26 - Du “Notre Père” à la Loi
de Dieu
Première méditation
Tous les jours, et souvent plusieurs fois par jour, nous
récitons la prière du 'Notre Père". Notre Père, c'est notre
Créateur à qui nous devons la vie et toutes ses merveilles.
En récitant cette prière que Jésus nous a enseignée, chacun
d'entre nous peut se dire: "J'aime vivre, j'aime la vie que
Dieu me donne, j'aime me retrouver avec mon Père que j'aime.
J'aime Dieu qui est aux cieux tout en étant aussi présent
dans toute la création puisque la création, c'est son
œuvre…"
La création est infinie, au moins pour nous car pour Dieu
elle est bien finie, et Dieu porte toujours sa création dans
sa grande main de Père amoureux des hommes qu'Il fit et
qu'Il aime tant il était bon. Bien sûr, ceci n'est qu'une
image, mais qui exprime bien la place de la création en
Dieu. Oui, Dieu nous aime, Dieu aime tous les hommes, même
les pécheurs qui ne savent pas ce qu'ils font. Et
aujourd'hui, il y a tant de futurs pécheurs, tous nos petits
enfants mal élevés, instruits contre le bien. Ils seront de
grands pécheurs, mais peut-être croiront-ils bien faire. Ils
ne sauront pas ce qu'ils font. Seigneur, nous avons parfois
l'impression de vivre dans un monde de grandes ténèbres.
Pourtant, Vous, Seigneur, Vous êtes bien dans les cieux…
Notre Père qui êtes aux cieux, que votre Nom soit sanctifié.
Oui, que votre nom soit glorifié, que nous, devenus un peu
saints, nous puissions chanter votre gloire, votre Amour,
votre bonté, votre Puissance. Oui, Seigneur, que nous tous,
pauvres pécheurs, vos pauvres enfants, nous puissions, avec
votre grâce, nous sanctifier en Vous aimant, en faisant
votre sainte Volonté, en vivant de votre Loi de bonheur,
votre Loi bénie. Oh! Oui! Seigneur! Que par nos efforts,
notre sainteté, nous glorifiions votre Nom, car tout vient
de Vous, y compris nos pauvres efforts. Notre Père béni,
adoré et aimé, que votre Nom soit béni, glorifié, aimé,
sanctifié.
Que votre nom, Père, soit sanctifié, que votre règne arrive…
Père, que votre Règne arrive, que votre Volonté soit faite
sur la terre comme au Ciel. Quand nous disons ces paroles,
nous revenons à la Loi de Dieu. Car demander à Dieu que sa
volonté soit faite et que son Règne arrive, c'est commencer
par observer le mode d'emploi de sa création, c'est à dire
Sa Loi. Les hommes ont rejeté la Loi de Dieu, les hommes ont
faussé le mouvement de la Création et les hommes sont
malheureux. Alors, le Père qui veut que tout fonctionne
correctement dans sa création, le Père a envoyé son Verbe,
sa Parole incarnée en Jésus-Christ son Fils, pour sauver les
hommes. Et le Christ se manifesta comme l'Agneau de Dieu.
Deuxième méditation
Attardons-nous un peu sur l'Agneau de Dieu. Un jour, en
Égypte, Israël fut sauvé par un Agneau, par le sang d'un
agneau. Tout, du petit agneau devait être mangé dans la
nuit, rien ne devait rester, et le peuple fut sauvé et put
s'enfuir loin de l'Égypte. Dans la Nouvelle alliance,
l'Agneau de Dieu, c'est le Christ que Jean-Baptiste désigna
aux futurs disciples, André et Jean en leur disant: "Voici
l'Agneau de Dieu…" Oui, Jésus est l'Agneau de Dieu qui donne
sa vie pour nous, pour sauver son peuple. L'Agneau de Dieu
était donc inévitablement destiné à mourir. De plus, ayant
pris sur Lui tous les péchés du monde, ses souffrances ne
pouvaient qu'être atroces, surtout ses souffrances morales
qui, à Gethsémani, l'écrasèrent. Aujourd'hui, le spectacle
du monde perdu dans le péché est pour les chrétiens une
souffrance atroce: physique pour les chrétiens persécutés,
morale pour les chrétiens vivant dans un monde qui a perdu
tous ses repères moraux. Parmi les péchés que Jésus a pris
sur Lui, il y a les nôtres, et ceux de nos contemporains qui
vraiment, pour la plupart, ne savent plus ce qu'ils font… Et
cela risque encore de s'aggraver, et l'agonie de Jésus sera
encore plus douloureuse, car Satan est en train de
transformer la civilisation chrétienne en civilisation de
l'enfer.
