aux disciples d'Eunome

INTRODUCTION

Adresse aux disciples d'Eunome

1. Je m'adresse ici à ceux qui sont si habiles à parler. Et, pour commencer, je citerai ce mot de l'Écriture: «Me voici contre toi, insolente» (Jr 50, 31) – au point de vue de votre enseignement, de votre manière d'écouter, de vos réflexions. Il y a en effet des hommes, oui, il y en a qui, à nos paroles, sentent des démangeaisons aux oreilles (cf. 2 Tm 4, 3), à la langue et même, je le vois, aux mains; ils n'aiment que les paroles profanes et vides, les discussions qui proviennent d'une fausse science et les disputes de mots qui ne mènent à rien d'utile. C'est par ces termes que l'apôtre Paul désigne tout ce qu'il y a dans les paroles de superflu et d'indiscret, lui le héraut et le défenseur de la parole concise, lui le disciple et le maître de simples pêcheurs. Les hommes dont je parle, qui ont une langue agile et habile à choisir des paroles recherchées et agréables, que ne s'occupent-ils plutôt de l'action! Au bout de quelque temps peut-être seraient-ils moins des sophistes, des gens bizarres et extravagants qui font des pirouettes sur les mots, pour employer une expression grotesque dans un sujet grotesque.

Dieu est à chercher dans la foi et la piété

2. Ils ont banni de leur conduite toute piété et n'ont en vue qu'une seule chose: les difficultés qu'ils pourront soulever ou résoudre (cf. 1 Tm 6, 4), comme ces gens qui, sur les théâtres, se livrent à des combats devant le public, non point pour vaincre selon les règles de la lutte, mais pour en imposer aux ignorants et pour arracher les applaudissements. Il faut que toutes les places publiques résonnent du bourdonnement de leurs paroles, que tous les banquets soient rendus fatigants par un ennuyeux bavardage, que toutes les fêtes ne soient plus des fêtes, mais qu'elles soient pleines de tristesse, que dans toutes les afflictions on ait pour se consoler un malheur plus grand: celui de leurs discussions, que l'on voie le trouble dans tous les gynécées, habitués pourtant à la simplicité, que la pudeur se fane et disparaisse dans l'empressement pour la discussion.

Puisque telle est la situation, puisque le mal est absolument intolérable et que notre grand mystère risque de se réduire à une misérable dextérité de langage – allons! que les espions qui sont ici nous supportent, nous dont le coeur paternel est ému et dont les sens sont troublés, selon l'expression du divin Jérémie (cf. Jr 4, 19). Qu'ils reçoivent, sans protester, ce que nous allons dire; qu'ils retiennent quelque temps leur langue, s'ils le peuvent, et qu'ils nous prêtent l'oreille.

D'ailleurs, vous n'avez aucun dommage à craindre. En effet, ou bien notre parole frappera vos oreilles et produira quelque fruit pour votre bien (car le semeur sème la parole dans toute intelligence, mais c'est seulement l'intelligence [PAGE 27] belle et féconde qui porte des fruits), ou au contraire vous vous en irez en rejetant dédaigneusement notre parole, en trouvant plus ample sujet de nous contredire et de nous insulter, et cela augmentera votre régal. Ne vous étonnez pas s'il m'arrive de dire quelques paroles qui vous déconcertent et qui soient contraires à vos usages, vous qui vous faites fort de tout savoir et de tout enseigner, avec tant de bravoure et de générosité – je ne dis pas: avec tant d'ignorance et d'arrogance, pour ne pas vous peiner.

Le mystère de Dieu

3. Ce n'est pas à tout le monde, sachez-le, ce n'est pas à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu; ce n'est pas quelque chose qui s'achète à bas prix et qui est le fait de ceux qui se traînent à terre. J'ajouterai: ce n'est ni toujours, ni devant n'importe qui, sur toute chose que l'on peut discuter, mais à certains moments, devant certaines personnes et dans une certaine mesure. Ce n'est point à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu, mais à ceux qui sont déjà éprouvés, qui sont avancés dans la contemplation et qui, avant tout, ont purifié leur âme et leur corps, ou tout au moins travaillent à les purifier. En effet, toucher la Pureté, sans être pur, c'est peut-être aussi imprudent que de regarder un rayon de soleil avec des yeux malades.

