JOURNAL SPIRITUEL
1939
Le Saint-Siège

« Je ne mérite que l’oubli... » - « Le monde est suspendu à un fil... » - « Ma vie est bien pénible... » - Intervention du Saint-Siège - Commentaires du petit peuple - « Je tremble... » - « Donnez-moi de l’eau... » - « Le monde est sur un volcan... » - « En quel monceau de ruines... » - La destruction du monde... - Le temps des doutes... - « Maudite !... » - « Ton châtiment est si proche !... » - « Elle t’accompagne pendant la Passion... » - « Le Cœur de ma Mère... » - Entre les bras de Marie... - NOTES

 

« Je ne mérite que l’oubli... »

Mon Père, combien je souffre ! Je voudrais me cacher pour de bon et que mon nom ne soit plus prononcé; ceci de mon vivant comme après ma mort ! Bien entendu, ce n’est pas moi qui le désire, mais la tribulation qui me consume. [1] Je ne mérite que l’oubli et le mépris. Je vis dans une nuit et une obscurité continuelle. Je ne vois que des ténèbres, des ténèbres et rien d’autre, aussi loin que je regarde. Qu’il est obscur et terrible, le chemin que je dois suivre ! Pas même la moindre lumière pour me guider! Parfois je crois éclater à la vue du fardeau qui pèse sur moi. [2]

« Le monde est suspendu à un fil... »

— Le monde est suspendu à un fil très fin... Ou le Pape se décide à le consacrer ou le monde sera puni !... [3]

« Ma vie est bien pénible... »

Ma vie est bien pénible ! Comment puis-je vivre ainsi ? Je me sens dans un incroyable abandon ! Personne n’a pitié de moi ! Ma misère est la plus grande des misères. Je suis dans une tristesse profonde ! Je me sens toute craintive et confuse devant Notre-Seigneur. Cependant il est là, dans cette même misère, y opérant tant de merveilles et me disant des paroles si belles ! Mais qui suis-je pour que Jésus me parle ainsi ? Je ne suis que la plus indigne de ses filles. Toutes les choses de ma vie me tourmentent et me remplissent de doutes...

Je me demande si Notre-Seigneur n’a pas horreur d’être en moi ! Cela me semble presque impossible qu’il ne s’en aille pas, épouvanté, pour ne plus revenir. [4]

(...)

Je ne peux pas penser au ciel. Je ne sais pas ce qui vient de là-haut dans mon cœur et qui veut attraper mon cœur pour l’y transporter. [5]

Intervention du Saint-Siège

Le 5 janvier 1939, Monsieur le Curé, accompagné du chanoine Vilar, [6] sont venus me visiter. Ce dernier est resté seul avec moi, pour me parler.

Nous avons parlé de plusieurs choses, pendant deux heures. Ensuite, il m’a parlé du but de sa visite, en commençant ainsi :

— Ma visite vous paraîtra certainement étrange, car vous ne me connaissez pas.

Je lui ai dit :

— Je sais, certainement, pourquoi vous êtes venu.

Aussitôt il ajouta :

— Dites, dites, Alexandrina.

Je me suis expliquée :

— Vous êtes envoyé par le Saint-Siège.

C’était ce que je ressentais dans mon âme à ce moment-là.

— C’est exact.

Et il m’a présenté quelques documents de Rome, et ensuite m’a posé quelques questions auxquelles j’ai répondu rondement. Je ne lui ai pas parlé de la Passion, par contre, lui, il m’en a parlé.

— Il me semble que quelque chose vous arrive depuis quelques mois...

Il a manifesté le désir d’y assister. Et, en effet, il est venu y assister le vendredi suivant.

J’ai parlé de cela à mon directeur, lequel m’a conseillé de m’ouvrir à lui avec franchise.

Le chanoine est revenu quatre fois, mais, pour sa mission, que deux fois.

Si je ne me trompe, dès la première fois, il me dit :

— J’aurais préféré vous connaître dans d’autres circonstances, avant que je ne vienne, chargé d’une mission.

Il m’a confié le secret de son départ pour Rome, duquel, seul l’évêque était au courent.

Étant donné que je me sentais bien à l’aise pour parler avec lui et, ayant la permission de mon Père spirituel, nous avons beaucoup parlé de Jésus : je me suis sentie enveloppée dans une atmosphère de sainteté et de sagesse, comme bien peu de fois cela arrive, en conversant avec d’autres prêtres.

