Catherine de Sienne
(1347-1380)

Le Sang de l’Agneau

2

Quand le Père parle de l’Eucharistie

Le Père parle souvent de la dignité à laquelle Il a élevé les ministres de la Sainte Église car ils ont été choisis pour administrer le Corps et “le Sang de l’humble Agneau immaculé, son Fils unique.”  dont le Corps est un soleil ne faisant qu’un avec le Père qui précise: “Il m’est tellement  uni (le Fils), que l’un ne peut être séparé ni coupé de l’autre, comme dans le soleil on ne peut séparer ni la chaleur de sa lumière, ni la lumière de sa couleur, tant est grande la perfection de cette union... Le Verbe, mon Fils, avec son très doux Sang est un soleil, tout-Dieu et tout-homme, car Il est une seule chose avec Moi et Moi avec Lui. Ma puissance n’est point séparée de sa sagesse, ni la chaleur du feu de l’Esprit-Saint, de Moi qui suis le Père, ni de Lui qui est le Fils, car Il est une seule chose avec nous puisque l’Esprit-Saint procède de Moi Père, et du Fils, et nous sommes un seul et même soleil... C’est toute l’essence divine que vous recevez dans le doux sacrement, sous la blancheur du pain.”

Dieu le Père poursuit plus loin: “Cette substance est l’Amour puisque je vous ai créés par amour: c’est pourquoi vous ne pouvez jamais vivre sans Amour... Votre âme est tellement destinée à aimer que sans amour elle ne saurait vivre. Sa nourriture, c’est l’Amour...”  Et encore: “Le verbe, soleil, mon Fils unique, ne se détache point de Moi, soleil, Père éternel, bien que dans le corps mystique de la Sainte Église il soit administré à tous ceux qui veulent Le recevoir. Il demeure entier et vous L’avez tout entier, Dieu et homme...” 

C’est l’Amour caché dans le Saint-Sacrement que le Père exprime: “Peut-il y avoir une seule créature dont le coeur pourrait ne point se briser d’amour en contemplant, parmi tant d’autres bienfaits, le bienfait de ce sacrement?”

 

Ou encore [1] : “En recevant ce sacrement, l’âme demeure en Moi et Moi en elle. Comme le poisson dans la mer et la mer dans le poisson, Moi je suis dans l’âme et l’âme est en Moi, mer pacifique... La vertu de ce sacrement subsiste dans votre âme: la chaleur de la divine charité, la clémence du Saint-Esprit. Il y subsiste aussi la lumière de la sagesse de mon Fils unique qui, illuminant l’œil de votre intelligence, vous fait voir et connaître la doctrine de ma vérité et la sagesse même...”

Car [2] : “ La nourriture de l’homme c’est le corps et le sang du Christ crucifié, Tout-Dieu-et-tout-Homme, nourriture des anges et nourriture de vie. Nourriture qui rassasie tout affamé qui s’en délecte...”

L’Église

Revenant sur la dignité qu’Il a accordée aux prêtres, et sur le respect qu’on leur doit, quelles que soient leurs fautes [3], Dieu aborde le mystère de l’Église : “La clef du Sang de mon Fils unique a déverrouillé la vie éternelle qui avait été fermée par le péché d’Adam. Mais lorsque je vous eus donné ma Vérité, le Verbe, mon Fils unique, celui-ci par sa mort et sa passion a détruit votre mort en vous baignant dans son Sang. C’est ainsi que son Sang et sa mort, par la vertu de ma nature divine unie à la nature humaine, ont ouvert la vie éternelle. A qui laissa-t-il les clefs de ce sang ? Au glorieux Saint-Pierre, à ceux qui l’ont remplacé, à ceux qui se succèderont jusqu’au jour du jugement.... Ainsi donc, le Christ de la terre détient les clefs du Sang...” 

Voici maintenant une allégorie pour mieux faire comprendre ce mystère: “Le corps mystique de la sainte Église est le cellier dans lequel est enfermé le sang de mon Fils unique. C’est dans ce Sang que tous les sacrements puisent leur vertu... A la porte de ce cellier se tient le Christ de la terre chargé par Moi-même de dispenser le Sang.”