Les médias ne cessent de nous abreuver de sottises. Ainsi,
très récemment, quelqu'un a déclaré "qu'il sera désormais
inutile d'apprendre aux enfants à écrire manuellement:
l'écriture numérique suffira amplement…" Oui, vraiment,
il faut revenir à Dieu de toute urgence; il faut suivre
Jésus, l'Agneau de Dieu, c'et-à-dire vivre en bonté, en
charité, en amour, mais aussi avec clairvoyance, lucidité,
et courage pour mieux revenir à la vérité que l'on a
torturée. Notre monde vit dans le mensonge et le mensonge
est satanique. Tout ce qui est contre Jésus nous envahit,
nous inonde, d'où l'obligation de témoigner de l'Amour de
Dieu, de ne pas devenir des esclaves de la technique et des
risques du numérique. Car le numérique peut disparaître en
un instant en cas de panne mondiale d'électricité, ou de
piratages qui deviennent de plus en plus nombreux. Seigneur,
protégez-nous, protégez tous vos enfants!
Aujourd'hui, nos cœurs ont peur et nous crions vers Dieu:
"Nous vous supplions, Jésus, hâtez-vous, venez nous sauver,
nous ramener à vous: c'est urgent!" Et de plus en plus
souvent, presque malgré nous, nous nous mettons à penser:
"Comment, en France, notre hiérarchie et nos prêtres ont-ils
pu laisser notre civilisation chrétienne mourir à ce
point?"
Nous entendons parfois des réflexions incroyables. Ainsi,
récemment, parlant du bonheur une émission télévisée
présenta des spécialistes de haut niveau qui prétendaient
que "le numérique accroissait le bonheur". Erreur profonde:
le numérique peut, certes, permettre d'aller plus vite, mais
le bonheur, c'est Dieu; et Dieu a magistralement été oublié.
Il ne faut jamais oublier que le numérique n'est qu'un
outil, un outil qui ne fait que ce qu'on lui demande de
faire, le bien ou le mal. Mais l'outil reste neutre, il ne
faut pas l'oublier. Le seul bonheur c'est Dieu, via sa Loi.
Troisième méditation
Le bonheur, ce n'est pas Mammon, ni Eros, ni Belzébuth ou le
pouvoir. Le bonheur, c'est l'union à Dieu qui conduit à
l'amour du prochain. Le numérique peut donner du plaisir,
mais jamais le bonheur vrai. De plus en plus de techniciens
et de travailleurs, utilisent obligatoirement les outils du
numérique; mais les ordinateurs, internet etc., ne sont que
des outils de travail. Ils rendent beaucoup de services;
ils permettent de réaliser des travaux que nous ne pourrions
pas faire autrement, mais ce ne sont que des outils. Il nous
rendent service, mais comme tous les instruments de travail,
ils nous fatiguent.
