HUITIÈME BÉATITUDE

    Heureux les persécutés pour la Justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

l.      L'ordre qui préside au sublime enseignement de notre doctrine nous amène au huitième degré dans le présent examen de la Parole ; mais pour ma part, je dis qu'il est bon que notre homélie cherche à comprendre en premier lieu ce qu'est chez le Prophète le mystère de l'octave, que deux Psaumes mettent au premier rang (Ps. 6 et II) ; ensuite, ce que sont la Purification [1] et l'institution de la circoncision, qui toutes deux sont pratiquées le huitième jour, suivant la Loi [2]. Peut-être ce nombre 8 a-t-il quelque parenté avec la 8e Béatitude ; elle qui, comme le sommet de toutes les Béatitudes, est placée au plus haut de la bonne ascension. Car dans ce passage, le Prophète désigne le jour de la résurrection par le mystérieux symbole du 8e jour ; la purification indique le retour de l'homme souillé à la pureté naturelle, et la circoncision signifie le rejet des peaux mortes, que nous avons revêtues après la désobéissance qui nous a dépouillés de la Vie. Ici, dans la 8e Béatitude, il est question du rétablissement dans les Cieux de ceux qui sont tombés dans l'esclavage, mais qui ont ensuite été appelés à sortir de l'esclavage pour entrer dans le Royaume.

 Pourquoi à tâches diverses récompense identique

« Heureux, dit-elle, les persécutés à cause de moi, car le Royaume des Cieux est à eux. » (Luc 6, 22) Voici le terme des épreuves où nous sommes engagés pour Dieu, la récompense de nos peines, le prix de nos sueurs : être jugés dignes du Royaume des Cieux. L'espérance de l'héritage ne s'égare plus autour de l'instable et du changeant : car le séjour terrestre est celui des choses variables et changeantes ; quant aux phénomènes et aux mouvements célestes, nous nous apercevons qu'aucun d'entre eux n'échappe à la stabilité et à l'identité ; mais qu'il existe un enchaînement, un ordre et une suite bien définis qui règlent la course individuelle que décrit chaque corps céleste. Voyez-vous alors, comme la récompense passe toute mesure ? Car ce n'est pas dans le domaine de ce qui change que la Béatitude offre l'immense récompense : la crainte de quelque changement pourrait alors chagriner les plus grandes espérances ; mais, en évoquant le Royaume des Cieux, la Béatitude montre le caractère inchangeable et toujours identique de la récompense que nous promet notre espérance.

2.     Mais, dans ce qu'elle dit, voilà ce qu'il me vient à l'esprit d'examiner : d'abord, qu'aux pauvres en esprit et aux persécutés à cause de lui, le Seigneur promet une récompense égale, car ceux qui obtiennent la même récompense doivent aussi, évidemment, venir à bout d'épreuves de difficulté égale. Et ensuite, comment se fait-il qu'après avoir séparé de ceux qui se trouvent à sa gauche ceux qui sont à sa droite, et invité ces derniers à entrer dans le Royaume des Cieux, il mentionne, en faveur d'une telle récompense, des raisons tout autres ? Car, au Jugement, il allègue la compassion, le partage des biens, l'amour réciproque ; mais il ne fait nulle part mention, ni des pauvres en esprit, ni des persécutés à cause de lui ; et pourtant, à première vue, il semble qu'il y ait une différence considérable entre ces deux conditions. En effet, qu'y a-t-il de commun entre la pauvreté et la persécution ? Ou encore, quelle résonance commune ont-elles avec l’amour et la compassion ? On a nourri l'indigent, on a vêtu celui qui était nu, on a reçu sous son toit le voyageur, on a apporté au malade et au prisonnier le secours approprié : quoi de commun de tout cela à la pauvreté et à la persécution, sous le rapport du genre de vie ? Dans un cas, on soulage les malheurs d'autrui ; dans l'autre, le pauvre et le persécuté ont tous deux besoin de gens qui leur apportent de l'aide.