A un cardinal ambitieux, Catherine ne craint pas d’écrire : “O mon père très cher... quelle honte ce serait pour les enfants de la lumière, pour ces serviteurs de Dieu, choisis et tirés du monde, et particulièrement pour ces fleurs et pour ces colonnes placées dans le jardin de la Sainte Église! Vous devez être une fleur embaumée et non puante, vêtu de la blancheur de la pureté, parfumé de patience et d’ardente charité. Vous devez être large et généreux et non serré, imitant la souveraine vérité qui, par générosité, donna sa vie. Voilà le parfum que vous devez répandre sur la douce Épouse du Christ qui repose en ce jardin... Le Fils de Dieu, c’est comme un Agneau, humble, paisible et méprisé qu’il est venu parmi les hommes. C’est pour cela que ses vrais serviteurs se plaisent à suivre sa voie.” (lettre 101)

L’Agneau

Quand Catherine parle de Jésus, elle le présente souvent comme le doux Agneau immolé: “Il a été cet Agneau immaculé qui a méprisé la richesse et le pouvoir. Bien qu’Il fût Dieu et Homme, oui, malgré cela, en tant que règle et voie Il nous apprend qu’Il observait la loi et qu’Il ne la transgressait jamais. Il est humble et doux. Quand a-t-on pu entendre un cri ou une récrimination? Il s’est ouvert lui-même dans un large amour... Il ne respecte que l’honneur du Père et le bien des créatures.” Ou encore: “Le Christ est la voie si douce et si lumineuse que celui qui la suit ne peut pas tomber dans les ténèbres... La voie de l’Agneau qui s’est fait égorger avec un si grand feu d’amour qu’il a pu conclure la paix entre Dieu et l’homme... Ce médiateur lava, sur la Croix, les injures faites au Père et nous donna la vie de la Grâce... Sur la voie du doux Jésus crucifié on ne saurait rencontrer ni la mort, ni la faim... Il est la voie sûre... Plein de douceur et de miséricorde, Il vous élèvera dans son Coeur. Pour l’amour de Jésus crucifié, ne dédaignez donc plus l’unique voie, ne fuyez pas la règle qui vous a été donnée par votre chef crucifié, le doux et bon Jésus.” 

Ou bien : “Ce doux Agneau est un aigle véritable qui ne regarde pas la terre de son humanité, mais qui fixe son oeil dans la roue du soleil, le Père éternel... (lettre 36) Contemplez ce blanc Agneau écorché qui, avec tant d’amour, vous appelle.” (lettre 44)

A frère Jérôme, de Sienne, des frères ermites de Saint Augustin, elle écrit: “Si vous me demandiez quelle est la Pâque que je désire faire avec vous, je vous répondrais: il n’est pas d’autre Pâque que celle de l’Agneau immaculé, c’est-à-dire celle-là même qu’il fit de Lui-même quand Il se donna à ses doux disciples. O doux Agneau rôti au feu de la divine charité, sur la broche de la très sainte Croix! O nourriture très suave, pleine de joie, d’allégresse, de consolation! En Toi rien ne manque puisque, pour l’âme qui te sert en vérité, Tu T’es fait table, nourriture et serviteur.” (lettre 52)

Parfois Catherine se fait éloquente : “Admirez, admirez donc l’Amour ineffable que Dieu a pour vous et la suave douceur de ce fruit: l’Agneau immaculé semé dans le doux champ de Marie. (lettre 133) Ou encore: “Je veux que vous vous blottissiez dans le côté ouvert du Fils de Dieu. C’est un refuge tellement parfumé que le péché lui-même y devient un baume. Là, la douce Épouse repose sur un lit de feu et de sang. Là, on voit se manifester le secret du Coeur du Fils de Dieu. O bonde ouverte, à laquelle viennent boire et s’enivrer les amoureux désirs, tu donnes la joie, tu illumines tout esprit et tu combles toute mémoire qui s’y travaille pour mieux connaître, à tel point que l’âme ne peut plus ni retenir, ni entendre, ni aimer, que ce doux et bon Jésus! Sang et feu, inestimable Amour!” (lettre 173)

