ou à plusieurs
historiens de se pencher sur ces problèmes, afin de donner
la vérité aux hommes de bonne volonté, aux gens honnêtes qui
ne cherchent pas à tromper le monde? Les historiens
pourraient aussi nous faire connaître des civilisations
intéressantes, asiatiques notamment, que les européens
connaissent peu. On découvrirait de vraies valeurs, comme le
confucianisme, l'hindouisme ou autres croyances, mais aussi
certaines lacunes, car Dieu seul, connu, aimé et respecté,
et enseigné, Dieu seul peut "inventer" la vraie
civilisation, celle à laquelle l'homme était destiné, avant
d'être livré à lui-même, après son péché.
Le péché
de l'homme, c'est le refus de l'unique commandement de Dieu:
"Tu ne mangeras pas du fruit de cet arbre, sinon tu
mourrais!" Trompé par Satan, l'homme mangea, il fut
chassé du paradis, et il mourut. Comment cela se passa-t-il
concrètement? Nous ne le saurons jamais, mais nous
découvrons l'importance du Décalogue, que Dieu confia à
Moïse, dans toutes les civilisations humaines. Ajoutons que
plus les commandements moraux d'une civilisation se
rapprochent des commandements de Dieu, cet extraordinaire
mode d'emploi de la vie en société, plus la civilisation a
de valeur, car c'est dans la mesure où une civilisation est
proche des désirs de Dieu, qu'elle est grande.
Il
existe de nos jours des civilisations encore très
archaïques. Il en est d'autres, celles plus ou moins liées à
l'islam notamment, qui refusent toute évolution, non pas
l'évolution de Darwin, mais le fait de faire des progrès par
le travail, l'étude ou l'enseignement. De plus, nous
constatons toujours qu'il y a partout un dénominateur
commun: toutes les civilisations ont des commandements, des
lois. Et nous revenons sur nos deux points de réflexion:
d'abord, retourner à l'histoire des civilisations, puis
revenir rapidement et vigoureusement, à la mise en œuvre des
Commandements de Dieu, le mode d'emploi de toute vie
humaine, donc à leur enseignement.
Paulette
Leblanc
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