A quel moment peut-on discuter? Lorsque la boue et le trouble du monde extérieur nous laissent du répit, lorsque la partie qui doit commander en nous n'est pas mêlée aux images pleines de soucis et fuyantes; car ce serait comme si nous mélangions une belle écriture à des griffonnages ou des parfums à de la boue. Il faut en effet avoir vraiment du loisir, et ainsi connaître Dieu et, lorsqu'on aura fixé le temps pour cela (cf. Ps 74, 3), apprécier l'exactitude de la doctrine de Dieu.

Devant qui peut-on discuter? Devant ceux qui traitent ces choses sérieusement et non pas comme une affaire banale; il ne faut pas en discuter devant ceux qui ne voient là qu'un bavardage agréable après les courses, les spectacles, les chansons, les festins, les débauches, et qui considèrent comme un élément de leurs plaisirs les propos futiles tenus sur ces questions et l'habileté des objections. Sur quoi faut-il discuter, et dans quelle mesure? Sur les questions qui sont à notre portée et en tenant compte des habitudes d'esprit et de la capacité de l'auditoire; sinon, de même que les sons trop aigus ou les aliments trop lourds fatiguent les oreilles ou le corps – ou, si vous préférez, de même que les fardeaux trop pesants font mal à ceux qui les portent et que les pluies trop abondantes sont nuisibles à la terre, de même les auditeurs, accablés et surchargés par des paroles en quelque sorte trop lourdes, perdront même les forces qu'ils avaient auparavant.

La présence de Dieu

4. Je ne dis point, évidemment, qu'il ne faut jamais penser à Dieu; j'y insiste, car ceux qui sont toujours enclins à s'irriter promptement pourraient s'en prendre encore à nous! Il faut rappeler à son esprit la pensée de Dieu plus souvent que l'on ne respire; il faut, si l'on peut dire, ne faire que cela.

Oui, je suis de ceux qui approuvent la recommandation qui nous est faite de nous exercer à penser à Dieu jour et nuit (Ps 1, 2), de le célébrer «le soir, le matin et à midi» (Ps 54, 18), de «bénir le Seigneur en tout temps» (Ps 33, 2), ou encore, s'il faut reprendre la parole de Moïse, de travailler à nous purifier par ce souvenir «en nous couchant, en nous levant, en voyageant» (Dt 6, 7), dans toutes nos actions.

Ainsi, je ne défends pas de penser continuellement à Dieu, mais de discuter sur Dieu; je ne défends même pas de discuter sur Dieu, comme si c'était là un acte d'impiété, mais de le faire hors de propos; je ne défends pas d'enseigner, mais de dépasser la mesure. Le miel, tout miel qu'il soit, ne provoque-t-il pas des vomissements si on l'absorbe en trop grande quantité (Pr 25, 27)? N'y a-t-il pas un temps pour toute chose (Qo 3, 1), comme je le crois avec Salomon? Les belles choses ne cessent-elles pas d'être belles quand elles ne viennent pas à point: par exemple, une fleur est, en hiver, tout à fait insolite, de même une parure d'homme pour des femmes ou une parure de femme pour des hommes, de même la géométrie quand on est dans l'affliction et les larmes dans un festin. Et nous dédaignerons d'attendre le moment favorable uniquement quand il faut le plus tenir compte de l'opportunité?

Parler saintement des choses saintes

5. Non, mes amis et mes frères; car je vous appelle encore frères, bien que vous n'ayez pas des sentiments fraternels; non, ne pensons pas ainsi! N'imitons pas les chevaux fougueux et rétifs en rejetant notre cavalier, qui est la réflexion, en repoussant la prudence, qui nous sert heureusement de frein, en courant loin de la borne.