Et le Sang de l’Agneau

Le Sang versé par le Christ durant sa Passion a une très grande importance pour Catherine de Sienne. Sans cesse elle revient au Sang de Jésus, dans toute sa correspondance, comme un leitmotiv. Car ce Sang versé est le signe visible de l’Amour du Christ pour nous, la manifestation de son Coeur. En voici quelques exemples, extraits de ses lettres. [4]

Elle écrit au prévôt de Casole (lettre 3ème) “... Moi, Catherine servante et esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je vous écris dans son précieux Sang, avec le désir de vous voir imiter l’Agneau que s’est fait égorger pour nous sur le bois de la très Sainte Croix... “

Ou à un moine retenu prisonnier (lettre 4e) : “... Je vous réconforte dans le Sang précieux du Fils de Dieu... La vraie charité, l’âme ne peut la posséder si elle ne regarde pas ce Jésus égorgé sur la très Sainte Croix, sur ce bois où seul l’Amour a pu le tenir cloué et rivé... Blottissons-nous dans ses blessures comme l’enfant qui recourt à sa mère.”  Et à un malade (lettre 5e): “... Il ouvrit et saigna son corps, Il en fit couler une telle abondance de sang, et avec un tel feu d’Amour que toute la dureté de nos coeurs devrait se dissoudre. ... Il n’est pas de chose si amère qui, dans le Sang de l’Agneau ne devienne douce, ni fardeau si lourd qui ne devienne léger.”

Et à une veuve, dame Agnès : “... C’est par Amour qu’Il vous a créée à son image et ressemblance, c’est par Amour qu’Il vous a créée à nouveau à la grâce dans le Sang de son Fils unique.” (lettre 53)  Et à un dominicain: “De quoi avons-nous donc besoin ? Nous avons besoin du sang. C’est dans le Sang du Christ que nous trouverons une espérance ferme... Nous y trouverons une foi vive, nous nous réjouirons de penser que Dieu ne veut que notre bien. C’est pour cela qu’Il nous a donné le Verbe, son Fils unique, et que le Fils nous a donné sa vie, afin de nous rendre la vie, et son Sang comme un bain, afin que nous y lavions la lèpre de nos iniquités.” (lettre 56)

Ou à une religieuse : “Baigne-toi dans le Sang du Christ crucifié, blottis-toi dans son côté: tu verras le secret de son Coeur... Réponds-lui par ton amour. Il est notre Dieu si doux qui ne veut que notre amour...” (lettre 72)

Et encore : “... je t’encourage dans son précieux Sang avec le désir de te voir baignée et noyée dans le précieux Sang du Fils de Dieu. Je pense en effet, que c’est dans le souvenir du sang qu’on trouve le feu de l’ardente charité, seule capable de chasser le trouble et l’amertume... C’est dans le feu de son Amour que tu éteindras le feu de la crainte et de l’amour-propre... parce que ce Sang a été répandu avec un ardent feu d’Amour... Dans ce glorieux bain tu trouves la chaleur de la divine charité qui a donné son sang par amour...” (lettre 73)

Jésus avait d’ailleurs dit lui-même à Catherine : “... tu commenceras à te connaître toi-même. Puis tu parviendras à mon côté ouvert dont la blessure te montreras mon secret: tout ce que J’ai fait, Je l’ai fait pour l’amour de ton coeur.”  (lettre 74)

Ou encore, en vrac, quelques phrases que l’on rencontre partout dans la correspondance de Catherine. Il est d’ailleurs curieux de constater que Catherine commence presque toutes ses lettres par cette phrase: “Je vous écris dans son  précieux Sang, avec le désir de...”

“L’humble Agneau immaculé, tel un amoureux, s’est élancé vers l’ignominieuse mort de la Croix pour accomplir l’obédience du Père et notre salut. Elle ne nous est pas cachée, cette vérité: le sang nous la manifeste.”

