MAXIME DE Riez
Évêque, Saint
(† ca. 460)

27

NOVEMBRE

Saint Maxime de Riez, naquit à Décomer, aujourd’hui Château-Redon près de Digne, dans les Alpes de haute-Provence, vers l’an 388. Il fut baptisé aussitôt après sa naissance, ce qui était encore rare à cette époque.  Poussé par l’exemple et les conseils de ses parents très pieux, il se sentit appelé, dès son enfance, à devenir un saint. Pour cela, il sut, malgré tous les obstacles, conserver la pureté de ses mœurs et son innocence baptismale. De plus, il était toujours très aimable et très simple dans ses relations avec les autres. Dès l'âge de 18 ans, il voua à Dieu sa chasteté. Puis, s'étant éprouvé dans la pratique des vertus évangéliques, il entra au monastère de Lérins dont l'abbé était saint Honorat. Au monastère de Lérins, il fut rapidement remarqué en raison de son érudition, de son humanisme, de sa profonde piété et de son humilité. Et Maxime devenait un excellent religieux, admiré par tous ses confrères.  

Lorsque le fondateur du monastère de Lérins, Saint Honorat, devint évêque d'Arles, Maxime lui succéda comme abbé. Devenu Abbé de Lérins, Maxime s'attacha à la régularité de la discipline. Souvent, le soir, il visitait le  monastère afin de s’assurer que tout était bien en ordre. On raconte que, parfois, le démon se montrait à lui; mais il le chassait par le signe de la croix. La réputation du saint Abbé s’accroissait de jour en jour, si bien que le peuple voulut le choisir comme évêque de Fréjus. Mais il refusa, et pour échapper à la détermination des habitants de Fréjus, il s’embarqua en cachette sur un bateau pour se réfugier sur le continent. Il ne revint dans son abbaye que lorsqu’il fut sûr que quelqu'un d'autre que lui avait été élu évêque de Fréjus. 

Quelques années plus tard, vers l'an 434, il fut désigné pour devenir l'évêque de Riez. De nouveau il s'échappa... Mais on réussit à se saisir de lui, en Italie, et on le ramena sous bonne garde…  Alors il accepta la charge épiscopale de l'évêché de Riez dans les Basses-Alpes, et fut consacré par saint Hilaire d'Arles. Dès lors, Maxime, évêque de Riez, entretint une correspondance abondante avec les papes, fit bâtir des monastères et participa activement au rayonnement de l’Église en Provence. Maxime veillait sur ses diocésains comme auparavant, abbé de Lérins, il avait pris soin de ses moines; c'est qu'il désirait faire de tous ses diocésains "des temples saints pour Dieu". Pour cela, il vivait sans cesse en présence de Dieu, s’entretenant avec Lui dans son oraison quotidienne. Notons que Maxime de Riez participa aussi à plusieurs conciles régionaux, Orange, Vaison la Romaine et Arles, faisant triompher la vérité chrétienne. Saint Fauste, Abbé de Lérins et successeur de Maxime à Riez, dira de lui qu'il était "toujours occupé et toujours disponible… mais que sa priorité était de parler de Dieu dans la lecture et la prédication, ou avec Dieu dans la prière, de l'interpeller dans son cœur... et de le rencontrer comme en tête à tête." 

En célébrant la sainte Messe, Maxime de Riez eut la révélation du jour de sa mort. Les évêques du voisinage, avertis, vinrent l'assister et lui donner les sacrements de l'Église. Puis, Maxime de Riez demanda qu’on l’ensevelît avec le cilice qu’il n’avait jamais quitté, et il partit vers le Seigneur au chant des psaumes. C'était le 27 novembre 460; saint Léon Ier le Grand était alors pape, et Childéric Ier le roi des Francs. La fête de saint Maxime de Riez est le 27 novembre. 

Et voici que tout à coup, la chambre où se trouvait le corps de saint Maxime de Riez fut remplie d'une odeur très agréable, comme si l'on y eût apporté les parfums les plus exquis et des fleurs odorantes. Ce fut pour tous les assistants un sujet d'actions de grâces à Dieu qui semblait vouloir  consoler tous ceux qui avaient tant aimé leur évêque par cet événement inattendu, et leur faire comprendre qu'ils devaient se réjouir plutôt que de  s'affliger du départ de Maxime pour le ciel. 

Chers amis, prions beaucoup ce saint évêque du 5ème siècle, cet évêque si soucieux du bien spirituel de ses diocésains, afin que tous nos évêques  d'aujourd'hui soient animés des mêmes désirs du salut des âmes de leurs diocésains et de l'apostolat des jeunes.

Paulette Leblanc

 

pour toute suggestion ou demande d'informations