Le saviez-vous?
Le journal
catholique, "Le Courrier de la Manche" du dimanche 14 janvier 1917 a
publié un article citant des sources allemandes dignes de foi
puisqu’il s’agit d’un prêtre et de deux officiers. Ce journal
rappelait comment la Vierge Marie avait barré la route de Paris aux
troupes allemandes. Cent mille hommes avaient vu Marie, mais ils
durent se taire sous peine d'être fusillés. Que se passa-t-il alors?
Le 3 août 1914, l'Allemagne avait déclaré la guerre à la France. Le
22 août 1914 fut, pour la France, le jour le plus meurtrier de toute
son histoire: 27000 soldats français furent tués. Les forces
franco-britanniques perdaient du terrain, et, le 2 septembre, le
gouvernement quittait Paris pour Bordeaux: les Allemands étaient à
Senlis, à 45 km de la capitale, lorsque, soudain, tout changea. Le
Courrier de la Manche fait le récit de ce retournement inespéré de
la bataille de la Marne, retournement qui s'est produit entre le
premier vendredi de septembre et l’octave de la Nativité de la
Vierge Marie, du 5 au 8 septembre 1914.
Le courrier de la Manche raconte que, le 3 janvier 1915, un prêtre
allemand blessé avait été fait prisonnier pendant la bataille de la
Marne. Il mourut dans une ambulance française où se trouvaient des
religieuses, et il leur dit:
-Comme
soldat, je devrais garder le silence, comme prêtre, je crois devoir
dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille de la Marne, nous étions
surpris d’être refoulés car nous étions légion, comparés aux
Français et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la
Sainte Vierge toute habillée de blanc avec une ceinture bleue,
inclinée vers Paris... elle nous tournait le dos et de la main
droite, semblait nous repousser... Cela je l’ai vu et un grand
nombre des nôtres aussi.
L'article du journal poursuit: "Dans
les jours où ce prêtre allemand parlait ainsi, deux officiers
allemands, prisonniers, comme lui, et blessés, entraient dans une
ambulance française de la Croix-Rouge. Une dame infirmière parlant
allemand les accompagne. Quand ils entrèrent dans une salle où se
trouvait une statue de Notre-Dame de Lourdes, ils se regardèrent et
dirent:
– Oh!
La Vierge de la Marne!"
Une preuve de l’authenticité de ces
deux récits est le fait suivant rapporté par une religieuse qui
soignait les blessés à Issy-les-Moulineaux. Elle écrivit: "
"C’était après la bataille de la
Marne; parmi les blessés soignés à l’ambulance d’Issy, se trouvait
un Allemand très grièvement atteint et jugé perdu. Grâce aux soins
qui lui furent prodigués, il vécut encore plus d’un mois, il était
catholique et témoignait de grands sentiments de foi. Les infirmiers
étaient tous prêtres. Il reçut les secours de la religion et ne
savait comment témoigner sa gratitude; il disait souvent:
– Je
voudrais faire quelque chose pour vous remercier.
Enfin, le jour
où il reçut l’extrême-onction, il dit aux infirmiers:
– Vous
m’avez soigné avec beaucoup de charité, je veux faire quelque chose
pour vous en vous racontant ce qui n’est pas à notre avantage, mais
qui vous fera plaisir. Je paierai ainsi un peu de ma dette. Si
j’étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de
raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire: vous avez été
étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes
de Paris. Nous n’avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait
devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous
avions l’ordre d’avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions
pas si c’était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne
d’Arc. Après, nous avons compris que c’était la Sainte Vierge qui
nous clouait sur place. Le 8 septembre 1914, Elle nous repoussa avec
tant de force, que tous, comme un seul homme, nous nous sommes
enfuis. Ce que je vous dis, vous l’entendrez sans doute redire plus
tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l’avons vu.
(Le
courrier de la Manche, du dimanche 14 janvier 1917.)
L’aspect miraculeux de la bataille est
très vite vivace du côté français.