Mais discutons en restant dans nos limites; ne nous précipitons pas en Égypte, ne nous laissons pas entraîner en Assyrie, ne chantons pas le cantique du Seigneur sur une terre étrangère (cf. Ps 136, 4), je veux dire devant n'importe quels auditeurs, étrangers ou de chez nous, amis ou ennemis, réfléchis ou irréfléchis, qui observent nos oeuvres avec le plus grand soin, qui voudraient voir nos maux se transformer d'étincelle en flamme; cette flamme, ils l'allument en cachette, ils l'attisent, l'élèvent de leur souffle jusqu'au ciel et la font monter plus haut que la flamme de Babylone – laquelle brûlait tout ce qui l'entourait (cf. Dn 3,22). Ne trouvant pas la force dans leurs dogmes, ils la cherchent dans nos points faibles: voilà pourquoi, comme les mouches sur les plaies, ils s'attachent à ce qu'il faut appeler nos malheurs ou nos fautes.

Nous, du moins, cessons de nous méconnaître et ne dédaignons pas la réserve en ce domaine. S'il n'est pas possible de mettre fin à nos dissentiments, accordons-nous au moins pour parler d'une manière mystique des choses mystiques et d'une manière sainte des choses saintes, pour ne pas jeter à des oreilles profanes ce qu'on ne doit pas livrer au public, et pour éviter que les adorateurs des divinités, les serviteurs des fables et des pratiques honteuses paraissent plus respectueux que nous, car ils donneraient leur sang plutôt que de livrer quelques mots à des non-initiés. Sachons que s'il y a une réserve à garder dans le vêtement, la conduite, le rire, la démarche, il y en a une aussi à garder dans la parole et dans le silence, car nous vénérons la Parole entre les autres noms et les autres puissances de Dieu. Que notre amour de la discussion reste donc en de justes limites.

Génération du Verbe de Dieu

6. Pourquoi un auditeur malveillant entendra-t-il parler de la génération ou de la création de Dieu, de Dieu tiré du néant, de séparation, de division et d'analyse? Pourquoi établissons-nous comme juges nos accusateurs? Pourquoi mettons-nous l'épée dans la main de nos adversaires?

A ton avis, de quelle façon et dans quel esprit accueillera-t-il des propos sur la Divinité, celui qui approuve que l'on commette l'adultère et que l'on corrompe les enfants, celui qui adore les vices, celui dont la pensée ne peut s'élever au dessus du corps, celui qui hier et avant-hier s'est donné des dieux célèbres par leurs turpitudes? Ne les accueillera-t-il pas d'une façon toute matérielle, honteuse, stupide, suivant son habitude? Ne fera-t-il pas servir ta théologie à la défense de ses dieux et de ses passions à lui? Si en effet nous discréditons nous-mêmes les mots que nous employons, nous aurons bien de la peine à persuader aux païens de devenir philosophe avec nous! Et si d'eux-mêmes ils savent inventer le mal, quand éviteront-ils celui que nous leur présentons?

Voilà le résultat de la guerre que nous nous sommes faite les uns aux autres; voilà ce que nous ont valu ces gens qui défendent le Verbe plus que le Verbe ne le veut; ils sont comme des fous qui mettent le feu à leurs maisons, déchirent leurs enfants ou chassent leurs parents, les prenant pour des étrangers.

Pourquoi cette démangeaison?

7. Après avoir éloigné ceux qui sont étrangers à notre foi, après avoir envoyé dans le troupeau des pourceaux la nombreuse légion (cf. Lc 8, 26-39) qui se jette à la mer, portons en second lieu notre regard sur nous-mêmes, et perfectionnons en nous le théologien, comme on donne la beauté à une statue en la polissant. Réfléchissons d'abord sur les points suivants: Que signifient une pareille émulation pour discuter, une pareille démangeaison de parler? Qu'est-ce que cette maladie, cette fringale d'un nouveau genre? Pourquoi, si nous avons attaché les mains, avons-nous armé les langues?

