TROISIÈME PARTIE
LA
VIE DANS LE CHRIST
PREMIÈRE SECTION - LA VOCATION DE L'HOMME :
LA VIE DANS L'ESPRIT
Marie, la Panaghía
(la toute sainte), est le chef d'œuvre de l'Esprit Saint Panághion.
De sa conception
immaculée jusqu'à son Assomption glorieuse au ciel, sa vie est
entièrement soutenue par l'amour divin. L'Esprit d'amour du Père et du
Fils fait de Marie une créature nouvelle, la nouvelle Ève, dont le cœur
et l'esprit sont orientés à l'adoration et à l'obéissance du Père
céleste, dont elle est la fille préférée ; à l'accueil et au service du
Fils, dont elle est la mère, le disciple et une proche ; à la
correspondance et à la collaboration avec l'Esprit Saint, dont elle est
le sanctuaire précieux.
Dans cette image,
Marie est entourée d'anges musiciens et en fête. Sa tête est surplombée
par la splendeur de l'amour divin de l'Esprit Saint, qui est symbolisé
par une colombe. Marie est la mère et la protectrice de l'Église (à ses
pieds, on entrevoit un édifice sacré). Grâce à son efficace intercession
maternelle auprès de Jésus, elle fait pleuvoir sur l'Église l'abondance
des grâces célestes (indiquées par le rosier fleuri).
En bas, à gauche,
l'Apôtre Jean, qui contemple l'Immaculée, symbolise tout fidèle, qui
voit en la Bienheureuse Vierge le modèle parfait et, en même temps, le
maître et le guide dans la vie de l'Esprit.
L'Abbé cistercien
Christian (XIIe siècle) a réfléchi sur le partage des expériences
spirituelles des Apôtres avec Marie. En les comparant aux douze étoiles,
qui couronnent la Bienheureuse Vierge, l'Abbé écrivait :
« Ils se réunissaient
fréquemment autour de la Vierge très prudente, comme des disciples
autour de leur maître, pour apprendre plus pleinement la vérité sur les
gestes qu'elle accomplissait ; vérité qu'ils auraient à prêcher aux
autres au moment opportun. Étant divinement consacrée et instruite, elle
était comme une authentique bibliothèque de sagesse céleste, car, dans
la vie quotidienne, elle avait été proche, en tant que compagne
singulière, de la Sagesse elle-même, c'est-à-dire de son Fils,
apprenant par cœur et conservant fidèlement les choses vues et entendues
» (Sermon I sur l'Assomption de la Bienheureuse Marie).
357. Comment la
vie morale du chrétien estelle liée à la foi et aux sacrements ?
Ce que professe le
Symbole de la foi, les sacrements le communiquent. Par eux en effet, les
fidèles reçoivent la grâce du Christ et les dons de l'Esprit Saint, qui
les rendent capables de vivre la vie nouvelle de fils de Dieu dans le
Christ accueilli avec la foi.
« Chrétien, reconnais ta dignité » (saint Léon le grand).
Chapitre I
La
dignité de la personne humaine
L'HOMME,
IMAGE DE DIEU
358. Quelle est le
fondement de la dignité de l'homme ?
La dignité de la
personne humaine s'enracine dans sa création à l'image et à la
ressemblance de Dieu. Dotée d'une âme spirituelle et immortelle,
d'intelligence et de volonté libre, la personne humaine est ordonnée à
Dieu et appelée, en son âme et en son corps, à la béatitude éternelle.
NOTRE
VOCATION AU BONHEUR
359. Comment
l'homme parvient-il à la béatitude ?
L'homme parvient à la
béatitude en raison de la grâce du Christ, qui le rend participant de sa
vie divine. Dans l'Évangile, le Christ montre aux siens la route qui
conduit au bonheur sans fin : les Béatitudes. La grâce du Christ agit
aussi en tout homme qui, suivant sa conscience droite, recherche et aime
le vrai et le bien, et évite le mal.
360. Les
Béatitudes sont-elles importantes pour nous ?
Les Béatitudes sont
au centre de la prédication de Jésus ; elles reprennent et portent à
leur perfection les promesses de Dieu, faites depuis Abraham. Elles
expriment le visage même de Jésus, elles caractérisent l'authentique vie
chrétienne et elles révèlent à l'homme la fin ultime de sa conduite : la
béatitude éternelle.
361. Quel est,
pour l'homme, le rapport entre les Béatitudes et le désir de bonheur ?
Les Béatitudes
répondent au désir inné de bonheur que Dieu a déposé dans le cœur de
l'homme pour l'attirer à lui et que lui seul peut combler.
362. Qu'est ce que
la béatitude éternelle ?