En fait, le but est le même dans tous les cas. En effet, la course vers ce but mène pareillement au Ciel celui qui a été pauvre en esprit, celui qui a été persécuté pour le Seigneur, et ceux qui ont montré de la compassion envers leurs semblables.

Qu'ajouter à cela ? que tous sont au coude à coude, les muscles et la respiration tendus vers l'unique but. En effet, on passe facilement d'une pauvreté à une autre, et l'amour des autres n'est pas étranger à la pauvreté en esprit.

Mais il me semble qu'il est bon d'étudier d'abord la Parole présente ; et ainsi, d'examiner ensuite la concordance et l'esprit de ce qui est en question.

 Qui sont les persécutés

3.     « Heureux les persécutés pour la Justice. » Pourquoi persécutés, et par qui ? La première idée qui nous vient à l'esprit nous fait voir le stade des martyrs, et nous désigne, la course de la foi. Car le mot diôxis [3] traduit l'intense recherche de la vitesse par le coureur ; davantage même, il signifie la victoire à la course. Car on ne peut gagner autrement, à la course, qu'en laissant derrière soi son concurrent. Ainsi, puisque celui qui court vers le prix proposé par l'appel céleste, et celui qui pour un prix est poursuivi par son ennemi, ont pareillement dans leur dos, l'un le rival, l'autre le poursuivant (il s'agit de ceux qui accomplissent la course du martyre, dans les concours de piété ; ils sont poursuivis, mais non rattrapés), le sommet [4] de la béatitude [5] promise à notre espérance semble avoir proposé une sorte de couronne dans les derniers mots. Car c'est une béatitude, en vérité, que d'être persécuté pour le Seigneur. Pourquoi? Parce qu'être poursuivi par le mal, c'est un motif bien établi d'obtenir le bien. Car se séparer du mal, c'est le tremplin qui permet de se rapprocher du bien ; or le bien et ce qui est au-delà de tout bien, c'est le Seigneur lui-même, vers qui monte la course du persécuté. Donc, heureux, en vérité, celui que son ennemi aide à aller vers le bien ! Puisqu'en effet la vie humaine se trouve placée à la limite du bien et du mal, eh bien, comme celui qui glisse des hauteurs d'une belle espérance se retrouve dans le gouffre, ainsi, celui qui a abandonné le péché et s'est séparé de la corruption, accède à la justice et à la pureté. En sorte que la persécution dont les tyrans affligent les martyrs, en apparence et à première vue, est douloureuse à ressentir ; mais le but de tout cela surpasse toute béatitude.

 Exemples bibliques

Mais il vaudrait mieux que nous prenions des exemples pour voir quel est le sens de cette parole. Qui ne sait combien l'on juge plus pénible d'être en butte à des machinations que d'être aimé ? Et pourtant, c'est ce caractère apparemment pénible qui va souvent jusqu'à devenir cause de bonheur dans cette vie, comme l'Écriture le montre à propos de Joseph : ses frères ourdirent contre lui des machinations et le chassèrent loin de leur compagnie, puis ils le vendirent ; mais c'est grâce à cela qu'il fut proclamé roi de ceux qui avaient ourdi des machinations contre lui : peut-être ne serait-il jamais parvenu à une si haute dignité, si la jalousie ne lui avait pas ouvert la route de la royauté à cause de ces machinations. Si donc quelqu'un, doué de la connaissance de l'avenir, avait fait à Joseph cette prédiction : « Ce sont des machinations ourdies contre toi qui te rendront heureux », il n'aurait pas de prime abord reçu la confiance de son auditeur, occupé à contempler l'amertume du présent ; car il n'aurait pas cru possible que le terme d'une entreprise mauvaise fût annoncé comme un bien.