Je lui ai avoué que, par tempérament, je n’avais pas l’habitude de procéder de la même manière avec les autres, mais que lui, il m’inspirait confiance. Il m’a répondu :

— Vous faites bien de ne pas en parler : ils ne le comprendraient pas.

Quand il a pris congé de moi pour s’en retourner à Rome, j’ai pleuré. Il m’a promis de m’écrire et m’a demandé d’être son avocate. [7] J’ai, en effet, reçu de lui plusieurs lettres, auxquelles j’ai répondu: nous avons aidé les événements par notre prière.

Commentaires du petit peuple

Jésus me demandais de nouveau sacrifices. À cause des examens médicaux et de l’intervention du Saint-Siège, mon cas est devenu plus connu: pour moi, qui ne souhaitais que l’anonymat, cela fut un martyre.

Ma famille ne me rapportait pas les nouvelles qui circulaient, mais, malgré cela, j’ai appris les commentaires que l’on faisait sur ma vie.

Pauvres ignorants, combien de mensonges ils diffusaient !

Quelques-uns affirmaient que mon voyage à Porto avait pour but d’obtenir une pension du gouvernement de Salazar; ils parlaient même de chiffres absurdes et discordants; aucune tentative ne réussissait pas à contredire de tels mensonges.

D’autres encore, disaient que j’y étais allée pour mesurer mon degré de sainteté sur une machine spéciale... Deolinda répliquait :

Si cela était possible, j’irai moi aussi, pour contrôler à quel point j’en suis...

J’éprouvais de la peine en constatant l’ignorance qu’il y avait sur les choses du Seigneur.

D’autres encore propageaient que les prêtres qui me rendaient visite, recueillaient de l’argent dans les paroisses et me l’apportait et, que c’était pour cela que rien ne manquait jamais chez moi.

Autres, pour en finir, disaient que je faisais la «voyante»: en effet des personnes sont venues chez nous pour connaître leur avenir. Je les recevaient  avec beaucoup de sérénité, feignant ne pas comprendre leur manège, mais quand elles insistaient, je leur répondais :

Je ne suis pas voyante, personne peut deviner l’avenir; seul le Seigneur le connaît.

« Je tremble... »

Mon Jésus, quelle répugnance, en regardant l’abîme incomparable de mes misères ! Et vous demeurez dans un pareil fumier, me comblant de tendresses et me disant de si belles choses ? N’est-il pas normal que j’en doute, que cela me paraisse impossible ? Je tremble et mon cœur déborde d’affliction. [8]

« Donnez-moi de l’eau... »

Je cherche un peu de soulagement dans ma souffrance. J’attends l’heure de ma crucifixion. Je ne peux pas parler. Mon cœur galope. Dans mon âme c’est la rébellion, l’émeute. Je me trouve dans un état d’abandon effrayant. Il me semble cheminer au milieu de la haine de tous, de tribunal en tribunal.

Pauvre de moi! Et je n’ai pas reçu Jésus! J’ai confiance qu’il suppléera dans la communion spirituelle, nonobstant la nausée que je sens de moi-même et l’horreur pour mon énorme misère.

Hier, la tempête s’est calmée. Au début je ressentais des choses horribles. Mon corps était tout transpercé comme par d’aiguës pointes. Moments terribles! Malgré un court soulagement, je suis  toujours restée dans une nuit très obscure, dans une profonde tristesse.

Je peux dire que je suis restée toute la nuit à tenir compagnie à Jésus au Saint-Sacrement, me concentrant un peu sur la tragédie de la nuit du jeudi saint. Il me semblait que Jésus m’invitait au Jardin des Oliviers. Que de mouvements de foule ! Ces choses je les ressentaient dans mon âme.

Mon Père, tout ce que je dicte me semble mensonger. Combien de doutes ! Que d’effroi à l’approche de la Passion ! J’ai déjà dit à Deolinda [9] que c’est un miracle que de pouvoir en résister: mon cœur ne bat presque plus. Que Jésus soit avec moi. Je n’ajoute rien, parce que je ne le peux pas...