“Regardons le Sang de l’humble Agneau immaculé, puisque le Christ, déchiré, tourmenté et martyrisé sur la Croix par la soif, nous montre que l’éternel  et souverain Père nous aime inestimablement.”

“Noyez-vous dans le sang du Christ crucifié, crucifiez-vous avec le Christ crucifié, enfoncez-vous dans les blessures du Christ crucifié, plongez-vous dans le Sang du Christ crucifié.”

“Je vous écris dans son précieux Sang avec le désir de vous voir plongé dans le Sang du Christ crucifié, lequel Sang enivre, fortifie, embrase, illumine l’âme de vérité... C’est dans le Sang qu’elle trouve l’Amour divin qui chasse l’amour-propre... “

“Cet Amour nous le tirons de la fontaine du Sang du Fils de Dieu qui fut répandu pour notre rachat, uniquement pour laver la faute du péché.”

“Je vous écris dans son précieux Sang avec le désir de vous voir fondée sur la vraie patience...”

“...l’ineffable amour, le Fils nous l’a montré avec son Sang qu’il a répandu avec un si grand feu d’Amour...”

“... Je vous encourage dans son précieux Sang avec le désir de vous voir revêtue du nouvel homme...”

“... Je t’écris dans son précieux Sang  avec le désir que tu ne retournes pas en arrière...”

Le sang, c’est d’ailleurs l’amour de Jésus, l’humble amour de Jésus, manifesté aux hommes. Écoutons encore Catherine : “La vie s’est greffée sur la mort et nous qui étions morts, avons, dans cette union, reçu la vie. C’est parce que Dieu s’est greffé sur l’homme que Dieu-et-Homme s’est précipité, tel un amoureux, vers l’ignominieuse mort à la Croix. C’est sur cet arbre que ce Verbe Incarné a voulu se greffer. Ce ne sont ni les clous ni la croix qui l’ont tenu, mais l’Amour, car ce ne sont pas les clous qui auraient suffi à maîtriser Dieu-et-Homme... C’est Lui qui est la voie... et voici qu’Il est un père... Celui qui suit le Verbe à travers les injures, les tortures, les moqueries, les flétrissures, les peines et les tourments, celui qui véritablement et saintement pauvre, supporte avec humilité et douceur n’importe quelle épreuve avec une sincère patience, celui-là, imitant ce Maître qui est la voie... rend à chacun le bien pour le mal.” (lettre 101) 

Et la soif de Jésus

Car si l’Agneau a donné son Sang, c’est qu’Il a soif des âmes, et Catherine ne cesse de le proclamer. A un frère prieur qui se posait des questions au sujet de l’admission d’un candidat (lettre 8e) elle écrit : “... Il nous montre combien est grande sa soif du genre humain : O doux et bon Jésus, en même temps que Tu montres ta soif, Tu demandes qu’on Te désaltère. Et quand demandes-tu à l’âme qu’elle T’abreuve ? Lorsque Tu nous montres ton amour et ta charité... L’âme désaltère son créateur lorsqu’elle Lui rend amour pour amour. Seulement elle ne peut Le servir Lui-même. Elle doit passer par le prochain... Si nous levons avec amour et désir les yeux de notre intelligence, nos regards se concentreront dans le Christ crucifié qui nous a manifesté la volonté et l’Amour du Père avec lequel Il nous a créés pour cette fin: la vie éternelle. Le Sang du Verbe Fils unique de Dieu nous manifeste cet Amour, cette fin pour laquelle nous avons été créés.”

A un grand prélat (lettre 16e) elle insiste: “Je vous écris dans son précieux Sang, avec le désir de vous voir affamé de créatures pour la gloire de Dieu, imitant la suprême et douce Vérité qui a tellement faim et soif de notre salut qu’elle en meurt. Il ne semble pas que cet Agneau immolé puisse jamais se rassasier. Il crie sur la Croix, et gorgé d’opprobres, il dit qu’Il a soif...” 