De même, là aussi, la persécution dont les tyrans affligent les fidèles, qui est très douloureuse à ressentir, rend difficile à admettre par les plus charnels l'espérance du Royaume, qui leur est promise pour leurs souffrances. Mais le Seigneur, qui voit la corruption de notre nature, rappelle aux plus faibles quel est le terme de la lutte, pour que l'espérance du Royaume les rende facilement victorieux des souffrances qu'ils ressentent momentanément.

Voilà la raison de la joie du grand Étienne au milieu du cercle de ceux qui le lapident, voilà pourquoi son corps reçoit avec avidité comme une rosée suave la grêle de pierres ininterrompue, pourquoi il répond par des bénédictions aux misérables qui se souillent de son sang, et prie que leur péché ne retombe pas sur eux ! Car il avait entendu la promesse, et il vit que son espérance s'accordait avec les événements. Ayant entendu que les persécutés à cause du Seigneur seraient dans le Royaume des Cieux, il vit l'objet de son attente, dans le moment même où il subissait la persécution. Il court, en effet, dans la carrière de la confession de la foi quand l'objet de son espérance se montre à lui : le ciel ouvert, la gloire de Dieu qui des régions célestes se penche sur le combat du coureur, et celui-là même auquel dans ses épreuves l'athlète rend témoignage (Ac. 7, 56-60). La présence de l'arbitre, en effet, signifie d'une manière cachée l'aide apportée au combattant, pour que par là nous apprenions que l'ordonnateur des combats et celui qui se range avec ses champions contre leurs adversaires ne font qu'un. Que pourrait-il donc y avoir de plus heureux que d'être persécuté à cause du Seigneur, quand on a l'arbitre à ses côtés dans les combats ?

 La souffrance ne nous est pas naturelle

4.     Il n'est pas facile, et peut-être même absolument impossible, de préférer aux douceurs apparentes de cette vie le bien qui n'est pas apparent, et d'accepter volontiers, par conséquent, d'être arrêté, d'être chassé de chez soi, d'être privé de son épouse et de ses enfants, de ses frères et de ses parents, de  ses familiers, et de toutes les douceurs de la vie ; impossible sans l'aide du Seigneur lui-même, qui pousse vers le bien celui qui a été élu suivant la promesse. Car celui que d'avance il discerne, comme dit l'Apôtre (Rm 8, 30), il le prédestine, il l'appelle, il le justifie, il le glorifie. Puisque donc l'âme, par les sensations corporelles, se développe en quelque sorte en symbiose avec les plaisirs de la vie, elle est charmée par les yeux des belles couleurs de la matière, elle penche par l'ouïe vers les plaisirs auditifs, et par l'odorat, le goût et le toucher, elle est affectée des sensations particulières qui sont naturelles à chacun de ces sens. Pour cette raison, la faculté sensitive, comme une sorte de clou, la fixe aux plaisirs de la vie dont elle a toujours de la difficulté à se libérer, car elle a grandi fixée à eux ; et liée par une sorte de coquille qui la recouvre à la façon des tortues et des coquillages, elle a de la peine à s'engager dans de tels mouvements, car elle tire derrière elle tout le fardeau de la vie. C'est pourquoi, dans cette situation, c'est une proie facile pour ceux qui la poursuivent, qui la menacent de lui confisquer ses biens, de la mettre à l'amende, de lui faire quelque autre tort touchant ce que l'on recherche dans cette vie, une proie qui se livre aisément et se soumet à son poursuivant.