        Ajout de Deolinda

« Mon Père, quel vendredi: ce fut vraiment un jour de Passion! Avant que celle-ci ne commence, combien son visage était empreint d’affliction! Elle craignait ce jour et disait: “Combien j’aimerais qu’il fut déjà passé !” Je la réconfortais comme je le pouvais, la caressant, malgré que moi aussi j’étais remplie de peur et d’affliction ?

Pendant la Passion, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer et j’ai remarqué que presque toutes les personnes présentes pleuraient. Quel spectacle émouvant ! L’agonie du Jardin des Oliviers, fut longue et afflictive. On entendait des gémissements très profonds et à un certain moment, elle suait le sang. De la flagellation, je ne vous en parle même pas, et non plus du couronnent d’épines ! Les coups de la flagellation la mirent à genoux; ses mains semblaient attachées. J’ai voulu lui mettre un coussin sous les genoux, mais elle changea de place, elle n’en voulait pas. Elle a les genoux en piteux état. Les coups sont innombrables... elle les reçut pendant bien longtemps... Il fallait en arriver là.

Les coups de canne sur la tête couronnée d’épines, furent aussi très nombreux. Pendant la Passion elle vomit deux fois : uniquement de l’eau, car elle n’avait rien à l’estomac.

La sueur était si abondante que ses cheveux en étaient trempés. En passant la main sur ses vêtements, j’ai pu constater qu’ils étaient aussi tout trempés.

À la fin du couronnement d’épines elle ressemblait à un cadavre. Le chanoine Borlido — de Viana do Castelo — et deux autres personnes, ainsi que le docteur Almiro de Vasconcelos — de Penafiel — son épouse et sa sœur Judith, étaient présents”.

Ma souffrance fut bien douloureuse, pendant quelques jours. Les vomissements de sang et une soif brûlante continuèrent. Aucune eau n’était capable de ma rassasier. Je ne pouvais pas boire... J’ai passé des jours ayant l’eau qui me coulait sur les lèvres, mais sans pouvoir l’avaler. [10] J’étais fatiguée et fatiguées aussi les personnes qui m’assistaient. Alors même qu’une grande quantité d’eau étais passée sur mes lèvres, j’en demandais encore : — “Donnez-moi de l’eau, beaucoup d’eau, des sceaux d’eau!” — J’avais l’impression de brûler : aucune eau me rassasiait.

Je sentais des odeurs horribles. Je ne voulais pas que les personnes s’approchent de moi: elles sentais comme des chiens morts. On de donnait des violettes et des parfums à sentir, mais ils éloignaient tout: la même puanteur me tourmentait toujours.

Les jours où je pouvais prendre quelques aliments, ceux-ci avaient pour moi un si mauvais goût que j’avais des nausées: toutes ces choses exhalaient des odeurs répugnantes.

Combien de choses j’aurais à dire si je pouvais décrire tout ce que je ressens ! Il m’en manque le courage, car il est très pénible de remémorer toutes ces choses.

— Courage ! Tout le Paradis est avec toi et la Maman du Ciel te regarde avec compassion et joie de voir la réparation que tu m’offres. [11]

 « Le monde est sur un volcan... »

— O Justice, ô Justice divine ! Le monde est sur un volcan en feu, qui d’un moment à l’autre va faire éruption et l’incendier ! Vengeance, vengeance d’un Dieu qui ne peut plus le supporter ! Malheureux, n’entends-tu pas la voix qui t’appelle ? Maudite ! Maudite ! [12]

« En quel monceau de ruines... »

— En quel monceau de ruines restera le monde ! C’est à cause de la gravité de ta malice ! Convertis-toi ! Rebrousse chemin ! Je te le demande le jour de la fête de mon divin Cœur !... Convertis-toi !... Il faut que tu rendes compte de tout !...

(...)

Pendant la Passion je me suis sentie bien abandonnée. Trois fois seulement il m’a adressé la parole. La première fois, quand le poids de la divine Justice est tombé sur moi, il me dit :

— Là, tu tiens ma place. Sur toi aussi tout cela est tombé. Aie courage ! C’est l’œuvre divine qui te donne des forces.

La deuxième fois, encore au Jardin des Oliviers :

— Moi aussi, je voyais en moi un très grand abîme, tout rempli immondice ; je me voyais couvert de toutes sortes de misères, et c’étaient les miennes.