Elle est la vision de
Dieu dans la vie éternelle, où nous serons pleinement « participants de
la nature divine » (2P 1, 4), de la gloire du Christ et de la jouissance
de la vie trinitaire. La béatitude dépasse les capacités humaines. Elle
est un don surnaturel et gratuit de Dieu, comme la grâce qui y conduit.
La béatitude promise nous place devant des choix moraux décisifs
concernant les biens terrestres, nous incitant à aimer Dieu pardessus
tout.
LA LIBERTÉ
DE L'HOMME
363. Qu'est-ce que
la liberté ?
C'est le pouvoir
donné par Dieu à l'homme d'agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou
cela, de poser ainsi soi-même des actions délibérées. La liberté
caractérise les actes proprement humains. Plus on fait le bien, et plus
on devient libre. La liberté tend à sa perfection quand elle est
ordonnée à Dieu, notre bien suprême et notre béatitude. La liberté
implique aussi la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Le
choix du mal est un abus de notre liberté, qui conduit à l'esclavage du
péché.
364. Quel rapport
existe-t-il entre liberté et responsabilité ?
La liberté rend
l'homme responsable de ses actes dans la mesure où ils sont volontaires,
même si l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être
diminuées et parfois supprimées, en raison de l'ignorance, de
l'inadvertance, de la violence subie, de la crainte, des affections
immodérées, des habitudes.
365. Pourquoi tout
homme a-t-il le droit d'exercer sa liberté ?
À tout homme
appartient le droit d'exercer sa liberté, car celle-ci est inséparable
de sa dignité de personne humaine. Un tel droit doit donc toujours être
respecté, notamment en matière morale et religieuse. Il doit être
civilement reconnu et protégé, dans les limites du bien commun et de
l'ordre public juste.
366. Quelle place
tient la liberté humaine dans l'ordre du salut ?
Notre liberté est
fragile à cause du premier péché. Cette fragilité devient plus aiguë
avec les péchés ultérieurs. Mais le Christ « nous a libérés, pour que
nous soyons vraiment libres » (Ga 5, 1). Par sa grâce, l'Esprit Saint
nous conduit à la liberté spirituelle, pour faire de nous ses libres
collaborateurs, dans l'Église et dans le monde.
367. Quelles sont
les sources de la moralité des actes humains ?
La moralité des actes
humains dépend de trois sources : l'objet choisi, c'est-à-dire un bien
véritable ou apparent, l'intention du sujet qui agit, c'est-à-dire la
fin qui motive l'acte, les circonstances de l'acte, y compris les
conséquences.
368. Quand l'acte
est-il moralement bon ?
L'acte est moralement
bon quand il y a en même temps la bonté de l'objet, de la fin et des
circonstances. L'objet du choix peut à lui seul vicier toute une action,
même si l'intention est bonne. Il n'est pas permis de faire le mal pour
qu'en résulte un bien. Une fin mauvaise peut corrompre l'acte, même si
son objet en soi est bon. À l'inverse, une fin bonne ne rend pas bonne
une conduite qui est mauvaise en raison de son objet, car la fin ne
justifie pas les moyens. Les circonstances peuvent atténuer ou augmenter
la responsabilité de l'auteur, mais elles ne peuvent modifier la qualité
morale des actes eux-mêmes. Elles ne rendent jamais bonne une action
mauvaise en soi.
369. Y a-t-il des
actes toujours illicites ?
Il y a des actes dont
le choix est toujours illicite en raison de , leur objet (par exemple
le blasphème, l'homicide, l'adultère). Leur choix comporte un désordre
de la volonté, à savoir un mal moral qui ne peut être justifié par la
considération des biens qui pourraient éventuellement en résulter.
LA MORALITÉ
DES PASSIONS
370. Que sont les
passions ?
Les passions sont les
affections, les émotions ou les mouvements de la sensibilité -
composantes naturelles du psychisme humain -, qui poussent à agir ou à
ne pas agir en vue de ce qui est ressenti comme bon ou comme mauvais.
Les principales passions sont l'amour et la haine, le désir et la
crainte, la joie, la tristesse, la colère. La passion primordiale est
l'amour, provoqué par l'attirance du bien. On n'aime que le bien, réel
ou apparent.
371. Les passions
sont-elles moralement bonnes ou mauvaises ?
Parce qu'elles sont
des mouvements de la sensibilité, les passions ne sont, en elles-mêmes,
ni bonnes, ni mauvaises. Elle sont bonnes lorsqu'elles contribuent à une
action bonne, et mauvaises dans le cas contraire. Elles peuvent être
assumées dans les vertus ou perverties dans les vices.
LA
CONSCIENCE MORALE
372. Qu'est-ce que
la conscience morale ?