L'évangile tranche comme une épée 

Mais quand la Parole vivante, comme dit l'Apôtre (Héb. 4, 12), agissante et plus coupante qu'une épée à double tranchant, pénètre à l'intérieur de celui qui a vraiment reçu la foi, en retranche les mauvais rejetons, et rompt les liens de l'habitude, alors le croyant, connue un coureur, s'ébroue et débarrasse ses épaules des plaisirs du monde comme d'un fardeau attaché à son âme, et léger, court-vêtu, il parcourt le stade des épreuves, conduit dans sa course par la main de l'arbitre en personne. Il ne regarde pas ce qu'il a laissé derrière lui, mais ce qu'il poursuit ; il ne tourne pas son regard vers les plaisirs qu'il laisse derrière lui, mais s'élance vers le bien promis ; il ne souffre pas de perdre les biens terrestres, mais se réjouit de gagner ceux du ciel. A cause de cela, quel empressement à accepter les supplices de toute espèce, qu'il considère comme un tremplin vers la joie qui lui est promise, et une aide pour y parvenir : le feu, parce qu'il purifie la matière ; le glaive, qui tranche la cohésion naturelle du matériel et du charnel avec l'esprit ; il accepte avec empressement toutes les souffrances et toutes les douleurs imaginables, qu'il considère comme un antidote. contre le poison malin du plaisir. Comme les bilieux et les relâchés du ventre absorbent de bon gré un remède amer, mais dont les effets les purgent de la cause de la maladie, ainsi celui qui est persécuté par un ennemi, et qui se réfugie vers Dieu, reçoit les assauts de la douleur, qui servent à éteindre l'activité du plaisir : car celui qui souffre ne peut éprouver de plaisir. Puisque donc c'est par le plaisir qu'est venu le péché, c'est bien certainement par son contraire qu'il sera chassé.

 L'épreuve purifie

Donc, ceux qui persécutent les confesseurs du Seigneur, et qui imaginent contre eux les supplices les plus insupportables, apportent par la douleur une sorte de remède à leurs âmes, en soignant la maladie née du plaisir par l'application de la souffrance. C'est ainsi que Paul accepte sa croix (cf. Ga. 6, 14) ; Jacques, le glaive ; Étienne, les pierres; le bienheureux Pierre, la crucifixion la tête en bas ; et tous les champions de la foi qui leur succèdent, les espèces de supplices les plus diverses : ils sont livrés aux bêtes, précipités au fond des gouffres, exposés sur le bûcher ou au froid, leurs flancs sont lacérés, leur tête est broyée dans un étau, leurs yeux sont arrachés, leurs doigts coupés, leur corps écartelé en deux par les jambes, ils meurent de faim : tout cela et tout ce qui y ressemble, les saints l'acceptaient avec joie, comme une purification du péché, pour que ne subsiste en leur cœur aucune des empreintes qu'y avait imprimées le plaisir, ce sentiment de douleur aiguë effaçant toutes les marques qu'imprime le plaisir dans l'âme.

 L'épreuve nous libère

5.     « Heureux », donc, « ceux qui sont persécutés à cause de moi ». Sous cette forme (il faut que nous comprenions aussi l'autre version de la Parole), c'est comme si l'on donnait à la Santé la possibilité de parler ; elle aussi dirait : Heureux ceux qui ont échappé à la maladie à cause de moi. Car l'éloignement des ennuis et des amertumes permet le retour en moi de ceux qui ont été autrefois malades.

C'est ainsi que nous entendrons la voix, comme si la vie elle-même nous proclamait une béatitude de ce genre : Heureux ceux que la mort persécute à cause de moi ! Et semblablement la justice, la sanctification, la pureté, la bonté, et toute pensée ou toute parole qui vise le bien. On doit donc penser que le Seigneur, dans la mesure où on le comprend, parle ainsi : « Heureux celui qui est éloigné de toute espèce de mal, corruption, ténèbres, péché, injustice, cupidité, et tout ce qui écarte des paroles, des actions et des pensées vertueuses ; car être hors du mal, c'est être établi dans le bien. » — Celui qui commet le péché, dit le Seigneur, « est esclave du péché » (Jean 8, 34) : celui donc qui s'est détaché de ce qui l'asservissait, est libre, par la dignité qu'il obtient. Et la plus haute espèce de liberté, c'est d'acquérir l'indépendance. Et la dignité royale n'admet de supérieure à elle aucune tyrannie. Donc, si celui qui s'est séparé du péché est indépendant, et si le propre de la royauté est son caractère indépendant de tout maître, il s'ensuit que l'on peut estimer heureux celui qui est persécuté par le mal, parce que cette persécution lui procure la dignité royale. Ne souffrons donc pas, frères d'être écartés des biens terrestres : celui qui quitte ce séjour, demeure dans le royaume céleste.