Au lieu de louer ceux qui pratiquent l'hospitalité; au lieu d'admirer ceux qui observent l'amour fraternel ou l'amour conjugal, ceux qui gardent la virginité, ceux qui nourrissent les pauvres, ceux qui chantent des Psaumes, ceux qui passent des nuits entières debout, ceux qui versent des larmes; au lieu de réduire notre corps par le jeûne; au lieu de nous élever vers Dieu par la prière; au lieu de soumettre la partie inférieure de notre être à la partie supérieure, je veux dire la poussière à l'esprit, comme doivent le faire ceux qui jugent équitablement le composé que nous sommes; au lieu de faire de la vie une méditation de la mort; au lieu de maîtriser nos passions en nous souvenant de la noblesse que nous tenons d'en-haut au lieu de réfréner la colère, quand elle s'enfle et s'exaspère, et de contenir le désir de nous élever qui nous jette à bas (cf. Ps 72,18), la tristesse inconsidérée, le plaisir grossier, le rire impudique, les regards désordonnés, l'avidité de tout entendre, le bavardage, les pensées absurdes, et tout ce que l'Esprit mauvais prend en nous pour s'en servir contre nous – lui qui essaye de faire entrer la mort par nos fenêtres, comme dit l'Ecriture (Jr 9, 20), c'est-à-dire par nos sens.

Au lieu donc d'agir de la sorte, nous faisons tout le contraire: nous assurons la liberté aux passions des autres, comme les rois accordent des congés après la victoire; il suffit qu'on se mette de notre parti et qu'on attaque Dieu avec plus d'audace ou plus d'impiété; nous payons le mal d'une récompense mauvaise: en échange de l'impiété, nous permettons de tout dire.

La demeure de Dieu

8. Et maintenant, toi qui es raisonneur et bavard, je vais t'interroger quelque peu. «Réponds», comme dit à Job celui qui rend ses oracles au milieu de la tempête et des nuages (cf. Jb 38, 1).

Y a-t-il plusieurs demeures auprès de Dieu, comme tu le sais, ou une seule? — Plusieurs, concéderas-tu évidemment, et non une seule. — Toutes doivent-elles être occupées, ou seulement quelques-unes, si bien qu'il y en aurait qui seraient vides et préparées inutilement? — Toutes doivent être occupées, car Dieu ne fait rien en vain. — Pourrais-tu me dire quelle idée tu te fais de cette demeure: la considères tu comme le repos et la gloire réservés là-haut aux bienheureux, ou autrement? — Je ne la considère pas autrement.

Puisque nous voilà d'accord sur ce point, continuons notre recherche. Ce qui nous fait recevoir dans ces demeures, est-ce quelque chose, comme je le crois, ou n'est-ce rien? — C'est quelque chose, certainement! — Qu'est-ce donc? — C'est qu'il y a différents genres de vie que l'on peut choisir et qui, en accord avec la foi, mènent soit à une demeure, soit à une autre, c'est ce que nous appelons des «voies». – Doit-on passer par toutes ces voies ou par quelques-unes? — Si le même homme le pouvait, il serait bon qu'il passât par toutes les voies; sinon, par le plus grand nombre possible, ou tout au moins par quelques-unes; et même ce serait beaucoup, je crois, d'en suivre une seule parfaitement. — Bien jugé.

Mais quand tu entends dire qu'il n'y a qu'une seule voie et qu'elle est étroite, que signifient ces mots, à ton avis? — Il n'y a qu'une voie, du point de vue de la vertu; elle est unique, même si elle se divise en plusieurs branches;elle est étroite à cause des sueurs qu'elle fait répandre et parce que peu de gens la suivent, si on les compare avec la foule de ceux qui suivent la voie opposée, celle du mal.

