Mgr Dominique Rey
Évêque du diocèse de Fréjus-Toulon

Né le 21 septembre 1952 à Saint-Étienne (Loire), Dominique Rey est le dernier de sept enfants, dont l'une est aujourd'hui religieuse, un autre diacre permanent. Sa carrière s'oriente vers l'économie et la finance : école nationale des impôts, doctorat en économie fiscale, conseiller fiscal au ministère des finances, professeur de droit à l'université de N'Djaména...

Le Bon Dieu l'appelle à sa suite, au sein de la communauté de l'Emmanuel : il suit ainsi des cours à l'Institut catholique de Paris où il obtient une licence en théologie et un diplôme en droit canonique. Le 23 juin 1984, à la cathédrale Notre-Dame, il est ordonné prêtre — pour le diocèse de Paris et comme membre de la communauté de l'Emmanuel — par le cardinal Jean-Marie Lustiger, en même temps que le père Jean-Pierre Batut, aujourd'hui évêque auxiliaire de Lyon. En 1995, le cardinal Lustiger le nomme curé de la paroisse de la Sainte-Trinité (IXe arrondissement) ; le père Domi-nique Rey devient alors directeur du “Centre Trinité”, qui forme 2800 auditeurs à la vie chré-tienne, et responsable du “Bistrot du Curé” à Pigalle. Le 17 septembre 2000, Mgr Dominique Rey est ordonné évêque du diocèse de Fréjus-Toulon à La Castille, par Mgr Joseph Madec, le cardinal Bernard Panafieu, archevêque de Marseille et le cardinal Jean-Marie Lustiger.

État du diocèse

En 2000, le diocèse compte 900 000 habitants et près de... neuf millions de touristes chaque année ! Le clergé diocésain, sans être préservé de la crise des vocations, compte tout de même trois cent cinquante prêtres, dont cent vingt-cinq ont moins de cinquante-cinq ans, douze diacres permanents et trente-cinq séminaristes, pour une moyenne de trois ordinations chaque année. Toutefois, la mission qui s'ouvre aujourd'hui à l'Église dans le Var est dure, complexe : les racines chrétiennes ont été rejetées depuis plusieurs siècles ; le taux de pratique est l'un des plus faibles de France ; seules subsistent les processions et se développent (de nouveau) les traditions populaires provençales telles que les bravades, à Fréjus, Saint-Tropez, Ramatuelle... Deux minorités fortes jouent un rôle dans la vie du département et du diocèse qu'elles contribuent à modifier : les immigrés originaires du Maghreb et les marins qui ne restent que pour un temps limité.

Mgr Dominique Rey prend acte de cette situation et de la politique menée par son prédécesseur : il met résolument ses pas dans ceux de Mgr Madec et accentue les mesures prises par l'évêque émérite. Il favorise le renouveau, accueille de nombreuses communautés, tant françaises que sud-américaines : dix communautés brésiliennes, diverses fraternités missionnaires, etc. C'est dans ce cadre qu'est née la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine...

L'objectif défini par Mgr Rey est clairement énoncé : l'évangélisation ! Il prend des mesures audacieuses dans cette optique.

Les fruits sont visibles : l'évêque ordonne en 2009 vingt-sept jeunes à la prêtrise et au diaconat En 2010 il ordonne 13 nouveaux prêtres.

http://www.diocese-frejus-toulon.com/

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