Je
voudrais parler aujourd'hui de la vraie pauvreté des hommes
d'aujourd'hui. Partout on entend parler de dons, de charité,
de faire du bien, d'œuvres de bienfaisance. Tout cela est
bien, et même indispensable. Mais nous sommes bien obligés
de constater que si notre charité ne va pas au-delà des
biens matériels, nos efforts ne servent à rien. C'est saint
Jean qui le dit dans sa première lettre. D'ailleurs, nous
pouvons tous constater que même dans les milieux aisés, qui
ne manquent de rien matériellement, la pauvreté est grande,
immense, car c'est une pauvreté spirituelle: les hommes ont
perdu Dieu. La plus grande pauvreté des hommes
d'aujourd'hui, c'est qu'ils ont perdu Dieu; or on ne peut
pas vivre sans Dieu. De plus, si nous n'aimons pas Dieu,
nous n'aimons pas nos frères. Cela, c'est saint Jean qui
nous le rappelle dans sa première lettre:
"Voici comment nous
reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu: lorsque
nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses
commandements."
(1 Jean, 5, 2)
Les
hommes d'aujourd'hui sont des pauvres car ils n'ont plus
Dieu. En conséquence, la plus grande charité que nous
puissions leur faire, c'est leur enseigner l'existence et
la présence de Dieu et son amour: en un mot, leur donner la
foi. Et leur donner aussi à contempler le Cœur de Jésus, le
Fils de Dieu.
Voici un
étonnant petit texte du prophète Jérémie: "
Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à
l’abattoir, et je ne savais pas ce qu’ils préparaient contre
moi. Ils disaient: 'Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie
jusqu’à son nom.' Seigneur de l’univers, toi qui juges avec
justice, qui scrutes les reins et les cœurs, fais-moi voir
la vengeance que tu leur infligeras, car c’est à toi que je
confie ma cause."
(Jr
11,19-20)
Ce petit
texte nous étonne, mais son mérite, c'est qu'il nous montre
toute la richesse du Nouveau testament, et ce qui le
différencie de l'Ancienne Alliance. Jérémie et Jésus sont
des agneaux dociles qu'on mène à l'abattoir. Mais Jérémie
supplie Dieu de le venger et d'avoir la consolation de voir
cette vengeance que Dieu Lui donnera. Jésus, au contraire,
mourant sur la Croix implore le Père: "Père,
pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font!" Compte
tenu de ce que nous vivons aujourd'hui, nous avons, face à
ceux qui nous persécutent, deux possibilités:
– ou
bien nous nous comportons comme Jérémie et nous appelons le
Seigneur pour qu'Il vienne nous venger,
– ou
bien nous demandons au Père de pardonner le mal qu'ils nous
font.
Mais
alors, pensons-nous, nous risquons tous de périr et Satan
sera victorieux. Il doit bien y avoir une troisième voie,
mais laquelle? Considérons le Liban, la Syrie, l'Égypte, le
Nigéria et tant d'autres pays. Les chrétiens sont tués ou
chassés. Faut-il laisser ces horreurs se poursuivre? Certes,
nous pouvons prier, mais nous n'avons pas assez de foi. Nous
pouvons aussi écouter Marie. Elle se plaint car nous ne
l'écoutons pas, nous ne nous convertissons pas.
Nous
sommes face au problème du renouvellement des conquêtes
musulmanes, via les islamistes qui tuent les chrétiens et
même, parfois, les adeptes d'autres religions. Que faire? Il
faut convertir les musulmans, mais comment? Tout d'abord,
nous devrions connaître le coran, au moins un peu. Ensuite,
nous devrions cesser d'assister en permanence les immigrants
musulmans, comme nous le faisons, sans les éduquer, sans
leur faire connaître les lois françaises; nous devons leur
faire connaître la vérité. Et puis, il faudrait cesser
d'avoir peur d'eux et oser parler ouvertement, avoir le
courage de faire connaître ces persécutions qui sont la
vérité. Pour cela, il faudrait d'abord apprendre l'Histoire
et faire connaître tout ce qui s'est passé depuis l'Hégire,
la fuite de Mahomet de La Mecque à Médine le 16 juillet 622.
Il faut également dire la vérité sur ce qui concerne les
croisades qui ont été lancées pour défendre les chrétiens
martyrisés, comme aujourd'hui, et non pour attaquer les
musulmans. Mais ceci sans haine, sans désir de vengeance,
juste la vérité afin de protéger les pays menacés. Cette
Histoire avec un grand H, pourrait aussi nous conduire à
exposer l'histoire cachée de toutes les révolutions qui ont
fait tant de mal, en France et ailleurs, toujours contre les
chrétiens.
Toujours
se taire, est-ce pardonner? Le silence historique n'est-il
pas un mensonge? Oui, se taire, ce n'est pas pardonner, et
le silence est souvent un mensonge. Notre devoir
aujourd'hui, le devoir de tous les chrétiens, c'est de dire
la vérité, la vérité de Dieu. Mes amis, ayons le courage de
nous informer et de dire la vérité. Jésus s'est présenté
comme le Chemin la Vérité et la Vie. Comme Jésus soyons un
chemin d'amour pour nos frères à travers la Vérité de Dieu
et nous aurons tous la Vie, la vraie vie en Dieu. N'est-ce
pas cela la vraie puissance de Jésus?
Paulette
Leblanc – Décembre 2014 |