Il y a deux éléments au sein de la création qui ont été partagés pour qu'y demeure la nature raisonnable : la terre et le ciel ; le lieu de ceux qui ont obtenu la vie par la chair, c'est la terre ; quant au ciel, c'est le séjour des êtres incorporels. Or il faut bien que notre vie soit située quelque part ; si nous ne sommes pas chassés de la terre, nous demeurons toujours sur la terre ; si nous la quittons, nous partirons vers le séjour du ciel. Vois-tu où conduit cette Béatitude, lui est devenue ta protectrice, et l'immensité du bien qu'elle te procure à travers ce qui paraît une souffrance ? C'est bien ce qu'a compris l'Apôtre, quand il dit : « toute correction ne paraît pas sur le moment être un sujet de joie, mais de tristesse ; plus tard cependant elle rapporte à ceux qu'elle a exercés un fruit de paix et de justice. » (Héb. 12, 11) Donc, la fleur qui précède les fruits que nous espérons, c'est le tourment. A cause du fruit, cueillons donc aussi la fleur : soyons persécutés, soyons poursuivis, pour courir ; et si nous courons, nous ne courrons pas pour rien ; mais que l'appel au Royaume d'en haut, notre récompense, soit le but de notre course ; courons pour atteindre le but !

Quel est le but que nous poursuivons ? Quelle est la récompense ? Quelle est la couronne ?  Il me semble que chaque objet de notre espérance n'est rien d'autre que le Seigneur lui-même. Car il est lui-même tout ensemble l'arbitre des combattants, et la couronne des vainqueurs ; c'est lui qui partage l'héritage ; c'est lui le bon héritage ; c'est lui la bonne part ; c'est lui qui te donne ta part ; c'est lui qui enrichit ; c'est lui la richesse, lui qui te montre le trésor, et qui est ton trésor ; lui qui te rend désireux de la perle du Bien, et qui est à ta disposition pour que tu l'achètes si tu es pour lui un bon partenaire. Pour nous en rendre possesseurs, comme au marché, échangeons ce que nous avons contre ce que nous n'avons pas. Ne nous affligeons donc pas si nous sommes persécutés, mais réjouissons-nous bien plutôt, parce que le fait même que nous sommes privés des valeurs terrestres nous élance vers le bien céleste, selon celui qui nous a promis que les persécutés à cause de lui seront heureux, car le Royaume des Cieux est à eux, par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, car c'est à lui qu'appartiennent la gloire et la puissance, pour les siècles des siècles. Amen.


[1] Katharismos et non makarismos, comme écrit l'édition de Migne.

[2] Symbolique du chiffre huit, qui se trouve en tête de psaumes, mais chez les chrétiens est à la fois le chiffre pascal, octave de la première création et son achèvement, portant déjà l'annonce du royaume à venir. Grégoire va le charger de nouvelles harmoniques. Dans les Béatitudes, l'auteur dans son commentaire n'abuse pas de l'allégorisme.

[3] Diôxis terme grec qui signifie à la fois poursuite et persécution. Toute la suite va jouer sur ce double sens.

[4] Kephalaion signifie « la partie essentielle », littéralement « capitale », d'où le sommet, le couronnement, avec un jeu de mots en grec comme en français entre kephalaion et stephanos « couronnement » et «couronné ». Allusion au début de l'homélie.

[5] Makariotès est ici à la fois l'état général de béatitude et de manière plus Particulière la béatitude ici exposée.

    

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