Les apparitions
de L'Ile-Bouchard
du Lundi 8 décembre 1947 au Dimanche 14 décembre 1947
L’Ile Bouchard
Le site
L’Ile Bouchard, en
décembre 1947, à l’époque où se sont déroulés les événements qui
seront relatés ci-dessous, étaient un petit bourg tourangeau de
moins de 1500 personnes. Le village originel s’est développé sur une
petite île de la Vienne, autour d’un château, aujourd’hui disparu,
et qui fut d’abord occupé, en 887, par un dénommé Bouchard Ier,
premier seigneur de l’Ile. Toutes les apparitions ont eu lieu dans
l’Église Saint Gilles, édifiée vers 1069, et dépendant du diocèse de
Tours.
Les circonstances
historiques
La situation de la
France à la fin de l’année 1947 est devenue tragique en raison de
la paralysie presque totale du pays, à cause de la généralisation
des grèves: la France vit une véritable psychose de guerre, mais de
guerre civile [1].
Les sabotages se succèdent, les communistes, dirigés par Moscou
s’apprêtent à prendre le pouvoir. Vincent Auriol, Président de la
République Française, appréhende particulièrement la nuit du 8
décembre.
C’est au début de
l’après-midi de ce 8 décembre 1947, que la Sainte Vierge apparaît
pour la première fois à quatre petites filles, et leur demande de
prier beaucoup pour la France qui en a bien besoin, et de faire
prier tous les petits enfants.
Grâce à la prière des
enfants, la France sera sauvée, au moins momentanément. Le 12
décembre 1947, le travail avait repris dans l’ensemble de la France.
Les événements de l’Ile Bouchard ont reçu de nombreux témoignages
qui les confirment. Citons, par exemple, un extrait d’une lettre que
le Père Finet, confident de Marthe Robin, et directeur du premier
Foyer de Charité a écrite, en septembre 1983.
“Je recevais à
Châteauneuf un retraitant, un ouvrier du midi de la France, qui m’a
fait cette confidence: “Je suis un converti, mais avant ma
conversion j’étais un militant communiste; j’avais reçu des armes
pour une attaque que nous devions faire contre le gouvernement et la
France le 8 décembre 1947. À ma grande surprise, peu avant
l’attaque, j’ai reçu un contre-ordre et ai dû rendre mes armes.”
Cette confidence m’a beaucoup impressionné, confirmant tout ce que
nous avions su par ailleurs.”
[1] Ce
terme a été utilisé par les principaux dirigeants de
l’époque, notamment Vincent Auriol et Jules Moch.
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Lundi 8 décembre 1947,
fête de l’Immaculée Conception
Ce lundi 8 décembre
1947, trois petites filles, Jacqueline AUBRY, 12 ans, Jeanne
AUBRY
sa soeur, 7 ans, et Nicole ROBIN, 10 ans, s’en vont prier à l'église
qui se trouve sur le chemin de l'école: il est environ 13 heures. En
effet, à l’occasion de la fête de l'Immaculée Conception, les Soeurs
qui font la classe avaient demandé aux enfants de prier tout
spécialement la Sainte Vierge. Les fillettes ont tout leur temps,
la classe ne reprenant qu’à 13h30.
Les 3 enfants entrent
dans l'église et dans la nef du bas-côté gauche disent un "Je vous
salue Marie" devant la statue de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Elles vont ensuite s'agenouiller devant l'autel de la Sainte Vierge
et commencent à réciter une dizaine de chapelet. |