« Didaché »
ou « Enseignement des douze Apôtres »

PRÉSENTATION

Après avoir disparu pendant des siècles, ce texte a été retrouvé en 1873 par le métropolite Philothée Bryennios, dans un manuscrit conservé dans la Bibliothèque du patriarcat de Jérusalem. Le manuscrit a été copié à Jérusalem en 1056 par un certain « Léon, scribe et pécheur ».

Ce texte écrit en grec est contemporain des Evangiles (60-90 ap JC).

Longtemps on le lut à l’intérieur des liturgies dominicales, après les épîtres des apôtres.

Beaucoup de Pères de l’Eglise citèrent ce texte : Saint Irénée, Saint Clément d'Alexandrie, Saint Athanase, Origène, etc. ...

Le mot grec Didachè signifie « Enseignement », ou « Doctrine ».

Le manuscrit retrouvé est intitulé : « Enseignement des douze Apôtres ».

Elle suit les étapes d’une catéchèse en présentant une partie doctrinale et une partie liturgique. Le livre s’organise suivant les thèmes suivants : les deux voies, le baptême, le jeûne, la prière, et l’eucharistie.

Le CEC cite six fois la Didaché. Une fois en particulier à la fin de l’introduction de la partie « morale » de la vie chrétienne (« vie dans le Christ ») :

CEC 1696 :

« La voie du Christ "mène à la vie", une voie contraire "mène à la perdition" (Mt 7,13 cf. Dt 30,15-20). La parabole évangélique des deux voies reste toujours présente dans la catéchèse de l'Eglise. Elle signifie l'importance des décisions morales pour notre salut. "Il y a deux voies, l'une de la vie, l'autre de la mort; mais entre les deux, une grande différence" (Didaché 1,1) ».

Une fois aussi au sujet du respect de la vie :

CEC 2271 :

« Depuis le premier siècle, l'Eglise a affirmé la malice morale de tout avortement provoqué. Cet enseignement n'a pas changé. Il demeure invariable. L'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale:

Tu ne tueras pas l'embryon par l'avortement et tu ne feras pas périr le nouveau-né (Didaché 2,2 cf. Barnabé, ep. 19,5 Epître à Diognète 5,5 Tertullien, apol. 9).

Dieu, maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie, et l'homme doit s'en acquitter d'une manière digne de lui. La vie doit donc être sauvegardée avec soin extrême dès la conception: l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables (vat II, Gaudium et Spes n° 51).

    

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