Soudain, il nous semble entendre des protestations: mais le
numérique est très souvent une source de plaisirs. Et tant
de gens s'y engouffrent car ils trouvent tellement de
plaisirs à les utiliser… Attention! il ne faut pas confondre
plaisirs et bonheur. La violence, l'argent et le sexe
conduisent inévitablement au malheur, un malheur souvent
diabolique qui peut faire perdre la raison. Trop souvent le
numérique est le transmetteur de Satan. Que de vies
ravagées, jusqu'à la démence, par le numérique laissé sans
contrôle aux mains des jeunes! Dieu Amour, seul rend
heureux. Le bonheur, c'est la paix du cœur, le désir d'aimer
donc de servir les autres et aussi de recevoir leurs dons
éventuels avec reconnaissance.
Nous devons savoir faire monter les autres vers Dieu; nous
devons savoir pardonner vraiment car nous sommes tous des
enfants de Dieu, toujours aimés de leur Père, même s'ils ont
beaucoup péché. Nous devons aussi pouvoir, malgré la
difficulté, aimer nos ennemis; cela, Jésus nous le demande.
Le bonheur ne se trouve qu'en Dieu, sinon il meurt. Or, tout
meurt sur la terre, et le numérique mourra aussi.
D'ailleurs, il meurt parfois, même maintenant. Il ne faut
pas aller à l'encontre de la réalité, de la vérité. De plus,
que reste-il quand le plaisir est fini? Le numérique n'est
qu'un outil, comme une casserole, une poêle ou n'importe
quel instrument ou n'importe quelle machine. Les outils ne
sont que de la matière sans âme. Or, le bonheur est
spirituel et le vrai bonheur n'est qu'en Dieu. Les
sensations ne sont pas le bonheur. Il y a là un grand écueil
à éviter quoique "sentir" Dieu soit parfois indispensable,
comme par exemple le bonheur de ceux qui découvrent
l'Eucharistie.
Quatrième méditation
Prolongeons notre méditation et revenons à Dieu notre Père.
Immédiatement nous pénétrons dans la Sainte Trinité. Dieu,
notre Père, Dieu Créateur est aussi Amour. En conséquence,
Dieu UN et Amour est aussi trois Personnes: le Père, qui
créé par son Verbe, sa Parole, que nous appelons son Fils.
Le Père aime son Fils unique, et le Fils aime le Père. Cet
amour entre le Père et le Fils, ce lien d'amour qui unit le
Père et le Fils, c'est le Saint-Esprit.
Nous disons chaque jour: "Notre Père, qui es aux cieux…"
Aux cieux? Quels cieux? En réalité, Dieu n'est pas "aux
cieux", les cieux créés auxquels nous pensons.. Dieu est en
dehors de toute la création qu'Il tient en Lui, dans sa
grande main. Cette image nous faire un peu comprendre Dieu;
mais en réalité, nous ne savons rien de Dieu, sinon qu'Il
continue à créer, qu'Il nous crée constamment, sinon, nous
retournerions… à quoi? Au néant? En Dieu? Mais comment? Nous
ne savons rien. Nous savons seulement que Dieu est un Dieu
personnel, une Personne vivante, qui nous aime
individuellement, un par un, car Il nous a faits à son
image.
Nous disons: "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom
soit sanctifié…" Nous disons "Notre Père" car c'est Dieu
qui nous crée, nous sommes ses créatures, ses enfants, et
nous savons que c'est nous qui devons rendre gloire à Dieu
en nous sanctifiant en Dieu, en faisant sa volonté, en
suivant sa Loi d'amour. C'est en nous sanctifiant que Dieu
est sanctifié en nous. C'est en étant des saints que le Nom
de Dieu est sanctifié. D'où la nécessité absolue: "que ta
Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel." Si la
volonté de Dieu est faite par tous les hommes, alors,
conséquence inévitable, "le
règne de Dieu viendra, sera là".
Décidément, dès que l'on pense à la Loi de Dieu, sa volonté,
tout se tient avec une logique implacable et un équilibre
parfait. Malheureusement, il y eut le péché qui déséquilibra
toute la création en bousculant la Loi de Dieu, donc le mode
de fonctionnement de la création tout entière. Ce
déséquilibre est la cause du malheur des hommes ainsi que de
"la tristesse" de Dieu, car Celui qui aime est triste quand
l'aimé ne répond pas à l'Amour, quand l'Amour n'est pas payé
de retour. Dieu promit donc un Sauveur qui prendrait sur lui
tous les péchés des hommes: ce fut "L'Agneau de Dieu qui
enlève les péchés du monde." Mystère d'amour insondable!