Présente au plus
intime de la personne, la conscience morale est un jugement de la raison
qui, au moment opportun, enjoint à l'homme d'accomplir le bien et
d'éviter le mal. Grâce à elle, la personne humaine perçoit la qualité
morale d'un acte à accomplir ou déjà accompli, permettant d'en assumer
la responsabilité. Quand il écoute sa conscience morale, l'homme prudent
peut entendre la voix de Dieu qui lui parle.
373. Qu'implique
la dignité de la personne en ce qui concerne la conscience morale ?
La dignité de la
personne humaine implique la rectitude de la conscience morale,
c'est-à-dire qu'elle soit en accord avec ce qui est juste et bon au
regard de la raison et de la Loi divine. Au titre de cette dignité
personnelle, l'homme ne doit pas être contraint d'agir contre sa
conscience, et on ne doit même pas l'empêcher, dans les limites du bien
commun, d'agir en conformité avec sa conscience, surtout en matière
religieuse.
374. Comment se
forme la conscience morale pour qu'elle soit droite et véridique ?
La conscience morale
droite et véridique se forme par l'éducation, l'intégration de la Parole
de Dieu et de l'enseignement de l'Église. Elle est soutenue par les dons
du Saint-Esprit et aidée par les conseils de personnes sages. En outre,
la prière et l'examen de conscience contribuent beaucoup à la formation
morale.
375. Quelles
normes la conscience doit-elle toujours suivre ?
Les trois règles
principales sont : 1) Il n'est jamais permis de faire le mal pour qu'il
en résulte un bien ; 2) La Règle d'or : « Tout ce que vous voudriez que
les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, vous aussi
» (Mt 7, 12) ; 3) La charité passe toujours par le respect du prochain
et de sa conscience, même si cela ne signifie pas accepter comme un bien
ce qui est objectivement un mal.
376. La conscience
morale peut-elle porter des jugements erronés ?
La personne doit
toujours obéir au jugement certain de sa conscience ; mais elle peut
émettre aussi des jugements erronés, pour des raisons qui ne sont pas
toujours exemptes de culpabilité personnelle. On ne peut cependant
imputer à la personne le mal accompli par ignorance involontaire, même
s'il reste objectivement un mal. C'est pourquoi il est nécessaire de
tout mettre en œuvre pour corriger la conscience morale de ses erreurs.
LES VERTUS
377. Qu'est-ce que
la vertu ?
La vertu est une
disposition habituelle et ferme à faire le bien. « Le but d'une vie
vertueuse consiste à devenir semblable à Dieu » (saint Grégoire de Nysse).
Il existe des vertus , humaines et des vertus théologales.
378. Qu'est-ce que
les vertus humaines ?
Les vertus humaines
sont des dispositions habituelles et stables de l'intelligence et de la
volonté, qui règlent nos actes, ordonnent nos passions et guident notre
conduite selon la raison et la foi. Acquises et renforcées par les actes
moralement bons et répétés, elles sont purifiées et élevées par la grâce
divine.
379. Quelles sont
les principales vertus humaines ?
Ce sont les vertus
appelées cardinales. Toutes les autres se regroupent autour d'elles et
elles constituent les fondements de la vie vertueuse. Ce sont : la
prudence, la justice, la force et la tempérance.
380. Qu'est-ce que
la prudence ?
La prudence dispose
la raison à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à
choisir les moyens appropriés pour l'atteindre. Elle guide les autres
vertus, en leur indiquant leur règle et leur mesure.
381. Qu'est-ce que
la justice ?
La justice consiste
dans la volonté constante et ferme de donner à autrui ce qui lui est
dû. La justice envers Dieu est appelée « vertu de religion ».
382. Qu'est-ce que
la force ?
La force assure la
fermeté dans les difficultés et la constance dans la recherche du bien ;
elle peut aller jusqu'à la capacité de faire éventuellement le sacrifice
de sa vie pour défendre une juste cause.
383. Qu'est-ce que
la tempérance ?
La tempérance modère
l'attrait des plaisirs, assure la maîtrise de la volonté sur les
instincts et rend capable d'équilibre dans l'usage des biens créés.
384. Qu'est-ce que
les vertus théologales ?
Ce sont les vertus
qui ont Dieu lui-même pour origine, pour motif et pour objet immédiat.
Infuses en l'homme avec la grâce sanctifiante, elles rendent capables de
vivre en relation avec la Trinité ; elles fondent et animent l'agir
moral du chrétien, en vivifiant les vertus humaines. Elles sont le gage
de la présence et de l'action de l'Esprit Saint dans les facultés
humaines.
385. Quelles sont
les vertus théologales ?
Ce sont la foi,
l'espérance et la charité.
386. Qu'est-ce que
la foi ?