Donnons quelques précisions: après
l’échec du plan Joffre en Lorraine, l’échec de la bataille des
frontières, l’armée française recule, et rien, sauf un miracle, ne
pourrait la sauver. La Ière Armée de von Klück, chargée
d’investir Paris, délaisse la ville pour participer à la curée des
armées adverses. Mais voici que le 6 septembre 1914, le retour des
Français frappe de stupeur les Allemands. Il faut se battre… Voici
la version officielle allemande: les homme étaient sous-alimentés,
épuisés, les pieds meurtris. Le trou entre les 1ère
et 2ème
Armées avait atteint 30 kilomètres et il fallait ressouder les
armées allemandes sur l’Aisne. Le 9 septembre 1914 l’ordre de repli
général est donné. La vérité historique allemande est simple: von
Klück trop sûr de son armée a pris l’initiative de poursuivre des
forces qu’il estimait en déroute. Force est de constater que les
sources allemandes émanant des combattants est très différente.
Je ne veux entrer dans aucune
polémique, mais je constate une fois de plus que
tous les gouvernements du monde: je
dis bien tous, mentent effrontément chaque fois qu'ils veulent
cacher une vérité qui les gêne.
Maintenant je vais poursuivre cet article en m'inspirant de
renseignements trouvés sur le site
http://forumdeprieres.forumsactifs.com/.
Quelques auteurs ont établi un lien entre le Sacré-Cœur de Jésus et
l'intervention de Marie au cours de la Bataille de la Marne. Ainsi,
sur le Forum de Marie, je lis: "L’article
'Le Sacré-Cœur de Jésus signe de la victoire' rappelle la vocation
de la basilique dans la protection de Paris et de la France. Nous
rendrons grâce au Sacré-Cœur de Jésus, à la Très Sainte Vierge Marie
et à sainte Geneviève, notre patronne, à l’intervention desquels
nous attribuons à bon droit d’avoir donné le succès à l’énergie
clairvoyante de nos généraux et à l’héroïsme de nos soldats, et
d’avoir ainsi arrêté les envahisseurs déjà parvenus presque aux
portes de Paris. Ce fut, en effet, le premier vendredi de ce mois de
septembre 1914 que l’armée allemande se détourna soudain de la
capitale pour aller se faire battre sur les bords de la Marne.
Oui, Montmartre a été la citadelle inexpugnable qui a protégé Paris
et arrêté les barbares. Le pape Saint Pie X l’avait en quelque sorte
prophétisé lorsque, recevant le 10 avril 1910 des pèlerins français,
il leur avait fait ces paroles souvent rappelées dans le Bulletin du
Vœu National: 'Ne perdez jamais confiance dans la Providence mais
priez le Sacré-Cœur de Jésus qui garde la France du haut de
Montmartre.'"
Pour être
complète, je dois ajouter que les armées françaises auraient été
consacrées au Sacré-Cœur de Jésus, comme le laisse entendre une
lettre de l’abbé Paul Noyer, du 8 juillet 1918, qui demande au
Général Foch de consacrer au Sacré-Cœur toutes ses armées
françaises. Le 16 juillet 1918,
Foch rend visite
au curé et dit:
– Monsieur
le Curé, je viens vous remercier, j’ai fait tout ce que vous m’avez
demandé et même plus.
Le 17 octobre
1918, Foch fait ses adieux à son curé, et lui explique "qu’il a
consacré les armées au Sacré-Cœur, avec deux ou trois personnes
devant la grande statue du Sacré-Cœur, près du maître-autel, au fond
de l’église à droite". Le Père Perroy, jésuite, confirme, en
révélant du haut de la chaire de la cathédrale Saint-Vincent de
Chalon:
– À
genoux devant le Sacré-Cœur, le général Foch a demandé au
Sacré-Cœur, en lui consacrant les armées dont il avait la charge:
premièrement une victoire prompte et définitive, deuxièmement une
paix glorieuse pour la France.
Mes amis, je
vous avoue que je suis restée sans voix en apprenant ces choses. Et
je vous les laisse méditer…
Paulette
LEBLANC - Janvier 2014 |