Dieu, incréé se fait créature pour sauver des hommes dont
certain le rejetteront. Nous abordons l'Agonie de Jésus à
Gethsémani, et la Croix et tout le reste de la Passion.
Cinquième méditation
L'Agonie de Jésus. Comment ne pas la vivre lorsque l'on est
obligé de vivre les conséquences de ce qui se passe
aujourd'hui dans notre monde? Nous constatons un nouveau
rejet du Christ qui est toujours persécuté à travers ses
disciples; et de violentes persécutions sont sans cesse
renouvelées. Pourtant le péché conduit toujours à la ruine,
et l'humanité en sait quelque chose, avec les famines,
souvent provoquées volontairement par d'autres hommes, avec
les guerres, les fausses éducations des enfants, les haines,
les dépravations de toutes sortes, les corruptions, etc… Et
surtout, ce qui domine aujourd'hui partout, le mensonge.
Jésus est l'Agneau de Dieu. Jésus, vrai homme, souffre comme
un homme quoique sa volonté divine ait décidé avec le Père,
au sein de la Trinité, tout ce qui devait se décider pour
Lui, sur la terre des hommes. Donc, Jésus-Christ, unique
personne, décide comme Dieu, mais souffre comme homme.
Comment comprendre un tel mystère?
Revenons d'abord à ce qu'est un homme, créature de Dieu. Si
nous contemplons l'homme, nous constatons qu'en chaque
personne il y a un être physique et psychologique, et un
être spirituel. Tous les hommes connaissent ce dilemme: mon
cœur qui aime Dieu, mon cœur lié à mon intelligence veut
rendre gloire à Dieu, veut faire sa volonté quelle qu'elle
soit, mon cœur veut être bon, généreux, prier, rendre grâce,
oui, mais voilà… soudain je me mets à raisonner faussement:
dois-je vraiment le faire? Je suis si démuni matériellement,
si pauvre… dois-je encore me priver de quelque chose? Oui,
je dois prier, mais vraiment je n'ai pas le temps, et je
n'ai pas la force… alors je laisse tomber ce que mon cœur me
demandait.
Parfois, nous acceptons ce que Dieu nous demande; malgré la
gêne ou la souffrance: oui, je ferai ce que mon cœur et mon
intelligence me dicteront… Mais soudain, de nouveau c'est
l'angoisse, une terrible angoisse et je suis sur le point
d'abandonner, et je crie vers Dieu, pour qu'il calme mes
souffrances… Voici que nous comprenons que c'est cela que
Jésus a vécu à Gethsémani, mais à une échelle infiniment
supérieure à la nôtre, ce que nous appelons son agonie.
Jésus-homme, submergé par l'angoisse s'écrie: "Père, que
ce calice passe loin de Moi!" Et quelques minutes plus
tard, Jésus-homme soutenu par Jésus-Dieu qui se souvient de
sa décision prise au sein de la Trinité se reprend: "Mais
que ta volonté se fasse." Et Jésus, réconforté par
l'Ange, part vers sa Passion…
Toutes proportions gardées, n'en est-il pas de même pour
tous les hommes. Si je choisis les inspirations de Dieu,
j'aboutis alors à un équilibre surprenant, et ma vie devient
prière constante et force. N'est-ce pas la mystique que les
hommes devraient retrouver, car elle est, en réalité,
l'équilibre parfait de l'homme qui a mis en œuvre la Loi de
Dieu. Jésus qui fut d'abord un travailleur charpentier
pendant sa vie privée, devint, tout au long de sa vie
publique, un homme extrêmement actif. Pourtant Jésus est le
plus grand et le modèle de tous les mystiques:
-Il vécut comme tous les hommes, connaissant la joie,
l'amour, la peur, les souffrances
-Il pensait comme Dieu, puisqu'Il est Dieu
-Il obéissait toujours à Dieu, son Père.
