Parfois notre souffrance morale est très grande et sans le
Seigneur, nous ne pourrions pas la porter. Mais pourquoi
tant de catholiques souffrent-ils tellement? Pour répondre,
il suffit de regarder autour de nous: il n'y a presque plus
de prêtres, plus de religieux, plus de vocations, du moins
apparemment; les chrétiens sont ignorants de ce qui fait
leur foi, nos gouvernants socialistes sont ignobles, et les
persécutions contre les chrétiens sévissent partout dans le
monde. Et nos pays qui ont perdu leur foi chrétienne
soutiennent les musulmans persécuteurs des chrétiens du
Moyen-Orient…
Si seulement il revenait sur la route
de Damas !
Pensons aux persécutions actuelles. Après le communisme et
le nazisme qui ont ravagé le monde, voici l'islam. Seigneur,
c'est incroyable! Par pitié, Seigneur Jésus, revenez! Venez
ouvrir tous les cœurs pour qu'ils Vous rencontrent, qu'ils
Vous connaissent et qu'ils Vous aiment. Cela, c'est ce qui
devrait être la prière quotidienne de tous les chrétiens
encore croyants. C'est tellement important la foi, la vraie
foi pour tous les hommes. C'est tellement important la
connaissance et l'amour de Dieu. Savoir que les hommes
viennent de Dieu, qu'ils vivent de Dieu, avec Dieu et pour
Dieu, c'est vital. Seigneur, pourquoi les hommes ne Vous
connaissent-ils plus? Pourquoi ne veulent-ils plus Vous
connaître? Et pourquoi toutes ces persécutions?
Contemplons Jésus. Lui aussi a beaucoup souffert du mépris
des hommes pour Dieu. Jésus a pleuré sur Jérusalem, Il
pleura à Gethsémani car Il savait qu'Il serait toujours
persécuté dans son Corps mystique. Jésus chassait Satan, Il
voulait libérer les hommes de ce monstre qui leur fait tant
de mal. Jésus, Marie, nous Vous en supplions, revenez
chasser Satan de notre monde, chassez ce maudit qui nous
hait. Chassez le démon perfide qui se cache derrière des
mensonges que les hommes ne savent pas détecter, le plus
souvent, hélas, parce qu'ils ne veulent pas les voir.
Notre société renie Dieu, et ce faisant, elle se renie
elle-même. Comment cela se fait-il? Dieu nous a tous créés.
Il nous a d'abord donné son Amour, puis, après la
multiplication des péchés dans le monde, Dieu nous a envoyé
son Fils, sa Parole, son Verbe. Et Jésus, le Fils de Dieu
fait homme nous as tout donné de Lui; de plus, Jésus nous as
donné aussi les moyens de vivre dans la paix et dans
l'amour. Pourquoi faisons-nous le contraire de ce qu'Il nous
conseille? Nous devons tous revenir à la Loi de Dieu, cette
Loi de paix, Loi de bonheur, Loi d'amour, cette Loi qui ôte
la souffrance morale et même la souffrance physique, car
tant de maladies viennent directement du péché des hommes,
comme le SIDA par exemple. Aujourd'hui, les hommes vivent
dans le morbide, et nous, nous nous demandons souvent:
notre société peut-elle descendre encore plus bas? Non
répondent certaines personnes, tandis que d'autres affirment
que nous ne sommes pas encore arrivés au fond de l'abîme.
C'est alors que nous comprenons que tout est entre les mains
de Dieu, et que nous devons prier, prier beaucoup pour que
le Seigneur pardonne, encore une fois tous les péchés de
tous les hommes.
Mais, en attendant, nous ne devons pas rester inertes.
Comment pouvons-nous réagir face au mal envahissant et sans
pitié? Il n'y a qu'une seule réponse: suivre les conseils de
Jésus et de Marie, veiller et prier. La Vierge Marie, dans
tous ses messages, anciens ou plus récents, comme ceux de
Medjugorje, répète sans cesse ces mots: "Mes enfants
priez, priez, priez…" Parfois la Vierge Marie qui se
manifeste beaucoup actuellement, reprend les conseils de
Jésus: faire pénitence, donc "porter sa croix" et prier,
comme Jésus nous l'a demandé: "veillez et priez pour ne
pas entrer en tentation." Mais comment faire pénitence
aujourd'hui? Tout simplement en portant les persécutions que
nous devons subir, sans jamais maudire, en acceptant les
rejets, les moqueries tout en travaillant, discrètement si
nécessaire, à redresser l'Église en offrant ses souffrances
pour en faire une prière, un amour pour Jésus. En un mot, en
vivant dans l'union à Dieu.
Paulette LEBLANC Rédigé en décembre 2013 Publié en mai
2014
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