Et le Seigneur me disait :

— Tout comme moi, tu es caution. [13]

La destruction du monde...

Cette nuit je l’ai passée sans fermer l’œil ; je n’ai eu que quelques minutes de repos. Je ne sens pas de consolation, mais il me plaît de ne par dormir, afin d’être toujours en veille, toujours veillant sur mon Jésus dans les Tabernacles.

Je n’en suis pas sûre, mais je crois qu’il devait être deux ou trois heures du matin : mon Dieu, quelle horreur ! Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était la destruction du monde ; tout était rasé : les maisons, les arbres, les toitures ; tout n’était qu’un monceau de ruines ! Quelle chose épouvantable ! Mélangé à tout cela, je voyais une foule innombrable qui se débattait; et par-dessus tous ces gens, de terribles serpents, [14] si grands, si affreux ! Par contre, je n’ai pas vu une seule personne sortir de ces décombres. Un long moment après, j’ai commencé à apercevoir la Bien-Aimée Mère du Ciel. Elle se déplaçait à une grande hauteur, la tête abaissée, l’air bien triste.

À mesure qu’elle avançait, les ruines disparaissaient ; tout est devenu plat. Ce qui jusque-là n’était que décombres s’illuminait. Elle ne m’a rien dit: elle s’est arrêtée un moment, et ensuite elle a disparu.

Je me suis retrouvée en paix et, tout ce que j’avais ressenti comme affliction et peur a disparu également.

Quelque temps après, la destruction s’est répétée, ainsi que la vue des décombres, mais je n’ai pas revu la Petite-Maman.

Je n’ai pas su ce que cela signifiait; en tout cas, je n’ai pas eu l’impression qu’il s’agisse d’une illusion de ma part.

Au matin j’ai reçu mon Jésus avec une très grande froideur et une tristesse pareille à une nuit obscure. Et Notre-Seigneur m’a parlé, non pas d’un ton sévère, mais avec une profonde douleur :

— Je vais détruire le monde; je vais le précipiter en enfer, je vais le détruire ; je ne peux plus souffrir tant de malice, tant de méchanceté et de crimes. Dis-le à ton Directeur. Tu ne te trompes pas ; ce que tu as vu c’est sa destruction. C’est ce qu’il est sans le soutien de ma très Sainte Mère, et ce qu’il est avec Elle. Console-moi, soulage-moi... Laisse-moi t’accabler ; laisse-moi te faire souffrir. [15]

Le temps des doutes...

La fin de l'après-midi d'hier, c'est-à-dire jusqu’à 21 heures, environ, tout s’est passé régulièrement: je me sentais en paix et joyeuse.

De temps à autre les doutes revenaient, mais ils n'avaient même pas le temps de m'affliger : ma Petite-Maman chérie, en un instant me les dissipait. Je ne La voyais pas mais, je ne sais pas pourquoi, je sentais que c'était Elle.

À peine les doutes commençaient leur approche, immédiatement Elle venait et m’enlaçait si tendrement que tout ce qui était la cause de ma souffrance disparaissait. [16]

« Maudite !... »

— Tu ne me crains pas. [17] Tu n’éprouves pas de remords parce que le péché a endurci ta conscience : elle est morte ; le péché te l’a tuée. Maudite ! Tu cherches à te persuader que l’éternité n’existe pas. Pour la vie que tu mènes, il te plairait qu’elle n’existe pas. Malheureuse! Regarde comment tu vis ! Paie ! Rends-moi des comptes ! [18]

« Ton châtiment est si proche !... »

Jésus m’a visitée il y a peu ! C’est toujours pour me faire souffrir davantage, mais je ne peux pas vivre sans souffrance... Je sentais qu’il tremblait en moi et me disait :

— Quelle douleur ! Quelle douleur pour mon divin Cœur de voir le monde s’incendier dans les flammes brûlantes des passions et des vices ; de voir les individus, la société, tous les peuples engagés dans une guerre féroce. On dirait que l’enfer s’est transporté sur la terre. O monde, pauvre de toi, si tu ne te relèves pas ! O monde, pauvre de toi, si tu ne te convertis pas !... Ton châtiment est très proche ! [19] C’est pour cela que je tremble de douleur, et non pas de froid !

