Catherine Benincasa naquit à Sienne le 25 mars 1347 qui était
à la fois le dimanche
des Rameaux et le jour de l'Annonciation. En 1352, elle eut une vision du Christ-Pontife et fit vœu de virginité. A l'âge de quinze ans,
Sainte Catherine
revêtit l'habit des sœurs de la Pénitence de Saint Dominique (les mantellata).
Après la mort de sa sœur Bonaventura, elle commença une vie d’ascèse. En 1368,
après le retour à Dieu de son père et son mariage mystique avec le Christ,
Catherine sauva ses frères pendant un coup d’état à Sienne. Deux ans après, elle
donna son cœur à Jésus pour l’Église. De la même année datent ses premières
lettres et les premières conversions. La jeune mystique provoqua quelques
émotions dans sa cité et dans l’Ordre des dominicains. Elle dut comparaître
devant le Chapitre général des dominicains à Florence en 1374. C'est alors
qu'elle rencontra le Bienheureux Raymond de Capoue qui deviendra son directeur
spirituel.
A partir de 1375 commence une période de sa vie durant
laquelle elle prend de manière plus publique, la défense des intérêts du Pape et
manifeste son souci de l’unité et de l’indépendance de l’Église, ainsi que du
retour du Pape d’Avignon à Rome. Elle rencontre le pape Grégoire XI à Avignon.
En septembre 1376, elle retourne à Sienne et Grégoire XI prend le chemin de
Rome. Catherine continue son service d’ambassadrice du pape auprès des villes
italiennes toujours en pleine ébullition. En 1378, après le décès de Grégoire
XI, Urbain VI est élu pape. 5 mois après cette élection tumultueuse et les
maladresses de l’élu, malgré les appels à la patience et les mises en garde de
Catherine de Sienne, survient le Grand Schisme d’Occident et l’élection de
l'antipape Clément VII (Robert de Genève). Catherine se bat pour que soit
reconnu Urbain VI. La même année 1378, elle commence la rédaction de ses
Dialogues, qui, rapporte une tradition, auraient été composés en cinq jours
d’extase, du 9 au 14 octobre. Catherine vient s’établir définitivement à Rome.
Deux ans après, après avoir reçu dans une vision, la nef de l’Église sur ses
épaules, dans l’église du Vatican, Catherine meurt à Rome à l’âge de 33 ans.
Bien que ne sachant pas écrire et ne connaissant pas le latin, elle laisse
derrière elle une œuvre considérable. L’importance de son œuvre pour la langue
italienne moderne est reconnue.
Appartenant au tiers-ordre dominicain, cette fille de Saint
Dominique canonisé en 1461 par le pape Pie II est patronne de l’Italie et a été
déclarée docteur de l’Église par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970 en même
temps que Sainte Thérèse d’Avila.
Le dimanche 4 Octobre 1970, Paul VI a présidé dans la
Basilique Vaticane la cérémonie solennelle de la proclamation de Sainte
Catherine de Sienne comme Docteur de l'Église. Voici le texte du discours
prononcé par le Pape en la basilique Saint Pierre :
La joie spirituelle qui a rempli notre âme en proclamant
Docteur de l'Église
l'humble et sage vierge dominicaine, Catherine de Sienne,
trouve sa référence la plus haute et, dirons-nous, sa justification dans la joie
très pure éprouvée par le Seigneur Jésus lorsque, comme le rapporte le saint
évangéliste Luc, « il tressaillit de joie sous l'action du Saint Esprit »
et dit : « Je te bénis Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché
cela aux sages et aux habiles et de l'avoir révélé aux tout petits. Oui, Père,
car tel a été ton bon plaisir.[1] »
En vérité, en remerciant le Père d'avoir révélé les secrets
de sa sagesse divine aux humbles, Jésus ne pensait pas seulement aux Douze qu'il
avait choisis dans un peuple sans culture et qu'il enverrait un jour comme ses
apôtres pour instruire toutes les nations et pour leur enseigner ce qu'il leur
avait prescrit[2],
mais aussi à tous ceux qui croiraient en lui, parmi lesquels seraient
innombrables ceux qui seraient les moins doués aux yeux du monde.
Et l'Apôtre des gentils se plaisait à observer cela en
écrivant à la communauté de Corinthe la grecque, ville où pullulaient les gens
infatués de sagesse humaine : « Considérez votre appel. Il n'y a pas beaucoup
de sages, selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de gens bien
nés. Mais ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour
confondre les sages; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a
choisi pour confondre la force ; ce qui dans le monde est sans naissance et ce
que l'on méprise, voilà ce que Dieu a choisi ; ce qui n'est pas, pour réduire à
rien ce qui est, afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu.[3]
Ce choix préférentiel de Dieu, dans la mesure où il est
insignifiant ou même méprisable aux yeux du monde, avait déjà été annoncé par le
Maître lorsqu'il avait appelé, en nette contradiction avec les estimations
terrestres, heureux et candidats à son Royaume les pauvres, les affligés, les
doux, les affamés de justice, les purs de cœur, les artisans de la paix[4].