C'est aussi mon avis. Alors, mon ami, s'il en va de la sorte, pourquoi condamnez-vous notre doctrine, comme étant trop pauvre, et pourquoi laissez-vous de côté toutes les autres voies pour vous porter et vous jeter sur une seule, que vous croyez celle de la discussion et de la spéculation, et que j'appelle, moi, celle du bavardage et du charlatanisme? Écoutez les réprimandes de Paul qui, après avoir énuméré les différents dons spirituels, fait d'amers reproches sur ce sujet: «Tout le monde est-il apôtre, s'écrie-t-il, tout le monde est-il prophète?» et la suite (1 Co 12, 29).

Interpellation des hérétiques

9. Mais, soit. Tu es un être supérieur, tu es plus que supérieur, tu es au-dessus des nuages, si tu le veux, tu contemples les réalités invisibles, tu entends «des paroles ineffables» (2 Co 12, 4); tu es enlevé dans les airs après Élie, tu as l'honneur de voir Dieu après Moïse, tu es ravi au ciel après Paul; mais comment peux-tu, en un jour, former les autres à la sainteté, choisir des théologiens, leur insuffler, pour ainsi dire, ta science et faire siéger tant d'assemblées de savants improvisés? Pourquoi captives-tu les simples dans tes [PAGE 36] toiles d'araignées comme si tu faisais preuve ainsi d'habileté et de noblesse? Pourquoi excites-tu les guêpes contre notre foi?

Pourquoi nous opposes-tu à la hâte une nuée de raisonneurs, qui rappellent les géants des fables de jadis? Pourquoi as-tu rassemblé tous les hommes légers et lâches que tu as pu trouver, comme un tas d'immondices dans un même égout? Pourquoi les as-tu rendus encore plus efféminés par tes flatteries et as-tu fondé une officine d'un nouveau genre, où tu tires habilement profit de leur folie? Tu me contredis encore? Il n'y a donc que la contradiction qui compte pour toi? Il faut maîtriser ta langue! Ne peux-tu donc retenir les paroles que tu es prêt à enfanter? Tu as bien d'autres sujets de discussions où tu pourras t'illustrer; fais dériver ta maladie de ce côté si tu veux faire quelque chose d'utile.

Occupez-vous des thèses païennes

10. Attaque-moi plutôt le silence prescrit par Pythagore, les fèves orphiques et cette nouvelle arrogance qu'ils mettent dans la formule: «Le maître l'a dit.» Attaque les Idées de Platon, les passages et les voyages de nos âmes dans différents corps, la réminiscence et les vilaines amours que les beaux corps font naître dans les âmes. Attaque chez Épicure l'athéisme, les atomes et le plaisir indigne d'un philosophes; chez Aristote, la Providence si mesquine, la subtilité, l'affirmation que l'âme est mortelle et les dogmes qui sont à la portée des humains; chez les philosophes du Portique, la gravité hautaine; chez les cyniques, l'avidité et le vagabondage. Attaque le vide et le plein, et tous les radotages qu'ils débitent sur les sacrifices, les idoles, les génies bienfaisants et malfaisants, la divination, l'évocation des dieux et des morts, la puissance des astres.

Si tu refuses de t'occuper de ces questions parce qu'elles ont peu d'importance ou qu'on en a souvent parlé; si tu te retournes vers toi-même et cherches à t'illustrer de ce côté, là encore je te montrerai de larges voie. Étudie donc le monde ou les mondes, la matière, l'âme, les êtres raisonnables bons et mauvais, la résurrection, le jugement, la rétribution, les souffrance du Christ. Dans ce domaine, si tu réussis, ce sera une œuvre utile; et si tu échoues, cela ne présente pas de dangers. D'ailleurs, notre but est d'atteindre Dieu, maintenant d'une manière partielle, mais un peu plus tard peut-être d'une manière plus complète, dans le Christ Jésus lui-même, notre Seigneur à qui est la gloire pour les siècles. Amen.

Traduction P. Gallay (1995)
Patrologie Grecque 36, 36 - 172

SOURCES :

http://www.jesusmarie.com

http://www.migne.fr/gregoire_de_nazianze_discours_14.htm

  

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