Je sentais que, Notre-Seigneur, au-dedans de moi, levait les yeux et les bras vers le ciel, comme pour implorer le pardon pour la pauvre humanité... et ceci m’obligeait à ressentir davantage de douleur, pour les tristesses de Notre-Seigneur... Quelle douleur pour l’âme ! C’était une agonie mortelle. Je me suis trouvée, et je me trouve encore dans d’horribles ténèbres. [20]

« Elle t’accompagne pendant la Passion... »

— Ma fille, ma bien-aimée, à nous trois nous n'en faisons qu'un seul : moi, toi et ton Père spirituel ; que veux-tu d'autre ?

Elle t'accompagne toujours pendant ta Passion, comme Elle m’accompagna sur le chemin du Calvaire.

Avec de telles aides, je me suis sentie ravigotée. [21]

« Le Cœur de ma Mère... »

— Le Cœur de ma Mère bénie est blessé par les outrages perpétrés contre lui. Tout ce qui blesse son Cœur, blesse aussi le mien; tout ce qui blesse le mien, blesse également le sien, tellement nos Cœurs sont unis. C’est pour cela que la consécration du monde lui donnera beaucoup d’honneur et de gloire : les langues maudites et impures qui prononcent des outrages contre Elle, seront ainsi vaincues et humiliées. [22]

Entre les bras de Marie...

— Le sein maternel de ta Petite-Maman du ciel est le plus tendre et le plus doux : reposes-y.

Je me suis alors sentie entre les bras de la chère Maman qui me serait amoureusement. Ce furent des moments très doux qui me donnèrent la force nécessaire pour aller jusqu'au bout dans mon calvaire. Je sentais bien, que c'était Elle ! Et avec quelle bonté Elle m’enlaçait et me serrait contre son Cœur si saint ! [23]

● ● ●

NOTES

[1] Même en ceci elle démontre sa conformité à la volonté de Dieu.

[2] Lettre du 19 janvier 1939 au Père Mariano Pinho.

[3] Lettre du 20 janvier 1939 au Père Mariano Pinho.

[4] Lettre du 1er février 1939 au Père Mariano Pinho.

Doutes salutaires que Notre-Seigneur laisse à ces grandes âmes au milieu de ses admirables communications, comme nous l’enseigne saint Jean de la Croix. (Père Mariano Pinho).

[5] Deolinda témoigne: “Auprès du lit de ma sœur, nous parlions du ciel. A un certain moment, dans un élan, elle semblait s’en aller vers le là-haut, comme une fusée”. Cette événement date de 1935.

[6] Le chanoine Manuel Pereira Vilar, est devenu un grand ami d’Alexandrina.

[7] Auprès de Jésus.

[8] Lettre du 8 février1939 au Père Mariano Pinho.

[9] La sœur de la Servante de Dieu.

[10] Deolinda témoigne: «En 1938, pendant quelques jours, ma sœur souffrit d’une soif brûlante, inextinguible. Elle nous disait: — “De l’eau, beaucoup d’eau! Des sceaux d’eau!” — Nous avons alors prit un récipient, nous y avons appliqué un tuyau en caoutchouc par où s’écoulait un petit filet d’eau, laquelle, après avoir touché ses lèvres, retombait dans un autre récipient. jour et nuit, sans aucune interruption, nous avons du utilisé, en effet, des sceaux d’eau».

[11] Lettre du 7 avril 1939 au Père Mariano Pinho.

[12] Journal du 13 juin 1939.

[13] Journal du 16 juin 1939.

[14] Ces serpents, après analyse d’autres écrits d’Alexandrina, semblent représenter les vices. Ils apparaissent sur les ruines de la guerre, car ceux-ci représentent la victoire des vices, son dénouement.

[15] Journal du 28 juin 1939.

[16] Lettre du 27 juin 1939 au Père Mariano Pinho.

[17] Alexandrina représente ici l’humanité pécheresse.

[18] Journal du 27 juillet 1939.

[19] Il était en effet très proche, car la guerre commença précisément en septembre 1939!

[20] Journal du 28 août 1939.

[21] Lettre du 13 octobre1939 au Père Mariano Pinho.

[22] Lettre du 2 décembre 1939 au Père Mariano Pinho.

[23] Lettre du 15 décembre 1939 au Père Mariano Pinho.
 

   

 

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