Contemplant ainsi Jésus comme nous, il nous semble que nous
ne devrions plus mépriser les mystiques, bien au contraire.
Toutefois, et afin d'éviter tout malentendu, nous allons
maintenant préciser ce qu'est un vrai mystique, le mystique
que nous devrions tous être.
Sixième méditation
Tout d'abord, nous devons noter que tous les hommes qui
prient, qui prennent du temps pour le Seigneur sont des
mystiques. En effet, être mystique, cela ne signifie pas
avoir des visions, des révélations pour plusieurs raisons:
-Ceux qui ont des visions sont très rares. Et les visions
que ces personnes disent recevoir ont pour but essentiel de
transmettre des messages ou d'inciter le visionnaire à
entreprendre des missions difficiles.
-Les révélations sont très rares elles aussi. Leur but est
souvent lié à des nécessités d'enseignement, de formation ou
d'incitation à la conversion. Généralement les personnes qui
reçoivent des révélations doivent les écrire, ou les faire
écrire si elles les dictent.
-Enfin d'autres personnes reçoivent des grâces très
particulières: elles ont en même temps des visions et des
révélations. Elles doivent tout écrire, car le but de ces
grâces est d'affermir la foi des fidèles, ou parfois de
donner des orientations spirituelles à des mondes
déboussolés par des événements très douloureux ou dirigés
vers l'athéisme. On peut citer particulièrement
Anne-Catherine Emmerich et Maria Valtorta.
Mais il faut remarquer que ces révélations sont toujours
offertes à des personnes très humbles, souvent éprouvées
physiquement, mais très unies à Dieu dans la prière
l'oraison et la contemplation. Essayons de résumer: j'aime
le Seigneur et je cherche à Le retrouver: donc je prie et je
médite; c'est donc mon intelligence qui travaille. Or, c'est
parce que j'ai la foi que je peux réfléchir sur Dieu,
raisonner avec ma pensée, que je peux comprendre la nature
et m'émerveiller sur elle. Car rien, en effet, ne s'est fait
tout seul, cela n'est pas possible: et voici que ma raison
conforte ma foi. Et nous revenons à la mystique. Donnons
quelques exemples:
– considérons un père de famille qui aurait des problèmes
avec l'un de ses enfants. Il prie beaucoup, et, un jour, il
a comme une illumination, et il sait ce qu'il doit faire.
– un chrétien croit avoir des difficultés avec sa foi. Il
essaie de faire oraison, de prier beaucoup: c'est très
difficile pour lui, mais un jour il comprend mieux les
paroles de Jésus et découvre leur signification profonde.
– Voici un jeune prêtre: il ne sait plus quoi enseigner à
ses jeunes à qui l'on a tellement dit que la morale était
dépassée, qu'ils n'avaient pas besoin d'aller à la messe
s'ils n'en avaient pas envie; en un mot, face aux discours
d'aujourd'hui, notre jeune prêtre est bien déconcerté. Alors
il se met à prier, beaucoup, et il découvre la vérité: il
doit revenir à la Loi de Dieu. Il va commencer à la prêcher
cette Loi de Dieu, en l'expliquant, en l'adaptant mais sans
l'amoindrir. Et voici que, ô surprise, ses paroissiens se
rapprochent de Dieu car leur intelligence a été illuminée et
ils ont retrouvé l'équilibre intellectuel qu'ils avaient
perdu. Et cela concerne tout le monde.
Tous les hommes doivent redevenir de vrais mystiques sachant
que la prière conduit à Dieu qui fait comprendre que sa Loi
est bonheur. Notre société ne retrouvera son équilibre quand
elle reviendra pleinement à la Loi de Dieu.
Paulette Leblanc |