Il n'est certes pas dans notre intention d'hésiter à mettre
en relief comment, dans la vie et dans l'activité extérieure de Catherine, les
Béatitudes évangéliques ont eu modèle de vérité et de beauté exceptionnelles.
Tous, d'ailleurs, vous vous rappelez combien elle a été libre en esprit de toute
convoitise terrestre, combien elle a été affamée de justice et envahie jusqu'aux
entrailles de miséricorde dans sa recherche de porter la paix au sein des
familles et dans les villes déchirées par des rivalités et des haines atroces,
combien elle s'est prodiguée pour réconcilier la république de Florence avec le
Souverain Pontife Grégoire XI, jusqu'à exposer sa propre vie à la vengeance des
rebelles. Nous ne nous arrêterons pas à regarder les grâces mystiques
exceptionnelles dont le Seigneur a voulu la gratifier, parmi lesquelles le
mariage mystique et les saints stigmates. Nous croyons aussi que ce n'est pas,
en la présente circonstance, le moment de rappeler l'histoire des magnanimes
efforts accomplis par la sainte pour persuader le Pape de revenir à Rome, son
siège légitime. Le succès qu'elle a finalement obtenu fut vraiment le
chef-d'œuvre de son intense activité qui restera dans les siècles sa grande
gloire et constituera un titre tout spécial à l'éternelle reconnaissance de
l'Église.
Nous croyons par contre opportun en ce moment de mettre
brièvement en lumière le second titre qui justifie, en conformité avec le
jugement de l'Église, l'accord du titre de Docteur à la fille de l'illustre
ville de Sienne, et c'est l'excellence particulière de la doctrine.
Quant au premier titre, celui de la sainteté, son approbation
solennelle fut exprimée amplement et dans un style unique d'humaniste par le
Pontifie Pie II, son compatriote, dans la bulle de canonisation « Misericordias
Domini », dont il fut lui-même l'auteur. La cérémonie liturgique spéciale
eut lieu dans la Basilique Saint-Pierre le 29 juin 1461.
Que dirons-nous donc de l'éminence de la doctrine de sainte
Catherine ? Certainement nous ne trouverons pas dans les écrits de la sainte,
c'est-à-dire dans les Lettres, conservées en nombre assez considérable,
dans le « Dialogue de la divine Providence » ou « Livre de la doctrine
divine » et dans les « orationes », la vigueur apologétique et les
hardiesses théologiques qui distinguent les œuvres des grandes lumières de
l'Église ancienne de l'Orient et de l'Occident. Nous ne pouvons pas non plus
exiger de la vierge peu cultivée de Fontebranda les hautes spéculations propres
à la théologie systématique, qui ont rendu immortels les docteurs du Moyen Age
scolastique. Et, s'il est vrai que se reflète dans ses écrits, et d'une manière
surprenante, la théologie du Docteur angélique, celle-ci y apparaît dépouillée
de tout revêtement scientifique. Ce qui frappe plus que tout au contraire dans
la sainte, c'est la science infuse, c'est-à-dire l'assimilation brillante,
profonde et enivrante de la vérité divine et des mystères de la foi contenus
dans les livres de l'Ancien et du Nouveau Testaments : une assimilation
favorisée, oui, par des dons naturels très particuliers mais évidemment
prodigieux, due à un charisme de sagesse du Saint Esprit, un charisme mystique.
Catherine de Sienne offre dans ses écrits un des plus
brillants modèles de ces charismes d'exhortation, de parole de sagesse
et de parole de science que saint Paul nous a montrés agissant dans
chaque fidèle dans les communautés chrétiennes primitives et dont il voulait que
l'usage fût bien réglé, faisant remarquer que ces dons ne sont pas tant à
l'avantage de ceux qui en sont favorisés que plutôt à celui du Corps tout entier
de l'Église : comme en lui, en effet, explique l'Apôtre, « c'est le seul et
même Esprit qui distribue ses dons à chacun comme il l'entend »,[5]
de même sur tous les membres de l'organisme mystique du Christ doit retomber le
bénéfice des trésors spirituels que son Esprit prodigue[6].
« Doctrina ejus (scilicet Catharinæ) non
acquisita fuit ; prius magistra visa quam est quam discipula » ; c'est ce
qu'a déclaré le même Pie II dans la Bulle de canonisation. Et, en vérité, que de
rayons de sagesse surhumaine, que d'appels pressants à l'imitation du Christ
dans tous les mystères de sa vie et de sa Passion, que d'invitations à la
pratique propre des vertus propres aux divers états de vie sont épars dans les
œuvres de la sainte ! Ses lettres sont comme autant d'étincelles d'un feu
mystérieux allumé dans son cœur brûlant de l'Amour infini qui est le
Saint-Esprit.
