LE GENDER

Notre monde sans Dieu, aujourd'hui, émet tant d'absurdités que cela serait risible si ce n'était pas aussi grave. Il y a toujours eu des anomalies corporelles et la plus haute antiquité a connu des problèmes homosexuels. Mais aujourd'hui on veut absolument nous faire comprendre que nous ne naissons pas fille ou garçon, mais que c'est nous qui nous forgeons notre sexe. C'est le gender. 

Depuis que la langue française existe, on parle du genre masculin et du genre féminin. Cette distinction n'existe pas en anglais. Pourquoi, en français, disons-nous "un arbre", une "tige" et un "tronc", et une "fleur" mais un "dahlia". Il n'y a que l'usage qui semble être à la source de ces distinctions. Chez les êtres vivants qui ne se reproduisent pas par séparation, mais par fécondation, il y a une distinction entre les mâles et les femelles. Ainsi, le nom qui exprime une femelle est toujours au féminin: une louve, une chienne, une chatte, tandis que les animaux mâles sont toujours au masculin: un loup, un chien, un lapin… 

Qu'en est-il pour les hommes? Au commencement, dit la Bible, Dieu créa l'Homme. Homme et Femme Il le fit. La distinction entre le mâle et la femelle est bien établie. C'est la famille qui est ainsi créée. D'une manière générale, il naît autant d'hommes que de femmes. Cela est si vrai que lorsque des hommes ont voulu avoir plusieurs femmes, les hommes qui ne pouvaient pas se marier puisqu'il n'y avait plus de femmes, ont été mutilés: on en faisait des eunuques. Ainsi, il n'existait aucun risque que les hommes sans femmes aillent en chercher là où elles se trouvaient… Parfois dans les périodes suivant des guerres très meurtrières, ce sont parfois les femmes qui ont été plus nombreuses que les hommes; il ne faut pas oublier en effet, que beaucoup d'hommes se font tuer dans les combats sans cesse réactivés.  

De tous temps il y a eu des homosexuels, mais personne n'osait en parler. La pureté existait, la pudeur également, et les anomalies étaient soigneusement cachées. La société liée aux désirs de Dieu, à sa Volonté sainte, devait apparaître pure, même si des déviations se manifestaient dans certains cas. Mais dès que l'on commence à mépriser la Loi de Dieu, Loi qui permet de donner à la société l'équilibre dont elle a besoin pour vivre harmonieusement, on assiste rapidement à une prolifération d'erreurs plus dramatiques les unes que les autres. Aujourd'hui, il semble que l'on ait atteint le sommet non seulement des erreurs, mais surtout des absurdités et des déviations avec le gender. 

Qu'est-ce que le gender?  

L'étymologie nous dit que le mot "genre" vient du latin "genus", qui, en vieux français, signifiait "gendre ", le mari de ma fille. Le mot "genre" a également eu le sens de catégorie ou d'espèce. Il fut presque toujours associé, au genre grammatical. L'utilisation scientifique du mot date de 1955 et a été divulgué par le mouvement féministe dans les années 1970. Progressivement, le mot "genre" a remplacé l'usage du mot "sexe" dans les sciences sociales pour désigner les différences non biologiques entre les femmes et les hommes. 

C'est alors que le "genre" humain commence à faire des "découvertes" étonnantes. Certes,  Simone de Beauvoir avait écrit en 1949: "On ne naît pas femme, on le devient", mais, en 1972, la sociologue britannique Ann Oakley expliqua "que masculinité et féminité n'étaient pas des substances 'naturelles' inhérentes à l’individu, mais des attributs psychologiques et culturels, fruits d’un processus social au cours duquel l’individu acquiert les caractéristiques du masculin ou du féminin."  

Le sociologue français Pierre Bourdieu estime que "c'est à travers toute une éducation, composée de rituels d'intégration de la norme masculine, que se façonne l'identité masculine, et que l'homme assure dans la société une fonction de reproduction de la domination". Donc, si nous poursuivons avec logique, masculinité et féminité ne sont pas des données naturelles, mais le résultat de mécanismes nés de l'éducation. Le genre, selon Miriam Ganzfried, n’est pas synonyme de sexe, mais de différence sociale. 

Nous pourrions continuer pendant longtemps avec les délires des sociologues, mais résumons leurs théories avec Christine Delphy: "Le genre précède le sexe; dans cette hypothèse le sexe est simplement un marqueur de la division sociale."  

Incontestablement le contenu de cet article nous déconcerte. Comment! Moi, depuis que j'ai l'âge de raison, je me suis cru un homme. Et depuis ma naissance, mes parents étaient sûrs de ma masculinité. Si je ne suis pas devenu une femme, c'est parce que mon éducation a toujours été de me dire que j'étais un vrai garçon que je suis resté garçon. Si l'on m'avait dire le contraire j'aurais pu devenir une femme?... Mais comment? Par des opérations? Peut-être, mais est-ce que cela aurait modifié mes gênes et mes chromosomes? Et puis la femme que j'ai épousée aurait pu devenir un garçon? Je me demande bien comment? 

Soyons sérieux. Évidemment, l'éducation a une forte influence sur le caractère; et depuis que les femmes font les mêmes études que les hommes, elles ont prouvé que leur intelligence féminine valait bien l'intelligence masculine…  Elles peuvent même accéder à des postes de direction. Mais physiquement, comment transformer une femme en homme? Et surtout, et cela est beaucoup plus grave, où notre société sans Dieu veut-elle nous conduire? Car il nous faut passer maintenant du rêve à la réalité. Et la réalité ne peut que nous faire peur, et même très peur lorsque nous pensons à nos enfants. 

Depuis des siècles, depuis que l'enseignement est obligatoire pour tous les enfants, les enfants ont été séparés en fonction de leur sexe. Il y avait des écoles de garçons et des écoles de filles. Et cela se comprend car l'évolution des enfants est très différente selon les sexes. Et puis, les forces physiques étant différentes, il n'est pas possible d'imposer les mêmes efforts physiques à tous les enfants. Les goûts aussi sont différents, et les activités manuelles, si importantes bien qu'elles aient été supprimées, devaient être en accord avec les futurs besoins des élèves. Jusqu'en 1960 environ, le bon sens prévalait dans les établissements scolaires, bons sens largement méprisé par les faux savants qui ont imposé leurs idées destructrices. 

Le genre, ou le gender, en anglais-français, s'installe dans nos écoles. Pire, ce gender est associé à tout ce qui concerne le sexe et ses dérives. Car l'on enseigne aussi, maintenant, non seulement le sexe, mais tout ce qui touche à ce tout ce qui lui est lié: la masturbation, l'homosexualité, l'avortement, et tout le reste. Tout ce que la Loi de Dieu conseille est tourné en dérision, et ce qu'elle interdit est conseillé. Que vont devenir nos petits enfants? Cet article est un véritable appel aux parents: ne permettez pas que l'on conduise vos enfants au malheur, mais faites tout ce que vous pourrez pour que leur innocence et leur pureté soit protégée. Oh! vous tous, hommes et femmes ayant encore un peu de bon sens, revenez à Dieu, à Dieu et à sa Loi d'amour.

Paulette Leblanc - Novembre 2013

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