La foi est la vertu
théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu'il nous a
révélé, et que l'Église nous propose de croire, parce que Dieu est la
vérité même. Par la foi, l'homme s'en remet librement à Dieu. C'est
pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire sa volonté, car la
foi « agit par la charité » (Ga 5,6).
387. Qu'est-ce que
l'espérance ?
L'espérance est la
vertu théologale par laquelle nous désirons et attendons de Dieu la vie
éternelle comme notre bonheur, mettant notre confiance dans les
promesses du Christ et comptant sur l'appui de la grâce du Saint-Esprit
pour mériter la vie éternelle et pour persévérer jusqu'à la fin de notre
vie sur la terre.
388. Qu'est-ce que
la charité ?
La charité est la
vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu pardessus tout et notre
prochain comme nous-mêmes, par amour de Dieu. Jésus en a fait le
commandement nouveau, la plénitude de la Loi. Elle est le « lien de la
perfection » (Col 3, 14), le fondement des autres vertus, qu'elle anime,
inspire et ordonne. Sans elle, « je ne suis rien et… rien ne me sert »
(1Co 13, 13).
389. Qu'est-ce que
les dons du Saint-Esprit ?
Les dons du
Saint-Esprit sont des dispositions permanentes qui rendent l'homme
docile à suivre les inspirations divines. Ils sont au nombre de sept :
la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force, la science, la piété
et la crainte de Dieu.
390. Qu'est-ce que
les fruits de l'Esprit Saint ?
Les fruits de
l'Esprit Saint sont des perfections formées en nous comme des prémices
de la gloire éternelle. La tradition de l'Église en donne douze : « la
charité, la joie, la paix, la patience, la longanimité, la bonté, la
bénignité, la mansuétude, la fidélité, la modestie, la continence, la
chasteté » (Ga 5 vulg.).
LE PÉCHÉ
391. Qu'implique
pour nous l'accueil de la miséricorde de Dieu ?
Elle implique la
reconnaissance de nos fautes et le repentir
de nos péchés. Dieu
lui-même, par sa Parole et son Esprit, éclaire nos péchés, nous assure
la vérité de notre conscience et l'espérance du pardon.
392. Qu'est-ce que
le péché ?
Le péché est « une
parole, un acte ou un désir contraires à la Loi éternelle » (saint
Augustin). Il est une offense à Dieu, par désobéissance à son amour. Il
blesse la nature de l'homme et porte atteinte à la solidarité humaine.
Le Christ, dans sa Passion, éclaire pleinement la gravité du péché et il
le vainc par sa miséricorde.
393. Y a-t-il
plusieurs sortes de péchés ?
La variété des péchés
est grande. On peut les distinguer selon leur objet, ou selon les vertus
ou les commandements auxquels ils s'opposent. On peut les ranger aussi
selon qu'ils concernent directement Dieu, le prochain ou nous-mêmes. En
outre, on peut distinguer les péchés en pensée, en paroles, par action
ou par omission.
394. Comment se
distinguent les péchés en fonction de leur gravité ?
On distingue le péché
mortel et le péché véniel.
395. Quand
commet-on le péché mortel ?
On commet le péché
mortel quand il y a à la fois matière grave, pleine conscience et propos
délibéré. Le péché mortel détruit en nous la charité, nous prive de la
grâce sanctifiante et conduit à la mort éternelle de l'enfer s'il n'y a
pas de repentir. Il est pardonné ordinairement par les sacrements du
Baptême, de la Pénitence ou Réconciliation.
396. Quand
commet-on le péché véniel ?
Le péché véniel, qui
est radicalement différent du péché mortel, est commis quand sa matière
est légère, ou même si elle est grave mais sans qu'il y ait pleine
conscience ou total consentement. Il ne rompt pas l'alliance avec Dieu,
mais il affaiblit la charité. Il traduit un attrait désordonné pour les
biens créés. Il empêche les progrès de l'âme dans l'exercice des vertus
et dans la pratique du bien moral. Il mérite des peines temporelles
purificatoires.
397. Comment le
péché prolifère-t-il en nous ?
Le péché crée un
entraînement au péché, et, par sa répétition, il engendre le vice.
398. Qu'est-ce que
les vices ?
Étant contraires aux
vertus, les vices sont des habitudes perverses qui obscurcissent la
conscience et inclinent au mal. Ils peuvent être rattachés aux sept
péchés que l'on appelle les péchés capitaux : l'orgueil, l'avarice,
l'envie, la colère, la luxure, la gourmandise, la paresse ou acédie.
399. Avons-nous
une responsabilité dans les péchés commis par autrui ?
Nous avons une
responsabilité lorsqu'il y a de notre part une coopération coupable.
400. Qu'est ce que
les structures de péché ?
Ce sont des
situations sociales ou des institutions contraires à la loi divine;
elles sont la manifestation et le résultat de péchés personnels.
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