Mais quelles sont les lignes caractéristiques, les thèmes
principaux de son enseignement ascétique et mystique ? Il nous semble qu'à
l'imitation du « glorieux Paul [7] »
dont elle reflète parfois le style vigoureux et impétueux, Catherine soit la
mystique du Verbe incarné et surtout du Christ crucifié. Elle a exalté la vertu
rédemptrice du sang adorable du Fils de Dieu, répandu sur le bois de la croix
avec la prodigalité de l'amour pour le salut de toutes les générations humaines[8].
Ce sang du Sauveur, la sainte le voit couler d'une manière continuelle au
sacrifice de la messe et dans les sacrements, grâce au ministère des ministres
sacrés, pour la purification et l'embellissement du Corps mystique du Christ
tout entier. Nous pouvons donc dire que Catherine est la mystique du Corps
mystique du Christ, c'est-à-dire de l'Église.
D'autre part, pour elle, l'Église est la mère
authentique à laquelle il est juste de se soumettre et d'accorder révérence et
assistance. Elle ose dire : « L'Église n'est rien d'autre que le Christ
lui-même.[9] »
Quels ne furent donc pas le respect et l'amour passionné que
la sainte nourrissait pour le Pontife romain ! Aujourd'hui, nous
personnellement, serviteur des serviteurs de Dieu, nous devons à Catherine une
immense reconnaissance, non certes pour l'honneur qui peut retomber sur notre
humble personne, mais pour l'apologie mystique de la charge apostolique du
successeur de Pierre. Qui ne se rappelle? Elle contemple en lui « le doux
Christ sur la terre[10] »,
auquel on doit un amour filial et l'obéissance parce que : « qui sera
désobéissant au Christ sur la terre, qui tient la place du Christ qui est au
ciel, ne participe pas au fruit du sang du Fils de Dieu.[11] »
Et, comme anticipant non seulement sur la doctrine, mais sur le langage même du
Concile Vatican II[12],
la sainte écrit au Pape Urbain VI : « Père très saint… sachez la grande
nécessité, qui est la vôtre et celle de la sainte Église, de garder ce peuple
[de Florence] dans l'obéissance et le respect envers votre Sainteté parce
que c'est là qu'est le chef et le principe de notre foi.[13] »
Aux cardinaux ensuite, à beaucoup d'évêques et de prêtres,
elle adresse de pressantes exhortations et n'épargne pas de sévères reproches,
mais toujours en toute humilité et tout respect pour leur dignité de ministres
du sang du Christ.
Et Catherine ne pouvait pas oublier qu'elle était la fille
d'un Ordre religieux, un des plus glorieux et des plus actifs dans l'Église.
Elle nourrissait donc une singulière estime pour ce qu'elle appelle « les
saintes religions » qu'elle considère comme un lien d'union dans le Corps
mystique, constitué par les représentants du Christ (selon une qualification qui
lui est propre) et le corps universel de la religion chrétienne, c'est-à-dire
les simples fidèles. Elle exige des religieux la fidélité à leur sublime
vocation par l'exercice généreux des vertus et l'observation de leur règles
respectives. Dans sa maternelle sollicitude, les laïcs ne sont pas les derniers.
Elle leur adresse de nombreuses et vives lettres, les voulant prompts dans la
pratique des vertus chrétiennes et des devoirs de leur état, animés d'une
ardente charité pour Dieu et pour le prochain puisque eux aussi sont des membres
vivants du Corps mystique. Or, dit-elle, « elle [c'est-à-dire l'Église]
est fondée dans l'amour et elle est même l'amour.[14] »
Comment ensuite ne pas rappeler l'action intense développée
par la sainte pour la réforme de l'Église ? C'est principalement aux Pasteurs de
l'Église qu'elle adresse ses exhortations, dégoûtée et saintement indignée de
l'indolence de beaucoup d'entre eux, frémissante de leur silence tandis que le
troupeau qui leur était confié s'égarait et tombait en ruine. « Hélas, ne plus
se taire ! Criez avec cent mille voix, écrit-elle à un haut prélat. Je vois que,
parce qu'on se tait, le monde est détraqué, l'Épouse du Christ est pâle, on lui
a enlevé sa couleur parce qu'on lui suce le sang par derrière c'est-à-dire le
sang du Christ.[15] »
Et qu'est-ce qu'elle entendait par le renouvellement et la
réforme de l'Église ? Certainement pas le renversement de ses structures
essentielles, ni la rébellion contre les Pasteurs, ni la voie libre aux
charismes personnels, ni les innovations arbitraires dans le culte et dans la
discipline, comme certains le voudraient de nos jours. Au contraire, elle
affirme maintes fois que la beauté sera rendue à l'Épouse du Christ et qu'on
devra faire la réforme « non par la guerre, mais dans la paix et le calme,
par des prières humbles et continuelles, dans les sueurs et les larmes des
serviteurs de Dieu.[16] »
Il s'agit donc pour la sainte d'une réforme avant tout intérieure puis
extérieure, mais toujours dans la communion et l'obéissance filiale envers les
représentants légitimes du Christ.