Car sa Pâque, Jésus l’avait désirée d’un grand désir. Le Fils de Dieu s’est fait chenal pour nous amener l’eau de la grâce : “Moi, je vous manifeste l’attachement de mon Père, parce que cet amour qu’Il a, moi Je l’ai, et celui que j’ai, Lui l’a aussi, puisque Je ne fais qu’un avec le Père et puisque Lui ne fait qu’un avec Moi. Par Moi Il s’est manifesté. La cause de toute chose, c’est l’Amour... Voyez combien Il est obéissant, ce Verbe!... C’est animé d’un grand désir qu’Il s’élance.”  (lettre 36)

Conclusion

Quand on a réussi à dépasser les outrances du langage de l’époque de Catherine de Sienne, on ne peut qu’être émerveillé par l’Amour du Cœur de Dieu: Amour du Père pour le doux Fils unique, Amour du Fils pour le Père, Amour du Fils pour les hommes pour le salut desquels il versa son sang. On découvre alors la puissance de l’Amour du Cœur de Jésus et toute sa richesse. Les deux textes qui suivent permettront aisément de s’en convaincre.

Le premier raconte une vision: Catherine a dû assister à une exécution capitale, et elle a reçu la tête du supplicié converti dans ses mains. Elle assiste à l’accueil de Tuldo, le supplicié, au Ciel : “... Aussitôt je vis Dieu-et-Homme, comme on voit la clarté du soleil. Son côté était ouvert et Il y recevait le sang du supplicié. Dans ce sang il y avait ce feu du saint désir donné et caché dans une âme par la grâce. Il le recevait dans le feu de sa divine charité. Dès qu’Il eut reçu le sang et le désir, Il reçut l’âme qu’Il plaça dans ce refuge qu’est son côté ouvert et plein de miséricorde: la souveraine Vérité montrait ainsi que c’était seulement par grâce et par miséricorde qu’elle le recevait, et non par ses mérites. Ah! qu’elle était douce et immense à voir la bonté de Dieu ! Avec quelle douceur, avec quel amour elle attendait cette âme séparée de son corps! Au moment où elle pénétrait dans son flanc, Dieu tourna les yeux de sa miséricorde vers elle, encore toute baignée de sang, si précieux à cause du sang de Fils de Dieu. Ainsi elle fut reçue par la puissance de Dieu (puissant pour le faire). Et le Fils, la Sagesse, le Verbe incarné, lui donna et lui fit partager cet amour crucifié pour lequel Il mourut si douloureusement et si ignominieusement, afin d’accomplir l’obédience du Père au profit du genre humain.” (lettre 173)

Le second texte est extrait d’une lettre de Catherine à son confesseur : “...Noyez-vous dans le Sang du Christ crucifié, baignez-vous dans le Sang, rassasiez-vous de Sang, enivrez-vous de Sang, revêtez-vous de Sang, pleurez sur vous dans le Sang, réjouissez-vous dans le Sang, croissez et fortifiez-vous dans le Sang, quittez votre faiblesse et votre aveuglement dans le Sang de l’Agneau immaculé; enfin, illuminé, courez, tel un viril chevalier, poursuivez l’honneur de Dieu, le bien de la sainte Église, et le salut des âmes, dans le Sang. Demeurez dans la douce dilection de Dieu. Doux Jésus, Jésus Amour.” 

Ainsi, on peut résumer :

Dieu le Père aime Dieu le Fils, le Fils aime le Père : l’Esprit est l’Amour qui les unit. L’Amour du Fils pour le Père et pour tous les hommes, c’est l’Amour de son Cœur. Le Cœur du Père reçoit l’Amour du Fils. Le Père et le Fils sont UN. Le Cœur de Jésus et le Cœur du Père sont un seul et même Cœur, c’est le Cœur de Dieu, le Cœur de l’Amour.

Paulette Leblanc


[1] Traité de l’Oraison

[2] Traité de la Providence

[3] Ce n’est pas à la personne que le respect est dû aux prêtres, mais à l’autorité qui leur est conférée.

[4]Lettres publiées dans “Le Livre des Dialogues de Sainte Catherine de Sienne”  Éditions du Seuil.

    

 

pour toute suggestion ou demande d'informations