Jeanne Jugan
(1792-1879)
Fondatrice
des Petites Sœurs des Pauvres

Annexe
Brève chronologie
de la fondation des Petites Sœurs des Pauvres
et de la vie de Jeanne Jugan (1792 -1879), Sœur Marie de la Croix
25 octobre 1792
Naissance de Jeanne Jugan à Cancale (Ille-et-Vilaine).
Avri1 1796
Disparition de son père en mer.
1801 Le
Concordat entre l'Église et l'État rétablit la paix religieuse en
France.
1803 Année
présumée de la première communion de Jeanne.
1810 Jeanne est
au service de la vicomtesse de la Chouë comme aide-cuisinière.
1816 Jeanne
décline définitivement la demande en mariage d'un marin de Cancale.
Elle confie à sa mère: « Dieu me veut pour lui. Il me garde pour
une œuvre qui n'est pas connue... »
1817 Jeanne
quitte Cancale pour Saint-Servan. Elle entre à l'hôpital du Rosais,
comme aide-soignante.
1823 Une grande
fatigue l'oblige à quitter le Rosais. Elle est accueillie chez Mlle
Marie Lecoq à Saint Servan, plus en qualité d'amie que de
domestique. Ensemble les deux femmes visitent les pauvres qui sont
nombreux.
1835 Mort de
Mlle Lecoq. Jeanne fait des journées de travail dans les familles
aisées de la région.
1837-1838
Jeanne, avec l'une de ses amies, Françoise Aubert, loue un
appartement au 2ème étage du n° 4 de la de la rue du Centre, à
Saint-Servan.
Hiver 1839 En
accord avec ses deux compagnes, Françoise Aubert et Virginie
Trédaniel, Jeanne recueille une personne âgée, aveugle et infirme,
Anne Chauvin. Elle lui céde son lit et s'installe elle méme au
grenier. Une seconde personne est accueillie, peu après. Virginie
Trédaniel et une amie, Marie Jamet, secondent Jeanne dans sa tâhe
hospitaliére. C'est l'humble début d'une grande œuvre.
1840 (décembre)
Madeleine Bourges, jeune ouvrière malade, vient se faire soigner
chez Jeanne. Guérie, elle se joint à Virginie et à Marie.
1841 (octobre)
Jeanne et ses compagnes, avec les personnes qu'elles ont
accueillies, quittent l'appartement de la rue du Centre pour un
logement moins étroit: un rez-de-chaussée, rue de la Fontaine.
1841-1842
Conseillée par les Fréres de Saint Jean de Dieu, Jeanne inaugure la
quête.
1842 (février)
Les demandes d'entrée de personnes âgées ne cessent d'augmenter.
Acquisition de l'ancien couvent des Filles de la Croix.
1842 (mai)
Jeanne est élue supérieure de la petite association, en présence de
l'abbé Le Pailleur, vicaire à la paroisse de Saint-Servan.
élaboration d'un réglement hospitalier. Adoption du nom de
Servantes des Pauvres.
1842 (octobre)
Marie Jamet quitte sa famille et entre dans la petite association,
portant à quatre le nombre des Servantes des Pauvres.
1843 (décembre) Réélection de Jeanne comme supérieure. L'abbé
Le Pailleur, de sa propre autorité, casse cette élection et choisit
Marie Jamet pour la remplacer.
1844 Les
Servantes des Pauvres changent leur nom en celui de Sœurs des
Pauvres.
1845 Le prix
Montyon est décerné à Jeanne pour son œuvre, par l'Académie
française.
1845-1846 De
nombreux journaux de l'Ouest de la France et de Paris publient la
nouvelle.
1846 Jeanne
quéte à Rennes. Fondation d'une maison dans cette ville. Jeanne à
Dinan où elle ouvre une troisième maison. Visite du romancier
anglais Charles Dickens. Les journaux de Rennes et de Dinan font, à
plusieurs reprises, l'éloge de Jeanne Jugan.
1847 Fondation à
Tours. Premier chapître général des Sœurs des Pauvres.
Jeanne n'y est pas invitée.
1848
(septembre) Long article de Louis Veuillot, en première page de
L'Univers, sur l' œuvre de Jeanne.
1848 La maison
mère et le noviciat s'installent àTours.
1849 Jeanne à
Tours. Fondations à Paris, àNantes et à Besançon. L'appellation
populaire Petites Sœurs des Pauvres est définitivement
adoptée.
1850 Jeanne
fonde une maison à Angers. Des maisons s'ouvrent à Bordeaux, Rouen,
Nancy... Le nombre des Petites Sœurs (novices et postulantes
comprises) dépasse la centaine.
1851 Première
fondation en Angleterre.
1852 La maison
mère et le noviciat reviennent à Rennes. Jeanne aussi est rappelée à
Rennes. Elle doit cesser toute activité et toute relation suivie
avec les bienfaiteurs. Commence alors sa longue retraite...
1853 Première
fondation en Belgique.
1854 La
Congrégation compte 500 Petites Sœurs et 36 maisons.
1856 Le 30
janvier, acquisition de la propriété de La Tour sur la commune de
Saint Pern (Ille-et-Vilaine). La maison mère et le noviciat s'y
installent au début d'avril. Jeanne y arrive aussi. Reléguée au
milieu des novices et des postulantes, elle partagera leur vie
jusqu'à sa mort.
1863 Première
fondation en Espagne.
1866 Le conseil
municipal de Saint-Servan donne le nom de Jeanne Jugan à la rue de
la maison de la Croix.
1867 Fondation
de la centième maison, à Toulon.
1868 Premières
fondations en Irlande, en Amérique et en Afrique du Nord.
1869 Première
fondation en Italie.
1879 Le pape
Léon XIII approuve, pour sept ans, les Constitutions de la
Congrégation qui compte alors 2 400 Petites Sœurs.
1879 (29 aoùt)
Mort de Jeanne Jugan, âgée de 86 ans, àLa Tour Saint Joseph.
1982 (3 octobre)
Le pape Jean-Paul II proclame Bienheureuse Jeanne Jugan.
Bibliographie
* Jeanne
Jugan, humble pour aimer
Paul
Milcent, le Centurion, 1978 et 1996.
* Ce que
croyait Jeanne Jugan
Gabriel-Marie Garrone, Mame, 1974
* Ce que
disait Jeanne Jugan
Sr
Elisabeth Allard, La Tour Saint Joseph, 1962 et 1993
* Jeanne
Jugan - Le Désert et la Rose
Éloi Leclerc, Desclée de
Brouwer, 2000
*Site internet:
http://catholique-rennes.cef.fr/jeannejugan
*Adresse couriel :
decouverte.latourpsdp@orange.fr |