Fut-elle aussi politique notre très pieuse Vierge ? Oui, sans
aucun doute, et d'une manière exceptionnelle, mais dans un sens tout spirituel
du mot. En effet elle repoussait avec dédain l'accusation de politicienne que
lui adressaient certains de ses concitoyens, en écrivant à l'un d'eux : « …
Et mes concitoyens croient que par moi ou par la compagnie que j'ai avec moi il
se fait des traités: ils disent la vérité, mais ils ne la connaissent pas et ils
prophétisent, puisque je ne veux pas faire autre chose et je ne veux pas que qui
est avec moi fasse autre chose que de vaincre le démon et de lui enlever la
domination de l'homme qu'il a prise par le péché mortel et d'arracher la haine
du cœur humain et de le mettre en paix avec le Christ crucifié et avec son
prochain.[17] »
Donc la leçon de cette femme politique « sui generis »
conserve encore son sens et sa valeur, bien qu'aujourd'hui on sente davantage le
besoin de faire la distinction entre les choses de César et celles de Dieu.
L'enseignement politique de la sainte trouve sa plus authentique et parfaite
expression dans ce jugement lapidaire qu'elle a porté : « Aucun État ne peut
se conserver en état de grâce dans la loi civile et dans la loi divine sans la
sainte justice.[18] »
Non contente d'avoir développée un enseignement intense et
très vaste de vérité et de bonté par la parole et par les écrits, Catherine
voulait le sceller par l'offrande finale de sa vie pour le Corps mystique du
Christ, qui est l'Église, alors, qu'elle n'avait que 33 ans. De son lit de mort,
entourée de fidèles disciples, dans une petite cellule voisine de l'église de
Sainte Marie sopra Minerva à Rome, elle adressa au Seigneur cette
émouvante prière, vrai testament de foi et d'amour reconnaissant très ardent :
« O Dieu éternel, reçois le sacrifice de ma vie [en faveur de] ce
Corps mystique de la sainte Église. Je n'ai rien d'autre à donner que ce que tu
m'as donné. Prends donc le cœur et tiens-le sur la face de cette épouse.[19] »
C'est donc le message d'une foi très pure, d'un amour ardent,
d'une consécration humble et généreuse à l'Église catholique en tant que Corps
mystique et Épouse du divin Rédempteur : c'est le message typique du nouveau
Docteur de l'Église, Catherine de Sienne, pour l'illumination et l'exemple de
tous ceux qui se glorifient de lui appartenir. Recueillons-le, ce message, avec
un esprit reconnaissant et généreux pour qu'il soit la lumière de notre vie
terrestre et le gage d'une appartenance future assurée à l'Église triomphante du
ciel. Amen !
* * * * *
[1]
Évangile selon saint Luc, X 21; évangile selon saint Matthieu, XI 25-26.
[2]
Évangile selon saint Matthieu, XXVIII 19-20.
[3]
Première épître de saint Paul aux Corinthiens, I 26-29.
[4]
Évangile selon saint Matthieu, V 3-10.
[5]
Première épître de saint Paul aux Corinthiens, XII 11.
[6]
Première épître de saint Paul aux Corinthiens, XI 5 ; épître de saint Paul aux
Romains, XII 8 ; première épître de saint Paul à Timothée, VI 2 ; épître de
saint Paul à Tite, II 15.
[7]
Sainte Catherine de Sienne : « Dialogues de la divine Providence »,
chapitre XI.
[8]
Sainte Catherine de Sienne : « Dialogues de la divine Providence »,
chapitre CXXVII.
[9]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre CLXXI.
[10]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre CXCVI.
[11]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre CCVII.
[12]
Vatican II : Constitution dogmatique « Lumen gentium »n° 23.
[13]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre XVII.
[14]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre CIII.
[15]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre XVI, au Cardinal d'Ostie.
[16]
Sainte Catherine de Sienne : « Dialogues de la divine Providence »,
chapitre XV.
[17]
Sainte Catherine de Sienne : Lettre CXXII.
[18]
Sainte Catherine de Sienne : « Dialogues de la divine Providence »,
chapitre CXIX.
[19]
Sainte Catherine de Sienne : « Dialogues de la divine Providence »,
chapitre CCCLXI.
SOURCE : "Missel"
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